vendredi 19 novembre 2010

Harry Potter 7.1, Tamara Drewe, Copacabana, The Next Three Days, L'armée silencieuse


Semaine de superproductions, de comédies légères et de drames avec un petit sorcier à lunettes qui s'emparera sans trop de mal de la plus haute marche du box office.

Pour une fois ça sera mérité. Sans être le meilleur épisode du lot, Harry Potter and the Deathly Hallows : Part I (critique) de Gary Yates en est un des meilleurs, proposant un récit haletant et captivant malgré les longueurs habituelles, sombre à souhait, où action et réflexion font ménage. Le combat entre Harry et Voldemort a débuté et il n'épargnera personne.

Stephen Frears fait une pause ludique en proposant Tamara Drewe (critique), un conte irrésistible sur la littérature et le désir d'être jeune à jamais. Peuplé de personnages et de situations savoureuses, ces joutes entre la passion et la raison rendront sans doute jaloux Woody Allen.

Le rire est également de mise dans le second long métrage de Marc Fitoussi Copacabana (critique) où il confronte Isabelle Huppert à sa propre fille. À la fois comédie familiale et critique sociale, le récit se suit avec bonheur, jusqu'à cette conclusion qui verse dans la facilité.

Déjà que Pour elle n'était pas un grand film avec sa facture typiquement hollywoodienne, son remake de Paul Haggis intitulé The Next Three Days réussi l'exploit d'être encore plus quelconque. Non seulement cette histoire d'un homme qui fait tout pour libérer son épouse dure environ 45 minutes de plus que l'original, mais la fin se veut inutilement explicative. Reste une psychologie des personnages un tantinet plus fouillé, notamment grâce à Russel Crowe qui apporte vigueur et charisme à l'ensemble.

Fort d'un sujet intouchable (montrer l'exploitation d'enfants soldats en Afrique), L'armée silencieuse de Jean van de Velde souffre d'une démonstration un peu trop expéditive et presque colonialisme dans sa façon de traiter une thématique troublante. En fait, les cadavres s'accumulent alors qu'un père tente de sauver une seule vie... Très ordinaire.

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