Entrevue Charlotte Gainsbourg: Les passagers de la nuit

Cela fait des mois qu'un aussi beau film français n'a pas pris l'affiche dans les salles du Québec. En attendant de pouvoir découvrir Les passagers de la nuit, voici mon entrevue avec sa vedette Charlotte Gainsbourg.

Film du jour: Apples

Doux et harmonieux, Apples de Christos Nikou relate l'existence nouvelle d'un amnésique. Combinant le drame mélancolique à la comédie décalée, ce récit au rythme laborieux prend son temps avant de dévoiler ses charmes. Laissant tout le temps de l'analyser sur le plan politique, comme cette Grèce obligée d'écouter les instructions d'instances «supérieures» et qui désire seulement se reconnecter sur elle-même, ce présent qui permet de renaître. Puis vient une vague d'humanité qui rend l'âme plus légère et les yeux tristes. Au cinéma ce vendredi. ***

Film du jour: Tolo Tolo

Immense succès en Italie où il a battu tous les records, Tolo Tolo de et avec Checco Zalone est une farce sur un homme imbu de lui-même qui finit par se retrouver avec des migrants. De l'humour inégal à l'interprétation qui laisse à désirer, en passant par la réalisation accessoire et un scénario qui ne fait pas dans la demi-mesure, cette charge éléphantesque finit par se court-circuiter à mi-chemin. Au cinéma ce vendredi. **1/2

Film du jour: No Time to Die

Pour son dernier tour de piste dans la peau de 007, Daniel Craig la joue vulnérable, alors que le scénario de No Time to Die embrasse un romantisme et une sentimentalité un peu embarrassante. Malgré tout, le film fonctionne à plein régime tant la mise en scène de Cary Joji Fukinaga est maîtrisée et les scènes d'action spectaculaires. De quoi racheter la trop longue durée de l'entreprise et la présence fade de Rami Malek en méchant de service. ***1/2

Film du jour: Gilda

Il ne faut parfois qu'une présence pour ensorceler complètement un long métrage. C'est le cas de Gilda (1946) de Charles Vidor, un film noir drôle et efficace qui devient immense grâce à Rita Hayworth. Dès sa première apparition (et quelle apparition!), la sensualité est décuplée, ne se relâchant jamais. Le récit n'est pas le plus ténu et il manque de mystère, sauf qu'il enivre complètement. ****

La brigade (Critique)

Une chef qui rêve d'ouvrir son propre restaurant est confrontée à la réalité des jeunes migrants dans La brigade, un feel-good movie signé Louis-Julien Petit (Les invisibles). Entre drame social et comédie populaire, le film a parfois de la difficulté à choisir. Ma critique est à lire sur Cinoche. **1/2

Film du jour: The Haunted Palace

Adapter Lovecraft au cinéma n'est jamais évident. Roger Corman s'en sort plutôt bien avec The Haunted Palace, un récit atmosphère gothique à souhait, où Vincent Price s'en donne à coeur joie. Cela n'empêche pas le film de sentir un peu incomplet, autant au niveau de son histoire que de la psychologie limitée des personnages. ***

Elvis (critique)

Baz Luhrmann qui s'offre un biopic sur Elvis Presley dans son style habituel. Cela donne un film spectaculaire, aussi divertissant qu'essoufflant, qui se découvre avec plaisir surtout pour son esthétisme visuel. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***

Film du jour: Compétition officielle

Se déroulant dans le merveilleux monde du cinéma, Compétition officielle de Mariano Cohn et Gaston Duprat est une satire pétrie de clichés sur une réalisatrice incomprise, une star imbue d'elle-même et un acteur de théâtre qui casse son sucre sur le dos du public avide de divertissement. Pour la subtilité, il faudra repasser. Les performances de Penélope Cruz, Antonio Banderas et Oscar Martinez rendent cependant le tout regardable, alors que d'agréables touches d'humour font oublier la réalisation monocorde. ***

The Black Phone (critique)

Ethan Hawke campe un méchant inoubliable dans The Black Phone. Dommage que le film n'est pas aussi mémorable que sa prestation. Ma critique est à lire sur le site de La Presse. ***

Film du jour: Sam

Lauréat du prix du public à la dernière cérémonie des Iris, Sam de Yan England débute comme un banal film de natation (on est loin de Nadia Butterfly) avant de se transformer en drame psychologique sur le regret, le deuil et la maladie. Malgré une performance sentie de la plupart des interprètes, il est difficile de prendre au sérieux le tout tant le scénario ne fait aucun sens. Comme comédie involontaire, il ne s'est rien fait de plus drôle au Québec depuis plusieurs années. *1/2

Entrevue François Cluzet (La brigade)

Omniprésent sur les écrans de cinéma depuis plusieurs décennies, François Cluzet est à l'affiche ce vendredi dans La brigade, où il interprète le directeur d'un foyer d'accueil pour jeunes brigands. Je l'ai rencontré plus tôt cette année et mon entrevue est à lire sur le site de Cinoche. 

