lundi 30 septembre 2019

Les meilleurs films de septembre

En cette dernière journée de septembre 2019, revenons sur les meilleurs films du mois...

- Un grand voyage vers la nuit

- Ad Astra

- Soleils noirs

- Honeyland

- Ceux qui travaillent

- Fondations

Film du jour: The Addams Family

Célèbre série qui est née dans le New Yorker, The Addams Family se verra bientôt décliné au cinéma dans une animation. Sa version la plus connue demeure toutefois le film que Barry Sonnenfeld a réalisé en 1991. Amusant sans être mémorable, ce long métrage distille un plaisir certain, gracieuseté d'une distribution impeccable (Anjelica Huston, le regretté Raoul Julia, Christina Ricci...). L'histoire ne casse peut-être rien, mais elle est enrichie de trouvailles souvent savoureuses. ***

dimanche 29 septembre 2019

Les films préférés de... Onur Karaman

Né en Turquie et installé au Québec depuis l'âge de huit ans, Onur Karaman a réalisé La ferme des humains et Là où Atilla passe. Je l'ai rencontré pour la sortie du Coupable (mon entrevue) et je lui ai demandé quels étaient ses films (ou cinéastes, dans ce cas-ci) préférés...

« Stanley Kubrick. Il m'a épaté. Barry Lyndon est un film que j'ai adoré. 2001: A Space Odyssey aussi, qui était un film qui posait plus de questions qu'il ne donnait de réponses. Des films comme ça.

Aussi plus récemment, des réalisateurs comme Scorsese qui maîtrise la fluidité de l'histoire et qui t'hypnose. Alfred Hitchcock aussi. Et puis Terrence Malick, avec sa poésie. J'essaye de converger vers ces quatre réalisateurs. Mais à ma manière. »

Film du jour: Shorts

Entre deux films violents bourrés d’hémoglobine et de testostérone, Robert Rodriguez aime bien faire une pause en concoctant des longs métrages qui s’adressent directement aux enfants. C’est ce qu’il fait dans Shorts, une fable encore plus allumée et divertissante que son triptyque Spy Kids qui offrira un bonheur instantané à quiconque est âgé de six ans d'âge mental.

Dans une ville bizarre contrôlée par un riche mégalomane (James Spader) qui cherche à améliorer sa dernière invention, la présence d’une pierre magique exauçant des vœux va créer de nombreux tumultes. Cela va permettre à Toe (Jimmy Bennett) de se faire des amis, à son camarade de classe Loogie (Trevor Gagnon) de manifester le moindre de ses désirs et à Nose (Jake Short) d’être surpris par son occupation principale : se jouer dans le nez! Ce seront toutefois les adultes et les grandes personnes qui devront vivre avec les conséquences, ce qui implique des transformations inusitées et une course contre la montre pour sauver la petite localité.

Robert Rodriguez ne fait jamais rien comme les autres. Pour ce récit, qui rappelle encore une fois une bande dessinée sur l’acide, il a décidé de scinder plusieurs histoires indépendantes dans un processus non chronologique qui réserve son lot de surprises. En partant d’un synopsis plus ou moins inspirant, il s’est permis d’offrir de la fantaisie, de l’action et du rire au mètre cube, qui fera la joie des enfants, à tel point qu’ils exigeront rapidement une suite.

Contrairement à ce type de proposition à sens unique, les adultes ne seront jamais laissés de côté. Au contraire, ils risquent rapidement d’adhérer à ce fil conducteur si fou et original, qui traite de nombreux thèmes importants par la bande du second degré, tâchant de ne jamais faire trop la morale. L’humour, gentil et généralement inoffensif, fonctionne par ses répétitions et sa légèreté, son regard rafraîchissant et authentique sur des situations qui auraient facilement pu être traitées par le mauvais goût.

Bien que Rodriguez ne semble jamais être capable de réaliser un film qui se tient totalement de A à Z (il préfère continuellement juxtaposer des courts sketchs ou des idées qui nécessitent un développement limités, comme dans Planet Terror, Four Rooms, Sin City, etc.) et que cet essai peut s’essouffler avant la fin, il est impossible de remettre en question son esprit cinéphile. À l’instar de l’hilarant CJ7 de Stephen Chow, l’inspiration parfois kitch provient directement des années 1980, lorgnant autant vers les ouvrages de Joe Dante que les premiers travaux de Tim Burton (dont le flamboyant Beetlejuice), en plus d’avoir des corrélations avec le populaire Jumanji.

