lundi 25 octobre 2010

Fin FNC: Uncle Boonmee, The Ditch, Homme au bain, la belle endormie


La 39e édition du Festival du Nouveau Cinéma s'est terminée en remettant ses prix habituels: Année bisextile de Michael Rowe a remporté la Louve d'Or, Rusudan Avtandil Tetradze pour Susa et Sibel Kekilli pour When we Leave le prix d'interprétation, Littlerock de Mike Ott une mention spéciale du jury, Le quattro volte de Michelangelo Frammartino le prix de l'innovation, Jo pour Jonathan de Maxime Giroux le prix de l'Association québécoise des critiques de cinéma et Confessions le prix du public.

Comme je n'ai malheureusement vu aucun de ces titres (honte à moi, je n'ai pu voir qu'environ 25 longs métrages), voici tout de même deux coups de coeur et deux coups de gueule de titres qui sortiront peut-être un jour sur les écrans québécois.

À voir:

Uncle Boonmee: Une Palme d'Or ne peut pas être totalement mauvaise et le réalisateur Apichatpong Weerasethakul a au moins un chef-d'oeuvre à son actif (Syndrome and a Century). Le voilà revenir à la charge avec un opus insaisissable et fascinant, qui déroute de plans en plans. Comme quoi le cinéma peut être à la fois imprévisible et mystique.

The Ditch: Pour se racheter d'avoir manqué la rétrospectives de ses efforts à la Cinémathèque québécoise, il fallait absolument voir le premier film de fiction de Wang Bing. Et quel film! Une descente vers la noirceur absolue des camps de dissidents chinois où l'espoir se faire rare. Un style documentaire époustoufflant et étouffant, qui garde en vie grâce à la beauté de ses images.

À éviter:

Homme au bain: Christophe Honoré ne s'est jamais réellement trompé dans sa filmographie, et s'il est aisé de retrouver les thèmes fétiches de son excellent Les chansons d'amour, l'exercice reste de glace. Accumuler les scènes de sexe peut être pertinent s'il y a une bonne histoire, mais lorsque ce n'est pas le cas, la sensation de perdre son temps se fait rapidement ressentir.

La belle endormie: À chaque fois, c'est la même chose. Le cinéphile offre constamment une nouvelle chance à Catherine Breillat... et la déception est vive au bout de la ligne. C'est le cas de cette production ridicule, mal jouée et parsemée de dialogues indigestes, qui ressasse son discours habituel sur le pouvoir des femmes dans un monde dirigé par les hommes. LA déception de ce FNC.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire