samedi 13 août 2011

Le poème, The Help, The Whistleblower, The Devil's Double, 30 Minutes or Less, Sur le rythme, Final Destination 5, Glee 3D


Ce sera une semaine de cinéma variée avec la sortie d'un excellent ouvrage, de quelques oeuvres intéressantes et de titres à éviter.

Dans la première catégorie se retrouve Le poème de Lee Chang-dong, une célébration lente et émouvante de l'existence d'une grand-mère qui apprend la poésie. Contemplatif à souhait, le récit mélange les genres à la perfection, dressant le portrait à la fois personnel et social d'une héroïne et du milieu dans lequel elle vit. Dans le rôle principal, Yun Jeong-hie est tout simplement inoubliable.
Critique

The Help de Tate Taylor aurait pu être un gros mélo collant et moralisateur. Ce n'est pas le cas. Oui, ce long métrage ne s'éloigne pas des conventions du genre en racontant les destins difficiles de femmes noires aux États-Unis pendant les années 1960. Mais le jeu délicieux de toutes les interprètes (Emma Stone, Viola Davis, Bryce Dallas Howard, etc.) étonne et charme en même temps.
Critique

Pour son premier long métrage, la cinéaste canadienne Larysa Kondracki s'approprie avec The Whistlebower un fait divers véridique: le combat d'une femme qui découvre que les troupes des Nations Unies en Bosnie sont mêlées au trafic de jeunes femmes. La prémisse forte évite de donner un effort conventionnel (quoique...), car la mise en scène est bien appliquée et l'interprétation, dominée par le jeu de haut niveau de Rachel Weisz, convainc totalement.
Critique

Dominic Cooper épate la galerie dans The Devil's Double de Lee Tamahori où il incarne un double rôle: celui du fils fou de Saddam Hussein et celui qui devra incarner sa doublure. Cet ouvrage tiré d'une histoire vraie, plus intéressé à en mettre plein la vue avec sa réalisation stylisée qu'à soigner la psychologie de ses personnages, décoiffe rapidement. La direction artistique est exquise et le glamour coule de source.

Le précédent Zombieland de Ruben Fleischer était inoubliable. Ce ne sera pas le cas de son décevant 30 Minutes or Less qui raconte une journée infernale d'un livreur de pizza. Le récit grossier qui traîne en longueur, les gags inégaux, la mise en scène anonyme et le manque de soin apporté aux situations ont tôt fait de mettre k.o. les quelques bons gags et le jeu souvent hilarant de Jesse Eisenberg.
Critique

Il était légitime que le Québec s'essaye au film de danse. Dommage que cela donne quelque chose comme Sur le rythme qui est composé d'un scénario épouvantable racontant le désir d'émancipation d'une jeune fille. Tous les dialogues servent à faire la morale, alors que les personnages des parents font partis des plus grands stéréotypes de la Belle Province. Reste la réalisation tout à fait dans le ton de Charles-Olivier Michaud et le charmant duo composé de Mylène St-Sauveur et de Nico Archambault.
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Le réalisateur Steven Quale remet ça pour un cinquième épisode d'une série horrifique qui refuse de mourir. Du pareil au même, Final Destination 5 relate l'affrontement d'une poignée d'humains et de la Grande Faucheuse. On aurait aimé s'amuser follement dans ce délire de série B, sauf que les pièges mortels manquent tellement d'originalité qu'on attend que le tout lève, se retrouvant rapidement avec le générique de fin.
Critique

Le tout se termine avec un beau gros produit dérivé inutile: un spectacle des amis de Glee de Kevin Tancharoen qui est entrecoupé de témoignages de fans qui racontent comme cette émission leur a sauvé la vie. À éviter à moins d'être un irréductible... ou d'aimer les belles valeurs sucrées, la 3D rudimentaire et les reprises inégales de chansons à succès.
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