Sans parler de classique du genre, Shorts est le type de film que les parents aimeraient voir avec leur progéniture, et vice-versa. Il y a suffisant de magie et d’imprévisibilité pour ne pas voir le temps passer, et si la profondeur n’est pas toujours de mise, le metteur en scène est un expert du divertissement sans effet secondaire. Encore une fois, mieux vaut ne pas poser trop de questions et se laisser transporter dans une réalité parallèle, tellement plus amusante que celle de tous les jours. ***

samedi 28 septembre 2019

Sorties au cinéma: Pipe Dreams, Vivre à 100 milles à l'heure, Celle que vous croyez, Judy, Amoureuses, The Tony Alva Story

Septembre se termine un peu mollement, alors qu'aucune nouveauté au cinéma sort réellement du lot.

Pipe Dreams: La plus convaincante est ce sympathique documentaire sur des concours d'orgue. La construction classique est animée par la musique de qualité et ses intervenants dévoués. Cela donne le goût d'assister à une de ces cérémonies! ***

Vivre à 100 milles à l'heure: Louis Bélanger renoue avec ses souvenirs d'enfance au sein de cette chronique gentille et prévisible, aux dialogues parfois trop appuyés, où l'humour et l'émotion peinent parfois à ressortir. Rien toutefois pour entacher le regard plein de sensibilité et de justesse de son auteur. ***

Celle que vous croyez: Sorte de Liaisons dangereuses des médias sociaux, le dernier long métrage de Samy Nebbou préfère le clinquant du suspense à la profondeur du drame psychologique. Juliette Binoche et le sujet d'actualité méritait mieux. **1/2

Judy: Difficile de faire plus conventionnel que ce biopic de Rupert Goold sur la grande Judy Garland. Oui, Renée Zeellweger est médusante dans le rôle titre (même si elle en fait trop), mais le film comporte peu de moments vraiment intéressants pour la mettre en valeur. Au moins il y a ces fabuleuses chansons qui ne laissent pas indifférents. **1/2

Amoureuses: Réaliser un documentaire sur les moniales de Berthierville est une excellente idée. Malheureusement, l'effort superficiel de Louise Sigouin enterre le sujet du silence (le monastère est supposé être un oasis de paix) par une surabondance de mots, n'arrivant pas à être suffisamment cinématographique pour laisser la poésie triompher. Puis il y a cette introduction et conclusion, beaucoup trop explicative. **

The Tony Alva Story: Le roi du skate méritait un documentaire à son effigie. Mais peut-être pas celui-ci qui passe son temps à le louanger pendant près d'une heure. Le montage a beau être dynamique, on n'y apprend pas grand-chose de nouveau. **

Film du jour: Inside Man: Most Wanted

Une suite à Inside Man sans Spike Lee, Denzel Washington et Clive Owen? Quelle drôle d'idée que ce Most Wanted de MJ Bassett. (Universal)

C'est quoi? Un négociateur et une agente du FBI doivent s'allier afin de contrer une prise d'otages.

C'est comment? Les amateurs de séries B bien huilées risquent de passer un moment satisfaisant.

Et pourtant? Il n'y a rien au niveau du scénario, de la mise en scène ou de l'interprétation qui permet à ce long métrage de sortir du lot.

Techniquement? Le soin apporté aux images et aux pistes audio demeurent constant.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Il n'y a aucun bonus.

Au final? Totalement inutile, cette suite n'est qu'un dérivé sans âme qui tente d'exploiter une licence connue. Bien que regardable, l'ensemble laisse complètement indifférent. **

vendredi 27 septembre 2019

Entrevue: Celle que vous croyez

Juliette Binoche brille dans Celle que vous croyez, le nouveau film de Safy Nebbou (L'autre Dumas, L'empreinte de l'ange). Je me suis entretenu avec le réalisateur français et mon entrevue se trouve dans les pages du journal Métro d'aujourd'hui.

Film du jour: Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)

Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) est le film qui a permis à Arnaud Desplechin de s'élever parmi les meilleurs cinéastes de son époque. En puisant à fond dans une fibre romanesque propre à Truffaut et littéraire près de Joyce, il offre un condensé majestueux de la jeunesse, de ses hésitations et de ses possibilités, réunissant la crème de la crème des jeunes acteurs des années 90 (Amalric, Devos, Denicourt, Salinger, Balibar...) pendant trois irrésistibles heures de cinéma à la française, verbeux et nécessaire à la fois. ****

jeudi 26 septembre 2019

Entrevue Matthias & Maxime

Le film Matthias & Maxime de Xavier Dolan ne prend pas l'affiche avant le 9 octobre. Pour vous faire patienter, voici mon entrevue avec Gabriel D'Almeida Freitas, alias Matthias.

Film du jour: The Secret Garden

Splendide adaptation d'un roman mythique, la version de The Secret Garden qu'en a tiré Agnieszka Holland en 1993 est un joyaux sur le plan visuel, entraînant trois enfants dans un monde féerique. La noirceur des écrits a été conservée et si le récit n'est pas exempt de sentimentalisme collant, il s'avère intelligent dans sa façon de traiter du deuil et de sa renaissance nécessaire. ***1/2

mercredi 25 septembre 2019

Film du jour: Yesterday

Danny Boyle se mesure aux Beatles dans son nouveau film Yesterday. (Universal)

C'est quoi? Un jeune chanteur semble être la seule personne à se rappeler des Beatles.

