mardi 31 janvier 2012

DVD: Drive, Cellule 211, The Big Year, The Thing, In Time, Dream House

Un des meilleurs films de 2011 prend l'affiche cette semaine en format DVD et Blu-ray. C'est le moment de le revoir et de regretter qu'il a été complètement ignoré aux Oscars.

C'est Drive de Nicolas Wnding Refn, ce magnifique drame - de samouraïs? - sur un chauffeur qui décide de protéger sa voisine de pallier. Une réalisation magistrale, des choix sonores exceptionnels, une interprétation dans la note et des thèmes qui rappellent ceux de Lynch, Tarantino et Cronenberg sont à l'honneur de cette virée magistrale. ****

Film de prison qui tient en haleine malgré sa propension beaucoup trop démonstrative, Cellule 211 de Danizel Monzon captive aisément. À condition de faire fi de ses quelques invraisemblances. ***

Ce qui aurait pu être une succulente comédie sur l'ornithologie ne lève jamais vraiment. C'est le destin de The Big Year de David Frankel qui met en vedette Jack Black, Owen Wilson et Steve Martin. **1/2

Prequel appliqué mais vide de sens d'un classique de John Carpenter (qui était déjà, à la base, un remake), The Thing de Matthijs van Heijningen Jr. fait la job. C'est déjà beaucoup. **1/2

Andrew Niccol est un grand cinéaste (impossible d'oublier son Gattaca). Il rate cependant son retour à la science-fiction avec In Time où il sabote des idées géniales pour offrir un thriller convenu. **

C'est également le cas de Jim Sheridan qui convie Daniel Craig, Rachel Weisz et Naomi Watts dans Dream House, un suspense qui évoque la série B indigeste et mal foutue. C'est à pleurer. **

Film du jour: Malcolm X

Possiblement le meilleur film de fiction de Spike Lee, Malcolm X est un biopic de très grande qualité, réalisé avec virtuosité, comportant un scénario à saveur polémique qui touche aisément des cordes sensibles et bénéficiant d'un exceptionnel Denzel Washington qui n'a jamais été aussi formidable. Oui, le film est long (plus de 200 minutes) et il n'est pas toujours subtil,  mais quelle carte postale éclatante de cette Amérique qui ne change guère! ****

lundi 30 janvier 2012

Entrevue Pink Ribbons, Inc.

Le ruban rose est le signe de la lutte contre le cancer du sein. Mais où va réellement l'argent recueilli? Qui s'associe à cette cause? Et que pensent les femmes qui souffrent de cette terrible maladie?

C'est ce que la cinéaste Léa Pool a décidé de savoir en faisant son documentaire Pink Ribbons Inc., appelé L'industrie du ruban rose au Québec.

Mon entrevue avec la réalisatrice se trouve sur le site du Métro.

Film du jour: Désert rouge

Michelangelo Antonioni n'est pas un grand maître du cinéma pour rien. Ses films énigmatiques fascinent complètement. Ses univers troubles hantent et dérangent tout à la fois. Et c'est un des experts pour faire éclater les structures conventionnelles, faisant avancer ses récits autrement. C'est justement sa façon de procéder dans Désert rouge où il suit une femme névrosée dans un lieu en plein changement. L'essentiel se trouve toujours à côté de la route, dans ces moments où l'action se fait rare et où la réflexion atteint son point culminant. C'est ce qui fait de ce long métrage un chef-d'oeuvre si éclatant, alors que la peinture de la vie et du septième art ne forme qu'un, créant une entité propre qu'il est possible de voir et de revoir des dizaines de fois. *****

dimanche 29 janvier 2012

Entrevues The Grey

Film de survie au masculin, The Grey voit Liam Neeson plonger dans l'enfer du froid, de la neige et des loups.

J'ai pu discuter de ce long métrage avec son réalisateur Joe Carnahan et le comédien Frank Grillo.

Mon entrevue se trouve ICI.

Film du jour: L'âge des ténèbres

La rétrospective sur Denys Arcand se poursuit au Cinéma du Parc avec la présentation de son dernier long métrage, le mal-aimé L'âge des ténèbres. Cette excursion dans la peau d'un homme qui voit son existence se dérober contient plusieurs moments hilarants et de fortes performances de comédiens aguerris. Reste que les moments de rêve ne sont pas à la hauteur, que la réalisation laisse parfois à désirer et que le traitement moralisateur manque de subtilité. ***

samedi 28 janvier 2012

Entrevue avec Katherine Heigl

Même si One for the Money, cette comédie dramatique sur une femme qui devient chasseur de primes, n'est pas toujours à la hauteur, ce n'est pas le cas de son héroïne qui sauve presque le film de l'échec.

Je me suis justement entretenu avec la jolie Katherine Heigl afin de parler de ce rôle qui lui tenait à coeur, de ses désirs de réalisation et de son plaisir d'enfin rejoindre son public.

