mardi 5 octobre 2010

DVD: The Trotsky, The Karate Kid, Largo Winch, A Nightmare on Elm Street, L'enfant prodige


L'histoire se répète: manquer le meilleur film de la semaine (en l'occurrence Brendan et le secret de Kells que je vais traiter dans une entrée ultérieure) pour se concentrer sur les plus grosses sorties qui ne méritent pas nécessairement le détour.

Au moins un titre ressort du lot: The Trotsky de Jacob Tierney qui fait déambuler dans les rues de Montréal un attachant Jay Baruchel qui cherche à syndiquer son école! Drôle, enjoué et beaucoup plus intelligent que les autres essais pour adolescents du même genre, cette gentille fable met instantanément de bonne humeur. Surtout que la trame sonore est concoctée par Malajube!

Sacrilège! Harald Zwart a osé faire un remake de The Karate Kid en confiant les rôles principaux à Jaden le fils de Will Smith et à Jackie Chan. Étrangement, cela fonctionne, et ce même si le héros ne fait jamais de karaté, mais plutôt du kung-fu! Difficile à dire si les enfants resteront accrochés jusqu'à la fin, car le tout dure tout de même 2h20, ce qui est beaucoup, mais beaucoup trop long.

Parlant de variation, il y a Jérôme Salle qui décide de transposer la bande dessinée Largo Winch au cinéma. Comme dans la plupart des films d'aventure, les invraisemblances mènent le bal, tout comme l'action et l'humour. Et si ce récit est effectivement divertissant, il manque quelques éléments pour convaincre totalement de la pertinence d'une suite qui devrait bientôt voir le jour... du moins en France.

Tant qu'à piller les icônes du passé, pourquoi ne pas refaire le premier A Nightmare on Elm Street? C'est la décision qu'a prise Samuel Bayer et l'idée était très mauvaise. Bien que Jackie Earle Haley s'amuse comme un petit fou en Freddy, le reste de l'intrigue se perd en conjoncture, accumulant les effets chocs gratuits et prévisibles.

Le long métrage horrifique de la semaine demeure toutefois L'enfant prodige de Luc Dionne, un affreux biopic conventionnel et télévisuel handicapé davantage par une douteuse reconstitution historique et des interprètes mal dirigés. La musique d'André Mathieu berce l'âme et l'ouïe, mais pourquoi ne pas aller acheter un disque plutôt que de voir sa vie schématiser à ce point?

Aucun commentaire:

Publier un commentaire