Film du jour: October Sky

Passé inaperçu à sa sortie en 1999, October Sky de Joe Johnston mérite d'être redécouvert. Il s'agit d'un récit d'apprentissage classique mais touchant et de grande qualité sur un fils qui rêve d'étoiles au lieu d'aller travailler dans la mine de son père. La recréation d'époque sonne juste, tout comme la confrontation entre Jake Gyllenhaal et Chris Cooper. Dommage que la conclusion, sirupeuse et manipulatrice, finit par détruire presque tout le charme en place. ***

Film du jour: Robinson Crusoé on Mars

C'est toute une aventure que propose Robinson Crusoe on Mars. Sorti en 1964, ce film tourné en Technicolor et en Techniscope en met plein la vue avec ses délires bizarroïdes et ses incohérences qui font sourire. De quoi agrémenter cette série B qui traîne sérieusement en longueur et qui ne méritait peut-être pas d'être distribuée chez Criterion. ***

Film du jour: Here Are the Young Men

Campé à Dublin, Here Are the Young Men (2020) de Eoin Macken est un récit d'initiation comme les autres sur des adolescents mal dans leur peau qui multiplient les mauvaises décisions. Scénario douteux, mise en scène m'as-tu-vu, personnages monolithiques: il n'y a vraiment rien à sauver, si ce n'est une agréable trame sonore et Anya Taylor-Joy qui vole instantanément la vedette au trio masculin en place. **

Film du jour: Oslo, 31 août

Bien avant Julie (en 12 chapitres), Joachim Trier avait réalisé Oslo, 31 août (2011), son oeuvre phare sur le mal-être de la jeunesse déjà trop usée, qui erre dans la ville en quête de repère. Plus sombre (normal, il s'agit d'une relecture du Feu follet) et plus riche, le récit qui démarre lentement finit par hanter et aller droit au coeur, lors d'une seconde partie d'un grand pouvoir d'évocation. ****

Film du jour: Wife of a Spy

Notamment écrit par Ryusuke Hamaguchi (Drive my Car), Wife of a Spy permet à Kiyoshi Kurosawa de parler à nouveau de dualité et de secrets enfouis. Il le fait sur les axes historiques (un espion qui trompe sa nation pendant la Seconde Guerre mondiale) et sentimentaux (une femme qui sent que son mari se détourne d'elle pour quelqu'un d'autre), au détour d'une intrigue riche et touffue, parsemée de mises en abyme et de faux semblants à la Hitchcock. La démonstration glaciale n'est peut-être pas la plus rythmée, mais elle bénéficie d'une mise en scène fascinante, qui utilise à bon escient sa photographie 8K qui rend les textures si lumineuses. ***1/2 

Spiderhead (critique)

Alors que Top Gun: Maverick est toujours à l'affiche, son réalisateur Joseph Kosinski rapplique déjà avec un nouveau film. Le récit de science-fiction Spiderhead n'est toutefois pas à la hauteur de son talent, sabotant plusieurs bonnes idées. Ma critique est à lire sur le site de La Presse. **1/2

Film du jour: Arsenault & fils

Vivement le retour de Rafaël Ouellet au cinéma! Surtout que Arsenault & fils s'apparente à son excellent Camion. L'approche s'avère toutefois bien différente. Ce nouveau film cherche à ratisser un public plus large (l'effet Norbourg), s’apparentant parfois à une télé-série concentrée en moins de deux heures qui multiplie les personnages et les sous-intrigues pas toujours bien développées. L'interprétation de premier ordre de comédiens aguerris n'empêche pas le script de multiplier les clichés et la réalisation, quoique efficace à ses heures, de flirter avec le téléfilm. En salle. **1/2

Film du jour: Cher Jackie

Documentaire sur la première communauté noire de Montréal, Cher Jackie de Henri Pardo enchante autant par la tenue de ses intervenants que celle de ses archives, enrobant le tout dans un noir et blanc séduisant. L'ensemble pourrait paraître classique et la voix off redondante, mais il s'agit d'un ouvrage généralement touchant et révoltant. Au cinéma. ***