C'est comment? L'idée de base est brillante, comportant de nombreux flashs ingénieux qui en feront sourire plus d'un.

Et pourtant? Dommage que l'histoire d'amour prenne toute la place. Himesh Patel ne fait pas le poids aux côtés de la lumineuse Lily James (dont le rôle peut paraître rétrograde).

Techniquement? Les pistes sonores immersives sont au service des nombreuses pièces légendaires.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les suppléments comprennent notamment une introduction et une conclusion différente, des scènes supprimées (avec encore plus de chansons!), un bêtisier, des segments sur l'apport du chanteur Ed Sheeran et de l'humoriste Kate McKinnon, une piste de commentaires du réalisateur et du scénariste Richard Curtis, etc.

Au final? Sans nécessairement se forcer au niveau de sa mise en scène, Danny Boyle opte pour un divertissement léger et romantique, agréable à ses heures et vite oublié. Cela aurait pu être pire... et bien mieux. ***

mardi 24 septembre 2019

Entrevue Vivre à 100 milles à l'heure

Après sa comédie ludique Les mauvaises herbes, Louis Bélanger retourne avec Vivre à 100 milles à l'heure au cinéma doux-amer, dans la veine de son marquant Gaz Bar Blues. Je me suis entretenu avec le cinéaste québécois et mon entrevue se trouve sur le site du VOIR.

Film du jour: Local Hero

Disponible en Criterion à partir d'aujourd'hui, Local Hero (1983) est un savoureux conte de Bill Forsyth sur un Américain qui tente d'acheter une île à ses habitants afin de construire une raffinerie de pétrole. À partir d'un postulat réaliste et toujours d'actualité, le récit fourmille de trouvailles incroyables et de situations magiques, laissant béant par sa douce fantaisie, ses personnages attachants et ses paysages extraordinaires. ****

lundi 23 septembre 2019

Film du jour: Sauvage

Lauréat du Bayard d'Or de la Meilleure première oeuvre à Namur en 2018, Sauvage de Camille Vidal-Naquet est une oeuvre sans concession sur les désirs d'errance et d'amour d'un jeune prostitué. Filmé au plus près, bénéficiant d'une performance extraordinaire de Félix Martiaud, le récit observe sans juger, faisant ressortir la lumière des ténèbres. On en ressort secoué. Ce soir au Centre Phi. ***1/2 

dimanche 22 septembre 2019

Les films préférés de... Louise Archambault

Avec seulement trois films à son actif, la réalisatrice et scénariste Louise Archambault est parvenue à souffler un vent d'empathie sur le cinéma québécois, une sensibilité que l'on retrouve sur Gabrielle et Familia. Je l'ai rencontré pour la sortie de Il pleut des oiseaux (mon entrevue) et je lui ai demandé quels étaient ses films préférés...

« Il y a tellement de films qui ont été importants pour moi. Le film qui reste et qui m'interpelle beaucoup est Persona de Bergman. Par la thématique, les personnages. Ce n'est pas tout noir ou tout blanc, même si c'est un film en noir et blanc. La beauté de l'image. Il y a vraiment quelque chose de très fort, qui traverse le temps très bien.

Il y a aussi A Women Under Influence de Cassavetes, qui me bouleverse à chaque fois.

Et puis Mauvais sang de Leos Carax, qui m'a donné le goût de faire du cinéma. »

Film du jour: The Birds

La Cinémathèque québécoise présente aujourd'hui The Birds, le chef-d'oeuvre d'Alfred Hitchcock. Souvent oublié dans la courte liste des films les plus effrayants du septième art, il s'agit d'un tour de force dans sa façon d'élaborer le suspense, qui part de presque rien avant de faire frisonner et traumatiser. Puis il y a sa lecture psychanalytique qui est tout simplement passionnante, sur cette mère qui ne veut surtout pas se faire ravir son fils chéri par une séduisante étrangère... *****

samedi 21 septembre 2019

Sorties au cinéma Ad Astra, Honeyland, Le cygne de cristal, Alexandre le fou, Symphonie en aquamarine, Fourmi, Rambo - Last Blood

Les aventures incroyables sont nombreuses à prendre l'affiche au cinéma cette semaine.

