lundi 11 octobre 2010

DVD: Rapt, The Socalled Movie, Splice, Jonah Hex


Un peu d'avance cette semaine avec les traditionnelles sorties dvd et blu-ray qui seront disponibles dès demain...

Moins fort et implacable que son précédent et excellent La raison du plus faible, Lucas Belvaux signe un autre film social dans la veine de ceux de Claude Chabrol avec Rapt où il s'intéresse aux répercussions d'un enlèvement. Mis en scène avec précision, campé par d'excellents comédiens (Yvan Attal trouve un de ses meilleurs rôles en carrière) et porté par des dialogues acidulés, l'ensemble sait divertir avec intelligence.

Succession de vignettes révélatrices sur l'homme et son parcours créatif à la façon d'un vieil essai de François Girard, The Socalled Movie de Garry Beitel arrive à bien saisir cet artiste iconoclaste qui adore réutiliser le passé pour y donner une nouvelle signification. Parfait pour le découvrir ou en savoir davantage sur le Montréalais Josh Dolgin.

À la fois long métrage horrifique bâclé et réflexion intéressante sur la paternité, Splice de Vincenzo Natali ne se branche jamais, ce qui donne un effort inégal qui cherche à rallier tout le monde... et qui risque d'en décevoir plus d'un. Reste quelques moments extrêmement efficaces et des scènes complètement ratées qui font rire aux larmes. Une expérience dont la mutation aurait dû se poursuivre.

Présenté en catimini sur les écrans de cinéma sans avoir obtenu une seule projection de presse, Jonah Hex de Jimmy Hayward sent le navet à distance. Transposer une bande dessinée avec de bons comédiens (Josh Brolin, John Malkovich) est le début du succès, mais où est l'histoire qui se doit d'être la moindrement captivante? Une autre sombre histoire de vengeance complètement abrutissante.

2 commentaires:

  1. Je n'ai pas eu le temps de finir Rapt, mais effectivement ça semblait assez intéressant. J'ai d'ailleurs La raison du plus faible dans mon interminable pile, j'essaierai de lui accorder du temps bientôt.

    Effectivement, Jonah Hex c'était horriblement mauvais, j'ai pu endurer je crois 20 minutes avant d'avancer le reste sur fast-forward au cas où ça s'améliorerait. Malkovich a la cote: JH en dvd et à même pas une semaine d'intervalle Secretariat et Red au ciné! Au fond on se réécoute Being John Malkovich pour être certain de pas être déçu ou encore Burn After Reading parce que le voir autant sacrer sa vie est finalement siiii jouïssif.

    Pour Splice, alors que je m'attendais à une daube, j'ai été assez surpris. Ça me rappelait les films d'horreur à la "The Thing" doublé d'une variation modernisée des films de scientifiques fous. La réalisation avait des trucs intéressants (la scène où leur expérience est ponctuée par la musique qui écoute, non-négligeable), mais c'est vrai que ça se prenait définitivement trop au sérieux (musique TRÈS appuyée). N'empêche, la plus grande surprise, outre ces deux scènes de baise plutôt perturbantes (wtf) c'est de voir Téléfilm Canada et Super écran défiler à la toute fin. Mais pour une semaine aux sorties aussi fade, Splice reste un bon parti.

    Reste à voir ce que How to train your dragon (qui sort un vendredi (wtf, bis)) a dans le ventre. D'ailleurs, je ne sais pas où je vais bien pouvoir le mettre celui-là.

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  2. La raison du plus faible est vraiment un excellent film, intelligent et bien interprété. Moins fort, Rapt mérite tout de même le coup d'oeil, seulement pour voir comment le climat de violence et d'oppression s'établit partout, poussant des gens à ne pas se soucier d'individus qui se font kidnapper.

    Oui, John Malkovich est vraiment jouissif dans Burn After Reading et Being John Malkovich. Je me rappelle l'avoir découvert à l'époque dans le génial Dangerous Liaisons et qu'il m'a beaucoup impressionné dans In the Line of the Fire. Mais Secretariat et Jonah Hex sont des ratages. Il est cependant plutôt drôle dans Red.

    Splice est un film canadien, ce qui explique la présence de Téléfilm Canada et Super Écran. J'adore le réalisateur (Vincenzo Natali qui a fait l'excellent Cube), le genre et les comédiens, mais le long métrage aurait pu être bien meilleur. Mais bon, je vais sans doute lui laisser une seconde chance.

    Oui, je ne sais jamais où inclure les films qui sortent en dvd le vendredi. How to Train Your Dragon est une animation divertissante, mais qui s'oublie malheureusement très rapidement. Au moins la finale n'est pas seulement un happy end indigeste...

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