The Phantom of the Open (critique)

Mark Rylance est un grand acteur. À tel point qu'il éclipse souvent les films dans lequel il joue. C'est encore le cas dans The Phantom of the Open, une histoire vraie sympathique mais oubliable sur un homme qui a marqué son sport. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***

Film du jour: Une histoire d'amour et de désir

C'est un magnifique et sensuel récit d'initiation que propose Leyla Bouzid avec Une histoire d'amour et de désir. Non seulement ce très beau film émoustille en rapprochant des jeunes gens très différents, mais il traite de thèmes importants (moeurs, culture, sexe, masculinité) rarement abordés de cette façon. Les deux acteurs sont superbe de délicatesse et la mise en scène constamment attentive aux fluctuation des coeurs et des sens. Définitivement la plus belle sortie cinéma de la semaine. ****

Film du jour: Boisbouscache

Comment se fait-il qu'une forêt québécoise ne soit pas accessible à tous? C'est le sujet de Boisbouscache de Jean-Claude Coulbois, un documentaire enrageant sur la mainmise de quelques individus au détriment du bien commun. Bien documenté et parsemé de témoignages éclairants, le récit passionne même s'il manque de tonus sur le plan cinématographique (cela dit, le territoire est bien mis en valeur par la photographie) et qu'il se veut plutôt didactique. Au cinéma dès vendredi. ***

Film du jour: The Lovebirds

Renouant avec le réalisateur Michael Showalter après le succès de The Big Sick, l'acteur Kumail Nanjiani entraîne cette fois Issa Rae dans une virée hors de l'ordinaire. Beaucoup moins réussi, The Lovebirds (2020) s'apparente à une multitude de sketchs de qualité très variable, hilarant lorsque l'irrésistible duo peut improviser et beaucoup plus terne dans ses détours policiers et meurtriers. **1/2

Film du jour: Et dieu... créa la femme

Sorti en 1956, Et Dieu... créa la femme de Roger Vadim a créé le scandale avec ses scènes osées, en plus d'établir Brigitte Bardot comme sex-symbol. Voilà une oeuvre ambiguë, pas tant sur le plan cinématographique (cela n'a jamais été très bon malgré quelques passages plus relevés) qu'au niveau des thèmes, qui souhaitent l'émancipation de la femme et qui, ultimement, revient au bercail après trois, quatre claques... Reste ce désir de changer les choses, de jouer avec les mentalités et le patriarcat. ***

Film du jour: Grandeur et décadence d'un petit commerce de cinéma

Commandé pour la télévision, Grandeur et décadence d'un petit commerce de cinéma (1986) permet à Jean-Luc Godard de parler de la mort et du cinéma, autant par l'entremise de ses mises en abîmes que ses hommages (notamment à François Truffaut qui est personnifié par Jean-Pierre Léaud). Le travail sur les mots et la forme force l'admiration, et s'il y a ses transgressions habituelles, elles sont accompagnées par un surplus de poésie et quelques plans réellement magnifiques. ***1/2

Film du jour: En route!

Premier long métrage de Panah Panahi, En route! arrive à être en phase avec le cinéma iranien (et ses longues virées en voiture) et celui de son célèbre patriarche tout en s'en affranchissant. Les thèmes politisés et familiaux sont traités avec un lyrisme et un humour particulièrement rafraîchissant. L'ensemble de la distribution s'avère excellente (mention spéciale au jeune garçon) et les décors particulièrement époustouflants. Facilement la plus belle sortie cinéma de la semaine. ***1/2

Sorties au cinéma: Pas d'chicane dans ma cabane! (critique)

 

Depuis la disparition des mythiques Contes pour tous, le public préadolescent québécois semble avoir été délaissé par le cinéma québécois. Au moins, il y a encore des films pour eux qui prennent l'affiche, comme Pas d'chicane dans ma cabane! Ma critique de ce sympathique long métrage est à lire sur Cinoche. ***

Film du jour: Maison de retraite

L'art de saboter un sujet en or. C'est le cas de Maison de retraite de Thomas Gilou, qui n'en a que faire de sa riche thématique sociale (le sort des personnages du troisième et du quatrième âge), y préférant une avalanche de gars puérils et douteux. C'est à se demander ce que Gérard Depardieu est venu gagner dans toute cette galère. Au cinéma. **