Ad Astra: Cela commence dans l'espace avec cet immense opus de James Gray, qui montre une nouvelle facette du talent de Brad Pitt. Un mythe grec à la fois épique et intimiste, lancinant et hypnotisant, à voir de tourte urgence. ****

Honeyland: Ce fascinant documentaire sur une apicultrice dans les Balkans offre des images à couper le souffle et un lyrisme qui naît progressivement, au fil du rythme des saisons. S'il faut un certain investissement du spectateur, il sera largement récompensé par une oeuvre unique. ***1/2

Le cygne de cristal: La jeune actrice Alina Nasibullina est incroyable dans ce drame de Darya Zhuk qui raconte le périple difficile d'une DJ dans sa Biélorussie natale. La première partie pleine d'énergie éclipse aisément la seconde, un peu plus terne. ***

Alexandre le fou: C'est un documentaire émouvant mais un peu brouillon sur la santé mentale que propose Pedro Pires. Très cinématographique dans son approche, l'effort suit un homme «différent» dans ses errances et ses questionnements existentiels, familiaux et amoureux. ***

Symphonie en aquamarine: Autant les images de cet essai musical de Dan Popa sont magnifiques, autant sa narration et son scénario entravent le récit, empêchant souvent la poésie de ressortir correctement. **1/2

Fourmi: C'est la traditionnelle histoire d’apprentissage que Julien Rappeneau filme au sein de ce long métrage sur un garçon talentueux au soccer et son père irresponsable. L'interprétation dégagée ne fait jamais oublier la réalisation conventionnelle et les bons sentiments à la tonne. **

Rambo - Last Blood: Sylvester Stallone tente à nouveau de réanimer un passé mort et enterré avec cette variation lourde et grotesque, ennuyante dans sa premier tronçon et stupidement violente par la suite. Vivement une meilleure conclusion aux aventures du héros des années 80. **

Film du jour: Chewdaism: Mordre dans le Montréal juif

Dans la continuité de leur série web, Jamie Elman et Eli Batalion proposent avec Chewdaism: Mordre dans le Montréal juif un tour de l'horizon des racines montréalaises juives par rapport à sa nourriture. Intéressantes mais didactiques, les informations ne sont jamais accompagnées d'un quelconque traitement cinématographique, alors que les commentaires qui tentent d'être drôles et ludiques tombent à l'eau plus souvent qu'autrement. Au moins l'ensemble fait saliver, ce qui est finalement bien peu. **

vendredi 20 septembre 2019

Entrevue Le cygne de cristal

Joli film plein de liberté, Le cygne de cristal permet à la talentueuse Alina Nasibullina de se démarquer dans un rôle coloré et attachant. Je me suis entretenu avec l'actrice russe lors de son passage à Montréal et mon entrevue se trouve dans les pages du journal Métro d'aujourd'hui.

Film du jour: The First King

Tourné entièrement en latin, The First King de Matteo Rovere s'avère une curiosité pour les amateurs de films d'action violents. (Well Go USA)

C'est quoi? Deux frères unis seront appelés à s'affronter pour assurer la survie de leur peuple.

C'est comment? Le contexte historique est fascinant, tandis que le soin esthétique demeure de chaque instant.

Et pourtant? L'ensemble est long, répétitif et pas aussi intéressant qu'espéré. Cela n'aide pas d'avoir des personnages aussi fades.

Techniquement? La photographie soignée est élevée par des images de grande qualité. Les enceintes audio ne manquent pas d'immersion.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray et un dvd. Les suppléments réunissent des bandes-annonces et un intéressant documentaire de 35 minutes sur le tournage.

Au final? Une fois passée la surprise de découvrir un long métrage entièrement en latin, le récit arpente des sentiers battus, succédant une scène d'action barbare à un autre affrontement musclé et ce, pendant plus de deux heures. Le résultat brutal, épique et spectaculaire se veut surtout d'une minceur abyssale. **1/2

jeudi 19 septembre 2019

Film du jour: Shaft (2019)

Samuel L. Jackson endosse à nouveau le mythique costume de Shaft dans ce nouveau volet de Tim Story qui s'est planté au box-office. (Warner)

C'est quoi? Un détective aide son fils à faire la lumière sur la mort suspecte d'un ami.

C'est comment? Le récit cherche à être le plus cool et décontracté possible, y arrivant presque grâce au talent de ses interprètes.

Et pourtant? Le scénario rétrograde, misogyne et homophobe fait sourciller. La mise en scène manque franchement de personnalité.

Techniquement? Les enceintes audio vibrent allègrement sous le bruit des balles et des mélodies accrocheuses.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les bonus réunissent un making-off classique, un intéressant documentaire en trois parties sur le mythe original, des scènes supprimées inutiles et un bêtisier.