Mon entrevue avec celle que l'on a pu voir dans Knocked Up et Grey's Anatomy se trouve ICI.

Film du jour: Les invasions barbares

Présenté dans le cadre de la rétrospective sur Denys Arcand au Cinéma du Parc, Les invasions barbares est probablement son film le plus connu sur la planète, ayant remporté son lot de distinctions, dont l'Oscar du meilleur film étranger. Cette oeuvre cynique et bouleversante sur les derniers jours d'un homme malade se veut un concentré des obsessions du cinéaste, qui signe là son dernier véritable opus. Si la version longue contient beaucoup trop de personnages et des touches d'humour malhabiles, la version courte va directement au but, émouvant au plus haut point. ****

vendredi 27 janvier 2012

L'art d'aimer, The Grey, In the Land of Blood and Honey, La peur de l'eau, Man on a Ledge, One for the Money

Pourquoi ne pas rire un bon coup en allant voir une délicieuse comédie française? C'est probablement ce qu'il y a de mieux cette semaine au cinéma.

Surtout qu'il s'agit de l'exquis L'art d'aimer d'Emmanuel Mouret, qui parle comme toujours chez lui d'amour, de désir et de tentations. Les différentes petites histoires, à la fois drôles et douces-amères, s'imbriquent parfaitement l'une dans l'autre. La palette de comédiens est épatante, alors que le verbe est toujours aussi roi, faisant sourire du début à la fin.

Drame de survie qui sort légèrement des sentiments battus, The Grey de Joe Carnahan s'impose par ses belles scènes d'action, ses ellipses ingénieuses, ses métaphores animales et le jeu vigoureux de ses interprètes masculins, qui sont dominés par l'imposant Liam Neeson. Vraiment meilleur que sa bande-annonce.

Angelina Jolie se lance à la réalisation avec In the Land of Blood and Honey et le résultat n'est pas dénué d'intérêt. Sans doute que ce Roméo et Juliette en Bosnie se veut parfois lourd et didactique, mais la réalisation est plus que compétente et les relations tordues entre les personnages méritent le détour.

Il est très difficile de savoir s'il faut prendre La peur de l'eau de Gabriel Pelletier au sérieux. Si oui, ce polar sous fond de meurtres ne tient pas la route très longtemps. Sinon, il est possible de prendre un malin plaisir à rire de toutes les incongruités.

Le cinéphile peut vivre avec des invraisemblances. Mais en autant que cela serve le récit, que ça donne quelque chose de pertinent ou, à la limite, de divertissant. Il n'y a rien de tout ça dans Man on a Ledge d'Asger Leth sur les déboires d'un homme qui veut en finir.

Dernier au classement cette semaine, One for the Money de Julie Ann Robinson est le récit laborieux d'une jeune femme qui décide de devenir chasseur de primes. Katherine Heigl y est adorable, mais le long métrage ne trouvant jamais son rythme de croisière, se voulant particulièrement laborieux.

Film du jour: Une femme infidèle

Un mari cocu décide d'assassiner l'amant de sa femme. La prémisse de Une femme infidèle a été traitée maintes fois au cinéma. Mais dans les mains de Claude Chabrol, cela ressemble à un sujet extrêmement original et inédit. En analysant rigoureusement les relations de couples et de classes sociales avec une certaine distanciation et un sens de l'humour extrêmement subtil, il dresse le portrait implacable d'une société au bord du gouffre, qui ne sait plus quoi faire pour exister réellement. Un des meilleurs efforts du réalisateur et certainement pas son plus accessible. ****1/2 

jeudi 26 janvier 2012

Film du jour: Le boucher

Claude Chabrol adore partir de canevas simples et classiques pour y insuffler de la nouveauté. C'est ce qu'il fait dans Le boucher alors que des meurtres viennent mettre en péril l'amitié entre une directrice d'école et un boucher. L'atmosphère trouble, la musique suffocante et le jeu à la fois glacial et pimenté des comédiens confèrent à ce récit beaucoup d'authenticité. Le suspense ne tarde pas à apparaître et il est presque aussi intéressant à suivre que l'étude de personnages. ****

mercredi 25 janvier 2012

Film du jour: Cris et chuchotements

Une des oeuvres les plus cruelles et inoubliables de Bergman, Cris et chuchotements est un drame qui dérange et qui hante. Traitant des relations familiales et de la mort comme aucun opus avant lui, ce classique sur trois soeurs bien spéciales happe par sa violence psychologique, ses sous-entendus qui détruisent tout sur leur passage. Un autre sommet d'un des plus grands visionnaires du cinéma, qu'il est possible d'analyser dans tous ses sens, seulement au niveau de la couleur rouge qui baigne le tout. *****

mardi 24 janvier 2012

Les nominations aux Oscars sont...

C'est aujourd'hui qu'ont été annoncées les nominations pour la prochaine cérémonie des Oscars.