Film du jour: Le lac des hommes

Chasse et masculinité font bon ménage dans Le lac des hommes, un documentaire tendre et touchant de Marie-Geneviève Chabot sur la solitude et les secrets de famille. Le sujet a beau être éprouvé et traité en surface, une sérénité certaine ressort de cette oeuvre calme, toute en intimité. Au cinéma dès demain ***

Film du jour: Tendre et saignant

Bouffe et duo mal assortis. Les clichés perdurent dans Tendre et saignant de Christopher Thompson, une comédie sentimentale éculée et sans grand intérêt où l'on ne croit même pas en la chimie entre Géraldine Pailhas et Arnaud Ducret. Si en plus l'humour tombe à l'eau, on ne se retrouve avec rien de très comestible. Au cinéma ce vendredi. **

Les films québécois de l'été

L'été cogne à la porte. Comme toujours, le cinéma québécois proposera plusieurs oeuvres pour tous les goûts. Pour le journal Métro, j'ai concocté une liste de titres à ne pas manquer. C'est à lire ici.

Film du jour: Letters Home

Il y a de nombreux liens à établir entre la cinéaste Chantal Akerman et la romancière Sylvia Plath. Lorsque la première filme une pièce de théâtre retraçant la correspondance de la seconde avec sa mère dans Letters Home (1986), cela ne peut que donner une oeuvre forte et mélancolique sur la mainmise du patriarcat. Le traitement s'avère d'une modernité cinématographique et les comédiennes - Delphine et Coralie Seyrig - s'investissent totalement. ****

Film du jour: Miracle

Le cinéma roumain est un des plus tordus de la planète. C'est le cas de Miracle de Bogdan George Apetri, qui suit tour à tour une religieuse et un policier dans des quêtes qui les dépasse. D'une belle synchronicité, le récit impressionne par sa mise en scène fluide et contrôlée. Bien que l'histoire s'accroche quelque peu les pieds dans sa dernière partie, elle captive aisément jusqu'à un dernier plan sidérant qui glace littéralement le sang. À découvrir via Film Movement. ***1/2  

Gala Québec Cinéma: Prédictions et choix personnels

C'est ce soir que se déroule «nos Oscars»: le Gala Québec Cinéma. Pour l'occasion, voici mes prédictions et choix personnels pour les prix Iris...

Meilleur film

Prédiction: Les oiseaux ivres

Choix: Les oiseaux ivres

Meilleure réalisation

Prédiction: Les oiseaux ivres

Choix: Les oiseaux ivres

Meilleur scénario

Prédiction: Les oiseaux ivres

Choix: Les oiseaux ivres

Meilleur premier film

Prédiction: Beans

Choix: Sin La Habana

Meilleure interprétation féminine - Premier rôle

Prédiction: Hélène Florent (Les oiseaux ivres)

Choix: Hélène Florent (Les oiseaux ivres)

Meilleure interprétation masculine - Premier rôle

Prédiction: Sylvain Marcel (Aline)

Choix: Robert Naylor (Le bruit des moteurs)

Meilleure interprétation féminine - Rôle de soutien

Prédiction: Hélène Florent (Maria Chapdelaine)

Choix: Marine Johnson (Les oiseaux ivres)

Meilleure interprétation masculine - Rôle de soutien

Prédiction: Claude Legault (Les oiseaux ivres)

Choix: Claude Legault (Les oiseaux ivres)

Révélation de l'année

Prédiction: Sara Montpetit (Maria Chapdelaine)

Choix: Sara Montpetit (Maria Chapdelaine)