Au final? Plus près du traditionnel film de flics aux antipodes que du Shaft légendaire des années 70, cette version ne peut que décevoir. **

mercredi 18 septembre 2019

Film du jour: Tetsuo: The Iron Man

Trois décennies après sa confection, Tetsuo n'a pas perdu de son pouvoir d'évocation. C'est que ce film culte et fauché de Shinya Tsukamoto semble aussi frais maintenant qu'à l'heure de sa confection. Imaginez si Cronenberg réalisait Iron Man en s'inspirant de Evil Dead II. C'est ce qui attend le cinéphile dans cette grande claque malsaine et hyperactive, qui séduit et irrite à la fois avec son magma d'idées, son rythme effréné et son humour tordu sur la conception humaine. Tout n'est pas toujours très digeste dans ce récit punk extrême, mais l'aventure ne ressemble à rien et elle sera difficile à oublier. Pour le meilleur comme pour le pire. ****

mardi 17 septembre 2019

Film du jour: Tattoo of Revenge

Disponible en vidéo sur demande, Tattoo of Revenge de Julian Hernandez est un suspense mexicain sur des femmes qui décident de se venger de leurs agresseurs. Non sans rappeler la célèbre série de livre The Girl with the Dragon Tattoo, le long métrage plonge dans une noirceur encore plus pénétrante. La mise en scène léchée en noir et blanc (parfois saupoudrée de couleurs) dotée de cadrages particuliers - en forme de vieilles photographies - ne fait pas oublier le rythme laborieux aux dialogues omniprésents qui s'échelonnent sur près de 2 heures 30 minutes, et ce ton tendancieux et manipulateur qui s'avère parfois contre-productif. **1/2

lundi 16 septembre 2019

John Wick: Chapter 3 (blu-ray)

Meilleur série de films d'action sur le marché, John Wick continue d'en mettre plein la vue avec un 3e chapitre endiablé. (Lionsgate)

C'est quoi? John Wick est en cavale, faisant l'impossible pour échapper à tous les assassins qui tentent de lui faire la peau.

C'est comment? Le récit se complexifie, proposant une horde de séquences explosives et un héros plus cool que jamais.

Et pourtant? Trop d'action finit un peu par tuer l'action.

Techniquement? Les enceintes audio regorgent de balles perdues, alors que les néons colorés saturent allègrement l'écran.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les bonus variés et généreux comportent des bandes-annonces et une multitude de segments sur des idées précises (la Grande Table, les méchants, les chiens cascadeurs, le cheval, la pièce transparente, etc.).

Au final? Futile et divertissant à souhait, ce nouvel épisode ravira à coup sûr les amateurs de la série. Vivement le 4e épisode!

Film du jour: Le golem

Il y a pratiquement un siècle, Paul Wagener et Carl Boese tournaient Le golem, un classique du cinéma expressionnisme allemand qui allait influencer Frankenstein et compagnie. Dans ce film de monstre où l'humanité n'est jamais loin, une créature de glaise censée protéger un peuple finit par se révolter par son créateur. Bien que la parabole puissante à saveur religieuse finisse dans le mélo, le cinéphile se retrouve tout de même avec avec une oeuvre exceptionnelle pour son époque (mention spéciale aux effets spéciaux et la qualité de l'interprétation), qui débute lentement avant d'éblouir lors de sa conclusion épique. ****

dimanche 15 septembre 2019

Les films préférés de... Pier-Philippe Chevigny

Oeuvrant pour l'instant dans le court métrage (Vétérane), le Québécois Pier-Philippe Chevigny vient de présenter au TIFF son nouveau film, La recrue. Je l'ai rencontré pour l'occasion (mon entrevue) et je lui ai demandé quels étaient ses films préférés... et ses inspirations principales.

« J'aime le cinéma social. Les frères Dardenne et Ken Loach sont des inspirations fortes. Mais c'est sûr que Abbas Kiarostami compte beaucoup pour moi. Pas mal tout son cinéma. Sa façon de filmer les enfants, la simplicité de la narration, l'empathie qui est dans tous ses films du début à la fin. C'est clairement un cinéma qui m'a beaucoup inspiré. »

Film du jour: Fear

Tourné pendant la dislocation de son mariage, Fear de Roberto Rossellini montre une Ingrid Bergman apeurée, victime de chantage et d'un époux jaloux. Mêlant surréalisme allemand et thriller hitchcockien, le récit volontairement répétitif s'avère une métaphore puissante de ce qui hante le cinéaste, peut-être plus qu'un objet de cinéma totalement réussi tant la finale déçoit royalement. ***1/2

samedi 14 septembre 2019

Sorties au cinéma: Official Secrets, Miles Davis - Birth of Cool, La fille du cratère, Il pleuvait des oiseaux, Hustlers, La grand-messe, The Goldfinch

Aucun film ne se démarque réellement parmi les nouvelles sorties de la semaine.