Comme d'habitude, les choix attendus étaient nombreux (The Help, Hugo, Midnight in Paris), au même titre que les oubliés (Shame, Melancholia, Martha Marcy May Marlene, Take Shelter). Mais bon, l'Académie semble reconnaître la valeur de The Tree of Life et Tinker Tailor Soldier Spy, ce qui est déjà une bonne chose.

Mon article sur les nominés se trouve sur le site de Cinéplex.

DVD: 50/50, Restless, The Whistleblower, Real Steel, La run, French Immersion

Belle petite semaine de cinéma maison avec des films très intéressants et deux longs métrages québécois.

Traitant d'un sujet grave (le cancer) avec humour, 50/50 de Jonathan Levine le fait brillamment, à l'aide de ses formidables têtes d'affiche et de ses répliques mordantes. De quoi pleurer et rire un bon coup. Le DVD comporte en prime de très intéressants suppléments. ****

Gus Van Sant parle également de la maladie et de la mort dans Restless. Bien que mineur, cet essai séduit par son romantisme et la prestation nuancée de ses comédiens. ***1/2

Rachel Weisz crève l'écran dans The Whistleblower de Larysa Kondracki où elle incarne une femme en quête de réponses. Un récit nerveux, verbeux et captivant. ***1/2

Les amateurs de robots, de contes familiaux et de Hugh Jackman seront ravis de voir Real Steel de Shawn Levy, un divertissement honorable sous fond de relations père-fils. ***

Essai québécois clinquant mais superficiel, La run de Demian Fuica parle de drogues et de bad boys en faisant la morale. Bien que l'effort se regarde aisément, il s'oublie à la vitesse de l'éclair. **1/2

C'est toutefois mieux que le gros navet French Immersion où Kevin Tierney sabote une superbe distribution et un sujet prometteur (la question de la langue française entre anglophone et francophone) pour offrir une daube raciste et insultante. À bannir de toute urgence du curriculum vitae. *

L'année cinéma chez Remstar

À chaque début d'année, les distributeurs québécois présentent leurs nouveaux films à la presse.

Je me suis entretenu avec des gens de chez Remstar qui m'ont présenté quelques titres très attendus, dont La peur de l'eau, Liverpool et Le torrent.

Mon article se trouve sur le site du Métro.

Film du jour: Bob Roberts

Féroce satire politique de Tim Robbins qui emprunte le chemin du documentaire, Bob Roberts est cruellement d'actualité dans sa façon de montrer un candidat aux présidentiels utiliser tout ce qui est en son pouvoir pour manipuler les gens, salir ses adversaires et se montrer sous son plus beau jour. S'il la construction se veut parfois répétitive (il y a trop de chansons... hilarantes), le message passe parfaitement et les interprètes sont tous fabuleux. À regarder avec un gros sourire aux lèvres en suivant la course à l'investiture républicaine. ***1/2

lundi 23 janvier 2012

Entrevue: Gordon Sheppard ou l'art de bien mourir

Joli documentaire sur la Grande Faucheuse et sur un homme qui aurait voulu être reconnu à sa juste valeur, Gordon Sheppard ou l'art de bien mourir prend l'affiche ce vendredi.

Je me suis entretenu avec sa réalisatrice Francine Pelletier afin de parler de cet être d'exception, de son parcours et de la nécessiter d'apprivoiser la mort.

Mon entrevue se trouve dans les pages du Métro.

Film du jour: Driving Miss Daisy

Même s'il fait tout pour entrer dans la catégorie «film à Oscars» (ce qu'il est, d'ailleurs), Driving Miss Daisy de Bruce Beresford n'est pas malhonnête pour autant. Cette petite histoire d'amitié entre une riche femme blanche et son chauffeur noir qui rencontre la grande Histoire (le rapprochement entre classes sociales, la ségrégation aux États-Unis) se fait toujours avec intelligence. La reconstitution d'époque y est impeccable, tout comme le jeu des comédiens. Et il y a le rire qui est pratiquement capable de faire passer n'importe quoi. Un long métrage classique et sensible, à ne pas mésestimer. ****

dimanche 22 janvier 2012

Film du jour: Umberto D.

Refermant la vague néoréalisme italienne d'une grande façon, Umberto D. de Vittorio De Sica est le récit si simple et si tragique d'un vieil homme et de son chien qui n'a plus assez d'argent pour rembourser ses dettes et demeurer dans son appartement. Toujours sociale et engagée, cette oeuvre inoubliable parle surtout de solitude et d'aliénation, alors qu'à peu près tout le monde ignore les malheurs de cet être humain. Un titre parfait, avec une des finales les plus tristes de l'histoire du cinéma. *****

Into the Abyss, Haywire, Coriolanus, Extremely Loud..., L'or des autres, Red Tails, Underworld: Awakening

Plusieurs bons films se pointent le nez sur les écrans de cinéma pour faire oublier deux grosses productions terriblement ennuyeuses.