Meilleure distribution des rôles

Prédiction: L'arracheuse de temps

Choix: Les oiseaux ivres

Meilleure direction artistique

Prédiction: Maria Chapdelaine

Choix: Les oiseaux ivres

Meilleure direction de la photographie

Prédiction: Les oiseaux ivres

Choix: Nulle trace

Meilleur son

Prédiction: Sin La Habana

Choix: Les oiseaux ivres

Meilleur montage

Prédiction: Norbourg

Choix: Les oiseaux ivres

Meilleurs effets visuels

Prédiction: L'arracheuse de temps

Choix: Maria Chapdelaine

Meilleure musique originale

Prédiction: Maria Chapdelaine

Choix: Les oiseaux ivres

Meilleurs costumes

Prédiction: L'arracheuse de temps

Choix: Maria Chapdelaine

Meilleur maquillage

Prédiction: L'arracheuse de temps

Choix: Les oiseaux ivres

Meilleure coiffure

Prédiction: L'arracheuse de temps

Choix: Maria Chapdelaine

Meilleur film documentaire

Prédiction: Dehors Serge dehors

Choix: Archipel

Meilleure direction de la photographie - Film documentaire

Prédiction: Comme une vague

Choix: Comme une vague

Meilleur montage - Film documentaire

Prédiction: Comme une vague

Choix: Archipel

Meilleure musique originale - Film documentaire

Prédiction: Seuls

Choix: Archipel

Meilleur son - Film documentaire

Prédiction: Comme une vague

Choix: Archipel

Meilleur court métrage - fiction

Prédiction: Les grandes claques

Choix: Les grandes claques

Meilleur court métrage - animation

Prédiction: Mauvaises herbes

Choix: Pas de titre

Meilleur court métrage - documentaire

Prédiction: Y'a des fois où j'aimerais me trouver sur une île déserte

Choix: The Truss Arch

Prix du public

Prédiction: Le guide de la famille parfaite

Choix: Les oiseaux ivres

Film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec

Prédiction: Aline

Choix: Aline

Film du jour: Fortune Favors Lady Nikuko

Présenté à Fantasia et aux Sommets du cinéma d'animation, Fortune Favors Lady Nikuko d'Ayumu Watanabe est un dessin animé charmant sur une mère hors de l'ordinaire et sa fille qui ne lui ressemble pas. Les situations cocasses et imprévisibles, ainsi que la folie de l'animation, compensent pour des personnages qui manquent de consistance et une propension à tout surjouer, que ce soit le rire et l'émotion. Présenté aujourd'hui, demain et le 9 juin chez Cineplex. ***

Critique Coda: Life With Music

Patrick Stewart trouve un de ses meilleurs rôles en carrière dans Coda: Life With Music, un film qui n'est pas toujours à la hauteur de son talent. Ma critique est à lire sur le site de Cinoche.

Film du jour: Crimes of the Future (critique)

C'est un retour en forme pour David Cronenberg qui, par l'entremise de Crimes of the Future, semble revisiter l'ensemble de sa carrière. Ma critique est à lire sur le site de Cinoche. ***1/2

Entrevue David Cronenberg (Crimes of the Future)

David Cronenberg était à Montréal plus tôt cette semaine pour son nouveau film Crimes of the Future. J'ai pu le rencontrer et mon entrevue est à lire sur le site de Cinoche. 

Film du jour: A Chiara

Débutant dans le récit d'apprentissage gorgé de vie (on pense parfois à du Kechiche) tout en se terminant dans le film de mafia loin des clichés, A Chiara de Jonas Carpignano traite du poids de la famille lors de sa quête d'émancipation et de liberté. Fascinante quoiqu'un peu longuette et inégale, cette excursion dans le destin d'une existence hors de l'ordinaire se sert de bases documentaires pour mieux explorer la fiction. Très soigné, l'ensemble est mené tambour battant par Swamy Rotolo, sublime dans son premier rôle à l'écran. Au cinéma dès demain. ***1/2

Entrevues Coda: Life With Music

Pour la sortie du film québécois Coda: Life With Music, je me suis entretenu avec son réalisateur Claude Lalonde, son scénariste Louis Godbout, et le grand acteur Patrick Stewart. Mon texte est à lire dans La Presse.

Film du jour: Mon père et sa mélancolie

Documentaire éminemment personnel, Mon père et sa mélancolie de Xiaodan Hen est à la fois une lettre d'amour à sa famille qu'un pensum sur la nécessité de protéger sa culture. Des intentions nobles qui se perdent toutefois dans ses répétitions et un rendu cinématographique inégal, alors que la musique appuyée prend vraiment trop de place. **1/2

Entrevue Monia Chokri (Babysitter)

Après La femme de mon frère, Monia Chokri revient avec Babysitter, une seconde réalisation encore plus riche et soignée que la précédente, qui traite de thèmes importants par l'entremise du conte. Je me suis entretenu avec la cinéaste québécoise et mon entrevue est à lire dans le présent numéro de Ciné-Bulles. ***1/2

Film du jour: Casa de Lava

Sans Casa de Lava (1994), Pedro Costa n'aura jamais été le grand réalisateur qu'il est aujourd'hui. C'est dans cette variation de I Walked with a Zombie de Jacques Tourneur qu'il a découvert que la narration l'intéressait peu (elle est d'ailleurs un peu floue et pas toujours bien contrôlée), préférant s'attarder au sort de ces corps en mouvement qui errent dans des lieux chargés de sens. Visuellement splendide, cette ode politisée ne manque pas de mystères, développant un rythme indolent qui devient de plus en plus obsédant. ***1/2