Official Secrets: Le plus «important» serait ce drame de Gavin Hood qui relate les combats d'une femme qui a tenté de prévenir l'invasion britannique en Irak. Le traitement académique de «qualité anglaise» n'enlève rien à la pertinence du sujet et de son actualité criante. ***

Miles Davis - Birth of Cool: Extrêmement conventionnel, ce documentaire instructif de Stanley Davis sur le grand musicien de jazz donne cependant le goût de redécouvrir l'ensemble de son oeuvre. On en aura donc pour des heures et des heures de plaisir. ***

La fille du cratère: Ce beau documentaire de Nadine Beaudet et Danic Champoux sur Yolande Simard Perrault est bercé par une jolie poésie et ce, même si l'ensemble manque parfois de direction et d'unité. ***

Il pleuvait des oiseaux: Louise Archambault (Gabrielle) fait un retour remarqué au cinéma avec cette fine fiction sur la marginalité et les secondes chances. La finesse de l'interprétation rachète un scénario qui ne fait pas toujours dans la dentelle. ***

Hustlers: Jennifer Lopez crève l'écran au sein de cette histoire vraie signée Lorene Scafaria, qui célèbre la solidarité féminine en se prenant pour Martin Scorsese. L'ensemble est divertissant à défaut d'être très profond. ***

La grand-messe: Ce documentaire un peu trop quelconque de Valéry Rosier et Méryl Fortunat-Rossi sur des amateurs du Tour de France semble parfois se retenir d'explorer à fond ses thèmes. Au moins il y a quelques rires à la Tati. **1/2

The Goldfinch: Le roman a peut-être remporté le prix Pulitzer, mais cette adaptation poussiéreuse de John Crawley ennuie royalement avec ses personnages bidimensionnels et ses situations alambiquées. **

Film du jour: Les deux anglaises et le continent

Présenté ce soir à la Cinémathèque québécois, Les deux anglaises et le continent est probablement le film le plus romanesque de François Truffaut, qui rappelle que l'amour fait mal. Reprenant à son compte le format du journal intime, le récit vieillot mais plein de classe va droit au coeur, séduisant longtemps après la fin du visionnement. ****

vendredi 13 septembre 2019

Entrevue La fille du cratère

En s'intéressant à Yolande Simard Perrault, la veuve du grand cinéaste Pierre Perrault, Nadine Beaudet et Danic Champoux proposent La fille du cratère, un joli et poétique documentaire sur l'amour et le territoire. Je me suis entretenu avec la coréalisatrice et mon entrevue se trouve dans les pages du journal Métro.

Film du jour: Freaks

Présenté au TIFF en 2018, Freaks de Zach Lipovski et Adam Stein est un intriguant film sur une fillette de 7 ans qui ne peut sortir de chez elle. Du thriller horrifique et psychologique, le récit se mute graduellement en une sorte de Logan canadien, ambitieux dans son scénario mais aux développements pas toujours concluants et aux effets spéciaux pitoyables. Reste une solide distribution (Emile Hirsch, Bruce Dern) au service de l'épatante jeune Lexy Kolker, ce qui ne sauve pas nécessairement la mise. Au cinéma dès aujourd'hui. **1/2

jeudi 12 septembre 2019

Entrevues Il pleuvait des oiseaux

Joli film sur les secondes chances, Il pleuvait des oiseaux marque le retour au cinéma de la cinéaste Louise Archambault, six années après son acclamé Gabrielle. Pour le Voir, je me entretenu avec la réalisatrice ainsi que l'acteur Gilbert Sicotte qui y interprète un ermite.

Film du jour: Riot Girls

Présenté toute la fin de semaine dans quelques salles de cinéma, Riot Girls de Jovanka Vickovic est un conte féministe apocalyptique et un peu simpliste sur deux adolescentes qui doivent affronter une méchante gang de sportifs. Enjoué dans sa façon d'épouser les codes de la bande dessinée, le récit à l'humour tonique s'essouffle malheureusement dans sa durée, manquant de carburant là où c'est le plus important. **1/2

mercredi 11 septembre 2019

The Dead Don't Die (blu-ray)

Jim Jarmsuch s'essaye au film de zombies avec The Dead Don't Die, qui a ouvert le dernier Festival de Cannes. (Universal)

C'est quoi? Des zombies se réveillent mystérieusement des cimetières, semant le chaos autour d'eux.

C'est comment? Voici une comédie pince-sans-rire irrésistible, aux situations imprévisibles et au casting exemplaire.

Et pourtant? La charge environnementale n'est pas très subtile et le rythme aurait pu être un peu plus soutenu.

Techniquement? Les images soignées et détaillées permettent d'avoir une bonne idée des teintes et des couleurs de l'horreur.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray et une copie numérique. Les bonus superficiels réunissent quelques vignettes (la fascination des comédiens pour le cinéaste, Bill Murray et les longs métrages de zombies, etc.) assez inégales.

Au final? C'est un Jarmush mineur mais truculent que l'on retrouve ici, qui s'offre un divertissement plein d'hémoglobine. Le premier visionnement peut laisser de glace, sauf que le second s'avère savoureux.