On regardant une première fois Into the Abyss il y a quelques mois dans un cinéma de New York, on a l'impression qu'il s'agit d'un des meilleurs documentaires que le grand Werner Herzog n'a jamais fait. En revoyant le tout pendant la projection de Cinemagique, cela confirme que c'est le cas. Cet opus incroyable mais vrai à la In Cold Blood sur leur meurtre gratuit de trois personnes pendant deux jeunes hommes glace le sang. Le cinéaste se sert de cette matière première incroyable pour passer la société au rayon x, se servant comme d'habitude de ses questions qui sortent de l'ordinaire pour bien saisir le poids des âmes et révéler toute la noirceur de la nature humaine. Du grand cinéma!

Steven Soderbergh s'amuse comme un petit fou dans Haywire, un film d'action excitant et divertissant où une fille passe son temps à frapper la gente masculine! Un effort simple et terriblement efficace, doté d'une mise en scène formidable et de très bons comédiens.

Ralph Fiennes s'attaque à Shakespeare avec Coriolanus, une oeuvre obscure adaptée d'une façon très moderne sur les problèmes d'un puissant soldat face à son peuple. S'il faut être alerte devant la rigidité des dialogues, la transposition impressionne grandement.

L'auteur de The Hours et The Reader Stephen Daldry parle du 11 septembre 2001 dans Extremely Loud and Incredibly Close où il suit un petit gars qui a perdu son père. Bien réalisé, comportant de bons acteurs et un scénario intéressant, ce titre un peu trop précieux fera tout pour soutirer quelques larmes.

Documentaire humaniste sur les gens d'une petite ville qui doivent cohabiter avec une mine d'or sur leur terrain, L'or des autres de Simon Plouffe est un court mais révélateur essai sur l'importance des racines et du passé.

En faisant un long métrage sur des pilotes afro-américains qui ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale, Red Tails d'Anthony Hemingway sabote ses belles intentions pour offrir quelque chose de mou, moralisateur et larmoyant.

Du pareil au même. C'est l'impression qui ressort de Underworld: Awakening de Mans Marlind et Bjorn Stein, cette quatrième aventure sur ce conflit sans fin entre vampires et loups-garous. Les amateurs de jeux vidéos seront au septième ciel, les autres opteront plutôt pour Twilight... ou un simple livre de lecture.

samedi 21 janvier 2012

Top 5 Steven Soderbergh

En attendant de voir le très divertissant Haywire (je reviens sur le sujet demain avec ma critique), voici mon top 5 des meilleurs films réalisés par Steven Soderbergh. Qu'est-ce qu'il ne faut pas manquer chez ce cinéaste d'exception?

Mon palmarès se trouve sur le site de Cinéplex.

Film du jour: Lost Song

On peut toujours compter sur la Cinémathèque québécoise pour offrir une programmation de qualité. Dans leur rétrospective qu'elle accorde au cinéaste Rodrigue Jean, il est possible de revoir son excellent film Lost Song sur une femme qui souffre du syndrome post-partum. Cette actualisation du mythe de Médée qui évoque autant Keane que le cinéma des frères Dardenne captive par son côté brut et naturaliste. La finale qui fait battre le coeur à 200 à l'heure mérite à elle seule le prix d'entrée. Facilement un des meilleurs films québécois de la dernière décennie. ****

vendredi 20 janvier 2012

Entrevues L'art d'aimer

C'est le temps de célébrer, un nouveau film d'Emmanuel Mouret cogne à la porte! En attendant la sortie du succulent L'art d'aimer la semaine prochaine, voici mon entrevue avec le réalisateur et son actrice fétiche Frédérique Bel.

Il est possible de lire le tout dans le journal Métro d'aujourd'hui ou sur leur site électronique en cliquant le lien suivant.

Film du jour: Hammett

Dans les années 1980, entre deux projets colossaux, Wim Wenders se permettait des essais plus légers. C'est le cas d'Hammett où un détective accepte une nouvelle enquête qui risque de lui causer bien des problèmes. Cet hommage aux films noirs se savoure surtout pour son atmosphère, son ambiance, sa reconstitution d''époque, sa bande-son et la performance suave de Frederic Forest. Bien que prévisible et linéaire, l'histoire n'est pas sans intérêt, et quelques touches d'humour bien placées empêchent de prendre le tout beaucoup trop au sérieux. ***1/2

jeudi 19 janvier 2012

Entrevue: L'or des autres

Documentaire éclairant portant sur la mine d'or à ciel ouvert de la ville de Malartic et surtout sur les gens qui habitent cette région, L'or des autres de Simon Plouffe pique instantanément la curiosité.

Je me suis entretenu avec le jeune cinéaste afin d'en savoir davantage sur cette épineuse problématique.

Mon entrevue se trouve sur le site du Métro.

Film du jour: 2001: A Space Odyssey

C'est la dernière journée au Cinéma du Parc où le chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick 2001: A Space Odyssey est projeté en format 35 mm. Il ne faudra donc pas manquer cette chance de revoir cette fascinante allégorie sur l'univers et l'être humain. Une fois passée la longue mais éclairante séquence des singes, on se retrouve avec un des opus les plus fascinants du septième art, donc la dernière ligne droite ne finit plus de troubler. Et pourquoi ne pas lire le livre qui est tout aussi nécessaire? C'est avec ce type de projet que le cinéma est véritablement un art majeur. *****

mercredi 18 janvier 2012

Film du jour: Mildred Pierce (2011)

Todd Haynes est un des plus grands cinéastes américains du 21e siècle. Il le prouve à nouveau avec Mildred Pierce, une minisérie en cinq épisodes qui transpose les angoisses de la crise économique dans les années 1930, en suivant le livre classique de James M. Cain. Le résultat est tout simplement magistral. Kate Winslet crève l'écran (d'ailleurs, elle a remporté un Golden Globe pour sa prestation exceptionnelle) dans le rôle d'une femme qui se sacrifie au travail, pour seulement se faire humilier par sa propre fille. L'exploration du clivage social fascine, et ce gros drame est espacé de quelques passages comiques et même érotiques. Il en résulte une oeuvre de grande qualité, une des meilleures de la dernière année. ****

100 ans de cinéma québécois (1912-1957)

Voici notre première capsule - de quatre - qui retrace 100 ans dans le cinéma québécois.

Entre 1912 et 1957, il était difficile d'appelle les productions d'ici du cinéma québécois, mais il se passait tout de même quelque chose d'important et de fondamental.

Notre résumé éclair se trouve sur le site de Cineplex.

mardi 17 janvier 2012

Génie 2012 (nominations)

Les nominations à la 32e cérémonie des prix Génie ont été dévoilées aujourd'hui au cinéma Ex-Centris de Montréal. Ces distinctions reconnaissent l'excellence du cinéma canadien.

Café de Flore de Jean-Marc Vallée domine la course, avec A Dangerous Method de David Cronenberg et Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau à ses trousses.

Mon compte-rendu de l'évènement se trouve sur le site de Cineplex.

Deux questions fondamentales persistent. Pourquoi l'excellent En terrains connus de Stéphane Lafleur a été totalement ignoré? Et où est donc Gilbert Sicotte qui livre une performance colossale dans Le vendeur? Encore des polémiques en perspective...

DVD: Le poème, Ides of March, Le bonheur des autres, Abduction

Puisqu'il annonce de la neige toute la semaine, l'idée est bonne de faire le plein de cinéma maison et de demeurer... chez soi. Les nouveautés du jour ressemblent à...

Lee Chang-dong est un réalisateur qui pond des oeuvres nécessaires. C'est toujours le cas avec Le poème, un opus renversant sur une mère qui ferait n'importe quoi pour sauver son fils. Dans la tradition du mythique Mother, avec une psychologie tout aussi fouillée de l'esprit humain. ****

Nouvelle réalisation de George Clooney, The Ides of March est un suspense politique un peu daté mais très intelligent, où la qualité des dialogues, du scénario et de l'interprétation rachètent une seconde partie un peu moins forte. Un exercice fascinant qui prouve que l'Homme n'est pas incorruptible. ***1/2

Premier long métrage sympathique malgré ses nombreuses imperfections, Le bonheur des autres de Jean-Philippe Pearson parle des joies et des peines d'avoir des enfants et de vivre dans des familles reconstituées. La réalisation est faible et les retours dans le temps sont ratés, mais les comédiens sauvent la mise. ***

Taylor Lautner n'est pas un bon acteur. Il le prouve à nouveau dans Abduction de John Singleton, un invraisemblable récit où la souris réussit constamment à mettre en échec les chats qui le pourchassent. Un film d'action ennuyant et sans réel rebondissement. **

Film du jour: Cassandra's Dream

Et si le meilleur film de Woody Allen du 21e siècle n'était pas Match Point ou Midnight in Paris, mais Cassandra's Dream, ce suspense angoissant maculé d'humour noir où la musique de Philip Glass devient un personnage à part entière? Oui, cette oeuvre est beaucoup moins aimable, sauf qu'on sent que le réalisateur à lunettes amène enfin quelque chose de nouveau à sa signature, qui est ici pleinement reconnaissable et si différente. Un titre à redécouvrir, qui sort des préoccupations habituelles de son auteur. ***1/2

Critique

lundi 16 janvier 2012

Les gagnants des Golden Globes sont...

La soirée des Golden Globes s'est déroulée sans anicroche hier alors que les excellents The Descendants et The Artist ont remporté les principales distinctions. Les gagnants on été...