Ma critique complète

Film du jour: Soleils noirs

C'est un formidable documentaire sur le côté sombre du Mexique que propose Julien Elie avec Soleils noirs. En s'intéressant aux meurtres et aux disparitions de milliers de personnes, le long métrage éclaire surtout la lutte de ceux qui restent et qui ne veulent/peuvent pas oublier. Un travail de longue haleine jusqu'au bout de la nuit, orné d'une superbe photographie en noir et blanc. Impossible d'en ressortir indemne. ****

mardi 10 septembre 2019

Aladdin (2019) (blu-ray)

Les adaptations réelles de classiques animés de Disney vont bon train. Le dernier en liste est Aladdin.

C'est quoi? Un jeune homme et son singe doivent combattre un être diabolique afin de venir en aide à une princesse. Il est aidé dans sa quête par un génie.

C'est comment? Les inspirations indiennes sont les bienvenues et la réalisation vive de Guy Ritchie fait sourire.

Et pourtant? Les nombreux ajouts - dont de chansons - alourdissent considérablement le récit. L'interprétation y est inégale (Will Smith s'en sort bien en génie), tout comme la qualité des effets spéciaux.

Techniquement? Les images colorées sont attrayantes à souhait.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les bonus enjoués sont notamment composés de scènes supprimées, d'un bêtisier, d'aperçu sur les coulisses et le doublage, d'une pièce musicale inédite, etc.

Au final? Les fans de l'original risquent de crier au blasphème devant cette nouvelle version qui s'échelonne sur plus de deux heures. Les autres pourront peut-être passer un bon moment.

Film du jour: Raiders of the Lost Ark

En compagnie du premier Die Hard, Raiders of the Lost Ark est l'inventeur du film d'action moderne. Celui où l'aventure, l'humour, la romance et les péripéties incroyables font constamment bon ménage. Évidemment, beaucoup d'eau a coulé depuis 1981. Sauf qu'on revient toujours à ce classique de Steven Spielberg comme on relit un livre de Tintin, avec son humeur d'enfant et son sourire béat devant les facéties d'Harrison Ford. ****1/2

lundi 9 septembre 2019

Aladdin (blu-ray)

En guise d'accompagnement de la version avec de véritables acteurs, Disney propose une nouvelle édition de leur classique animé Aladdin.

C'est quoi? Un charmant va-nu-pieds fait équipe avec un génie afin de conquérir une princesse et de délivrer la nation d'un terrible ennemi.

C'est comment? Il s'agit d'un classique qui n'a pas pris une ride, avec ses personnages attachants et ses chansons entraînantes.

Et pourtant? Quelques élans scénaristiques plus douteux font sourciller.

Techniquement? Les images sont vives et le soin sonore particulièrement enlevant.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les bonus ressemblent à ceux de la précédente édition (bêtisier hilarant, mode «chantons ensemble» toujours apprécié des enfants, agréables piste de commentaires), ainsi que de nouveaux ajouts, dont une fin différente et une plongée dans les séances d'enregistrement.

Au final? Difficile de rester de marbre devant ce divertissement enchanteur, surtout lorsqu'on entend le regretté Robin Williams se surpasser en génie.

Film du jour: Royal Corgi

Les touts-petits raffoleront de Royal Corgi, cette animation sympathique de Vincent Kesteloot et Ben Stassen. Les adultes, eux, rigoleront devant les clins d'oeil (à Trump, la famille royale et Fight Club) tout en étant sidéré des fautes de goût de l'intrigue (comme par exemple cette chienne qui tente littéralement de violer son camarade canin!). Pour les amateurs de Secret Life of Pets, en mode encore plus ludique et moralisateur, si c'est possible. **1/2

dimanche 8 septembre 2019

Portrait du TIFF: Miryam Charles

Le Festival international du film de Toronto (TIFF) bat son plein. Pour l'occasion, je me suis entretenu avec de jeunes cinéastes québécois qui y présentent leur dernière oeuvre. Aujourd'hui, plein feu sur Miryam Charles, qui est de passage dans la Ville-Reine avec son court métrage Deuxième génération. Mon portrait se trouve sur le site du Voir.

Film du jour: Aquarela

Si tous les documentaires environnementaux étaient comme Aquarela, le monde s'en porterait mieux. Ce sont les images qui ont le dernier mot dans cette fresque impressionnante de Viktor Kossakovky, qu'il a dédié à l'illustre Sokourov. Les dérèglements climatiques prennent la forme d'eau, de glace et de vagues qui explosent littéralement au visage des spectateurs, prisonniers d'un maelström immersif de bruits et de fureur qui rappelle les films de guerre. C'est d'ailleurs presque aussi marquant que l'immense Leviathan qui a déferlé sur les écrans en 2012 et en 2013. ****

samedi 7 septembre 2019

Portrait du TIFF: Pier-Philippe Chevigny

Le Festival international du film de Toronto (TIFF) bat son plein. Pour l'occasion, je me suis entretenu avec de jeunes cinéastes québécois qui y présentent leur dernière oeuvre. Aujourd'hui, plein feu sur Pier-Philippe Chevigny, qui est de passage dans la Ville-Reine avec son court métrage Recrue. Mon portrait se trouve sur le site du Voir.