Meilleur film dramatique: The Descendants
Meilleure actrice dramatique: Meryl Streep (The Iron Lady)
Meilleur acteur dramatique: George Clooney (The Descendants)
Meilleur film comédie: The Artist
Meilleure actrice comédie: Michelle Williams (My Week With Marilyn)
Meilleur acteur comédie: Jean Dujardin (The Artist)
Meilleur film d'animation: Les aventures de Tintin
Meilleur film en langue étrangère: Une séparation
Meilleure actrice dans un rôle de soutien: Octavia Spencer (The Help)
Meilleur acteur dans un rôle de soutien: Christopher Plummer (Beginners)
Meilleur réalisateur: Martin Scorsese (Hugo)
Meilleur scénario: Woody Allen (Midnight in Paris)
Meilleure musique: The Artist
Meilleure chanson originale: Madonna (W.E.)

Film du jour: Le voleur de bicyclette

Sommet du néoréalisme italien, Le voleur de bicyclette de Vittorio De Sica n'est pas un des meilleurs films du 7e art pour rien. Sa façon de raconter cette histoire simple d'un homme ordinaire et de son fils qui cherchent une bicyclette pour sauver leur famille est impressionnante et ce, peu importe le nombre de fois qu'on a vu ce chef-d'oeuvre. On croirait y être, on sent pratiquement les odeurs et les comédiens non-professionnels sont criant de vérité. Un conte intemporel sur l'injustice avec une des finales les plus stressantes et les plus bouleversantes du cinéma. *****

dimanche 15 janvier 2012

Golden Globes: prédictions

La 69e édition des Golden Globes se déroule ce soir et le suspense est encore entier à savoir qui va remporter le plus de statuettes et qui va le plus se faire humilier par l'animateur Ricky Gervais.

Pour jeter un peu plus d'huile sur le feu, mes prédictions (et non mes choix) personnelles se trouvent ICI.

Film du jour: The Magnificent Ambersons

Film maudit d'Orson Welles où le producteur de l'époque a largement modifié sa vision et sa fin, The Magnificient Ambersons demeure un chef-d'oeuvre du cinéma américain. Cette histoire d'amour entre un homme et une femme qui est continuellement brimée par les aléas de la vie est construite d'une brillante façon, bénéficiant à la fois d'une mise en scène poétique d'une grande beauté et d'une interprétation exceptionnelle. Face aux changements et à la modernité, l'être humain se referme sur lui, privilégiant son propre bonheur à celui de ses semblables. Presque aussi puissant que l'influent Citizen Kane. *****

samedi 14 janvier 2012

Beauty and the Beast 3D, A Dangerous Method, Contraband, The Iron Lady, Joyful Noise

De deux sorties la semaine dernière, il y en a maintenant cinq cette semaine. Non, on n'a pas hâte de voir le nombre de longs métrages qui prendront l'affiche le dernier vendredi de 2012... En attendant il ne faudrait pas manquer...

Beauty and the Beast en 3D, c'est revoir sur grand écran une des animations de Disney les plus irrésistibles et romantiques des dernières décennies. C'est drôle, dramatique, féerique, horrifique, et les subtils effets en trois dimensions ajoutent beaucoup à ces superbes dessins animés et ces mélodies qui font vibrer.

Les mots sont à l'honneur dans A Dangerous Method, un David Cronenberg conventionnel mais extrêmement élégant sur la relation entre Freud et Jung. S'il faut demeurer constamment attentif pour ne rien manquer, l'interprétation demeure de haut calibre (hormis peut-être Keira Knightley qui en fait un peu trop).

Contraband de Baltasar Kormakur est un autre remake bâclé et beaucoup trop hollywoodien, cette fois sur un homme qui fait tout pour protéger sa famille. La réalisation n'est pas mauvaise et la distribution masculine est impressionnante, mais l'histoire demeure complètement invraisemblable.

C'est bien beau de vouloir gagner un Oscar (ce qui lui arrivera sûrement), mais Meryl Streep ne sauve pas The Iron Lady de Phyllida Lloyd qui ne dit absolument rien de Margareth Thatcher, autrement qu'elle est un peu folle et qu'elle parle à des gens qui ne sont pas là (pour paraphraser Dominique A). 

Sorte de Glee à l'Église, Joyful Noise de Todd Graff est une production sirupeuse et plein de bons sentiments où deux rivales mettent de côté leurs différents pour sauver leur chorale. C'est lourd, long, moralisateur et ça risque de rester dans la bouche pendant longtemps.

Film du jour: Gigi

Dernier grand film de la part de Vincente Minnelli, Gigi (1958) est une comédie musicale charmante et irrésistible sur les rapports amicaux et amoureux entre un riche homme qui s'ennuie et une jeune femme extrêmement authentique. Le long métrage séduit et enveloppe par ses images magnifiquement colorées, ses mélodies enchanteresses et ses personnages bien typés. Non, on ne boira plus jamais le champagne de la même façon! ****

vendredi 13 janvier 2012

Entrevue Coriolanus

Shakespeare revient sur les écrans la semaine prochaine avec la sortie de Coriolanus de et avec Ralph Fiennes. Il est entouré d'une formidable brochette de comédiens, dont Vanessa Redgrave, Gerard Butler, Jessica Chastain et Brian Cox.

J'ai justement pu discuter avec l'acteur britannique Brian Cox. Mon entrevue se trouve dans les pages du journal Metro.

Film du jour: My Darling Clementine

Un des westerns les plus emblématiques du cinéma américain, My Darling Clementine que John Ford a réalisé en 1946 développe le récit simple mais d'une grande force dramatique d'un homme qui devient shérif pour trouver l'assassin de son jeune frère. Cette réflexion sur l'Ouest, sur la violence et sur la vengeance se matérialise autour de plusieurs personnages fascinants, dont le héros campé avec vigueur par Henry Fonda. Le soin apporté à la cinématographie et la musique bon enfant font en sorte que le spectateur n'a aucune difficulté à bien entrer dans l'histoire, qui recèle plusieurs niveaux de lecture, étant d'abord et avant tout un divertissement de haut niveau. De quoi tenter le voyage vers ces régions chaudes plus d'une fois. ****1/2

jeudi 12 janvier 2012

Film du jour: The Usual Suspects

Facilement le meilleur suspense des années 1990, The Usual Suspects de Bryan Singer se bonifie à chaque nouveau visionnement, que ce soit le 2e ou le 50e. Ce film noir élégant et diablement intelligent sur les crimes de cinq malfrats est un bijou sur le plan de la mise en scène, de l'utilisation de la musique et de la construction du récit. Un véritable labyrinthe magnifiquement interprété qui tient constamment en haleine et dont la finale laisse tout simplement pantois. L'essayer, c'est l'adopter, et bonne chance pour l'oublier tant plusieurs scènes marqueront l'esprit des cinéphiles. La seule envie arrivée à la fin du générique est de recommencer l'aventure et de voir le tout autrement, un plaisir qui est tout aussi jouissif. ****1/2

mercredi 11 janvier 2012

Film du jour: La belle et la bête (Cocteau)

Toute la famille sera heureuse d'apprendre que c'est ce vendredi que Disney a décidé de ressortir sur les écrans de cinéma La belle et la bête, cette fois en 3D. D'ici là, il faudrait voir au moins une fois dans sa vie le classique que Jean Cocteau a réalisé en 1946. Même si l'histoire est similaire, le traitement est beaucoup plus adulte et inquiétant. Une féroce énergie sexuelle se déploie entre la belle et la bête et elle perdurera jusqu'à la toute fin, jusqu'à cette conclusion énigmatique à souhait. Au-delà du conte, c'est l'univers gothique et unique du créateur qui fascine allègrement, sa façon de mélanger le noir et le blanc, de tirer profit de son imaginaire hors de l'ordinaire. *****

mardi 10 janvier 2012

DVD: Moneyball, Omar m’a tuer, Brighton Rock, The Tempest, Killer Elite, What’s Your Number ?

Une grande variété de films sont disponibles cette semaine en format DVD et Blu-ray.

La sortie la plus intéressante de la semaine est certainement Moneyball de Bennet Miller, ce fascinant film sportif où les chiffres et les verbes ne font qu'un. Brad Pitt et Jonah Hill y sont excellents. ****

Recréant un fait divers véridique sur un homme faussement accusé de meurtre, Omar m’a tuer de Roschdy Zem offre à son ami Sami Bouajila un rôle vibrant, qui transcende tout simplement le long métrage. ***1/2

Remake d'un vieil opus britannique des années 1940, Brighton Rock de Rowan Joffe est un film noir sur les déboires d'un jeune mafioso. La réalisation y est excellente, mais l'histoire s'éparpille avant la fin. ***

Une décennie après son délicieux Titus, Julie Taymor adapte à nouveau Shakespeare au grand écran. Superbe trip visuel, The Tempest ne convainc pourtant qu'à moitié, l'intrigue étant particulièrement relâchée. **1/2

Jason Statham, Clive Owen et Robert De Niro n'arrivent pas à sauver Killer Elite de Gary McKendry de la banalité. Reste quelques scènes d'actions, efficaces à souhait. **1/2

Anna Faris fait tout pour trouver le prince idéal dans What’s Your Number ? de Mark Mylod, une comédie vulgaire et attendue qui fait tout de même sourire en quelques occasions. C'est déjà plus qu'espéré. **1/2

FIlm du jour: The Getaway (1972)