Film du jour: Ceux qui travaillent

Olivier Gourmet crève l'écran dans Ceux qui travaillent d'Antoine Russbach, un drame social sur un homme qui perd son emploi et qui fera tout pour en retrouver un nouveau. Débutant dans la veine de L'emploi du temps et L'adversaire, le récit prend finalement une tangente opposée, démontrant les rouages parfois inhumains du monde du travail, entre conscience morale et oisiveté de la famille. La mise en scène réaliste, précise, tend toutefois à être trop démonstrative dans sa dernière ligne droite, ce qui n'empêche pas le message criant d'actualité d'happer au passage. ***1/2

vendredi 6 septembre 2019

Entrevue Un grand voyage vers la nuit

Magnifique film sur les souvenirs et les fantômes du passé, le tout gratifié d'un plan séquence d'une heure en trois dimensions, Un grand voyage vers la nuit permet au cinéaste chinois Bi Gan d'accéder à la cour des grands. Je me suis entretenu avec le réalisateur et mon entrevue se trouve dans les pages du journal Métro d'aujourd'hui.

Film du jour: It Chapter 2

Suite de l'immense succès de 2017, It Chapter 2 d'Andy Muschietti propose un récit encore plus malsain, grotesque et amusant, sacrifiant une histoire à la psychologie boursouflée et appuyée pour valoriser une horde de crimes, plus sauvages qu'effrayants. Trois heures, c'est évidemment beaucoup trop long, mais le soin technique et la qualité de l'interprétation en font un divertissement de qualité. ***

jeudi 5 septembre 2019

À voir cet automne au cinéma

L'automne cogne à la porte et il y a plein de films intéressants à découvrir au cinéma. Voici quelques suggestions de titres à ne pas manquer, qui se retrouvent sur les sites du Voir et du Métro.

Film du jour: Fondations

Les documentaires sont nombreux sur les écrans québécois. Un des plus intéressants en ce moment est certainement Fondations d'Oliver D. Asselin, qui porte sur l'avenir des forgerons. Lorsque leurs jours sont comptés (du moins, à Montréal), ils doivent se réunir et contre-attaquer, rappelant du même coup leur importance patrimoniale et le poids de la transmission. Le tout demeure cohérent par des enjeux clairs aux dialogues pas trop martelés, et cinématographique par l'utilisation d'ombres menaçantes et un réel souci de mise en scène. ***1/2

mercredi 4 septembre 2019

Film du jour: The Peanut Butter Falcon

Présentement à l'affiche en sol québécois, The Peanut Butter Falcon de Tyler Nilson et Michael Schwartz est un sympathique feel-good movie sur des marginaux qui arrivent à se former une véritable famille de reconstitution. Campé avec vigueur, ce ludique conte utopique enchante même si ses limites ne tardent pas à se dévoiler et son originalité à s'étioler. ***

mardi 3 septembre 2019

Ma (blu-ray)

Ma est un rare film hollywoodien où le rôle principal - et de méchante, de surcroît - est défendu par une femme afro-américaine. (Universal)

C'est quoi? Des adolescents se lient d'amitié avec Ma, une femme solitaire qui se révèle de plus en plus inquiétante.

C'est comment? Octavia Spencer est excellente dans le rôle titre.

Et pourtant? Le long métrage n'est pas à sa hauteur. Les invraisemblances sont nombreuses et la deuxième partie grotesque et stupide finit par complètement détruire son beau travail.

Techniquement? Les contrastes dotés de nombreuses zones d'ombres sont poussés à leur paroxysme par la précision des images.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les bonus sont composés d'une fin alternative qui fait sourciller, de séquences supprimées, de deux documentaires (un sur le sort des personnages traumatisées, l'autre plus classique sur la distribution et le suspense développé) et d'une bande-annonce.

Au final? Malgré des débuts prometteurs et une composition intense d'Octavia Spencer, l'effort ne tient pas ses promesses et il s'écrase lamentablement avant la fin.

Ma critique complète

Film du jour: Survival Box

Disponible en vidéo sur demande à partir d'aujourd'hui, Survival Box de William Scoular est un thriller apocalyptique sur quelques jeunes survivants dans un bunker nucléaire. L'idée qui n'est pas particulière neuve relance tous les clichés du genre, alors qu'on suit des êtres sans intérêt qui font un peu n'importe quoi à l'intérieur de quatre murs, budget dérisoire s'il en est. Au lieu de la tension, c'est plutôt l'ennui qui émane des ces divisions entre humains stupides et égoïstes. *1/2