Oublions tout de suite l'horrible remake qui mettait en vedette Alec Baldwin et Kim Basinger et redécouvrons The Getaway, ce film d'action drôle et mouvementé de Sam Peckinpah où Steve McQueen et Ali MacGraw tentent de sauver leur peau après un vol de banque qui tourne mal. Le récit élégant, divertissant et magnifiquement mis en scène mélange un romantisme exacerbé à plusieurs scènes très violentes pour donner quelque chose d'explosif, peut-être pas mémorable mais néanmoins d'un grand pouvoir d'évocation sur ce rêve américain et ce culte du roi dollar. On imagine déjà la reprise du 21e siècle avec toute l'équipe de Drive... ***1/2

lundi 9 janvier 2012

Film du jour: Andrei Rublev

Rien de mieux pour commencer la semaine que Andrei Rublev, le chef-d'oeuvre d'Andreï Tarkovski qui est à la fois un des plus beaux films du septième art et un des plus difficiles à regarder. Avec ses longs plans, sa construction qui est tout sauf chronologique, ses dialogues espacés, son rythme lent et sa durée de près de 3h30, il faut être en forme avant de prendre part à ce marathon. Le cinéphile courageux sera pourtant récompensé d'un opus majestueux sur la quête de sens d'un artiste, entre beautés et tragédies. Une fascination de tous les instants se développe rapidement et elle ne s'effacera pratiquement jamais, faisant couler les larmes lors de cette finale inoubliable qui rappelle tous les bienfaits du travail d'une vie. Une odyssée à prendre au moins une fois dans sa vie, et il est tout à fait possible d'attendre le bon moment et les bonnes dispositions pour vivre une expérience qui est rien de moins que sacrée. *****

dimanche 8 janvier 2012

Film du jour: Titus

L'adaptation de cette pièce de Shakespeare par Julie Taymour révèle presque de l'exploit. Il est si rare de voir les écrits de Titus transposés au cinéma, et encore moins selon une version aussi originale et déstabilisante que celle-ci. Cette histoire de vengeance ressemble à un opéra rock où le sang coule à flot et où les scènes malsaines se succèdent. C'est barbare, politiquement incorrect et joyeusement absurde. Les fans de la première heure voudront peut-être passer leur chemin, mais certainement pas les cinéphiles adeptes de nouveautés et de sensations fortes. ***/2

samedi 7 janvier 2012

Les 5 meilleurs films d'exorcisme

Pour souligner la sortie de la médiocre production The Devil Inside, j'ai concocté une liste comprenant mes 5 films d'exorcisme préférés.

Oui, bien sûr, le classique The Exorcist y apparaît. Mais il figure en très bonne compagnie, avec des oeuvres moins connues.

Mon palmarès se trouve sur le site de Cineplex

Film du jour: Blackthorn

Il y a de très bons westerns qui passent complètement inaperçus, prenant généralement le chemin du cinéma maison. Après l'excellent Meek's Cutoff, c'est le sort qui attend Blackthorn. Dans cet intéressant film de Mateo Gil, Butch Cassidy est encore en vie et il aspire à une retraite dorée, étant obligé de revenir sous les feux des projecteurs pour aider un inconnu. De magnifiques paysages, une prestation solide de Sam Shepard et un scénario particulièrement intelligent est tout ce qui est nécessaire dans cette chronique lente et nostalgique sur les choix de vie. À essayer les froides soirées d'hiver, pour se réchauffer. ***1/2

Critique

vendredi 6 janvier 2012

Sorties de la semaine: Carnage, The Devil Inside

2012 débute très tranquillement avec la sortie de deux films: un excellent et un navet.

Il y a dans le coin droit l'hilarant Carnage de Roman Polanski qui est inspiré d'une pièce de Yasmina Reza et qui porte sur une rencontre qui dégénère entre deux couples. Le ton alerte, la mise en scène fine, les répliques acerbes et le jeu formidable des quatre vedettes font de cette critique sociale une oeuvre à voir absolument. Le rire aura rarement été aussi présent que lorsque Kate Winslet, Christoph Waltz, John C. Reilly et Jodie Foster sont réunis dans la même pièce.

Dans le coin gauche se trouve The Devil Inside de William Brent Bell, un énième récit sur la possession d'un corps, qui ressemble à une copie de qualité inférieure de The Last Exorcism. Tout dans cette production fait défaut: les acteurs sont mauvais, les situations ne font pas peur, le long métrage se prend terriblement au sérieux et la première heure est tout simplement indigeste. De quoi vouloir se faire rembourser le plus rapidement possible ou faire comme le public lors de l'avant-première: huer en choeur à la tombée du générique.

Film du jour: Saint (Sint)

Il n'y a rien de pire qu'on bon concept qui ne remplit pas toutes ses promesses. C'est le cas de Saint (Sint) de Dick Maas où Saint Nicolas tue et assassine des enfants! Ce qui aurait dû être un gros plaisir coupable macabre et ensanglanté devient un banal film d'horreur ni très drôle ni très épeurant. L'ensemble se perd en longueurs et en répétitions, lassant du coup son spectateur. Dommage. **

Critique 

jeudi 5 janvier 2012

Les 5 films québécois les plus attendus de 2012

En complément à notre post d'hier sur les longs métrages les plus attendus de 2012, voici cinq sélections québécoises qui semblent prometteuses.

Mes choix se trouvent sur le site de Cineplex et ils comprennent les derniers films de Bernard Émond, Podz et Xavier Dolan.