jeudi 19 août 2010

Io Don Giovanni, The Disappearance of Alice Creed, The Switch, Nanny McPhee Returns


Avec tous les films à couvrir, je me désole de ne pas avoir trouvé un peu de temps pour Lebanon de Samuel Maoz qui s'annonce vraiment très fort. C'est la vie, on ne peut pas tout voir, alors il va faloir se reprendre directement en salles.

Sinon, qu'est-ce qu'il y a d'intéressant cette semaine...

Sans offrir son meilleur effort, Carlos Saura prouve qu'il n'a pas perdu sa touche magique dans Io, Don Giovanni où il suit la collaboration entre le prête libertain Lorenzo Da Ponte et le célèbre compositeur Mozart. Le film est un peu long, le rythme aurait pu être plus soutenu et l'interprétation n'est pas parfaite, mais que de beaux sujets et un traitement exemplaire (les décors, la photographie et la musique y sont sublimes).

Bien faire avec presque rien? C'est justement la règle du réalisateur J Blakeson dans The Disappearance of Alice Creed. Sans renouveler le genre (une fille de riche a été kidnappé par deux ravisseurs qui vont finir par se trahir mutuellement), la tension est palpable grâce à une mise en scène vigoureuse et de très bons comédiens (Gemma Arterton, Martin Compston, Eddie Marsan).

The Switch du tandem Josh Gordon et Will Speck n'aurait pu être une autre comédie sentimentale sans intérêt (surtout que Jennifer Aniston fait partie de la distribution). Ce n'est heureusement pas le cas. Il s'agit plutôt d'une méditation drôle et touchante sur l'amour, l'amitié et la paternité. Possédant la tête de l'emploi, le convaincant Jason Bateman est bien entouré, notamment par Patrick Wilson et l'hilarant Jeff Goldblum.

Le second Nanny McPhee ressemble beaucoup au précédent. L'histoire doucement naïve n'est qu'un prétexte pour bien éduquer les enfants, les personnages colorés font sourire et les situations exagérées s'adressent davantage aux enfants qu'aux parents.

Et qu'en est-il du futur classique Piranha 3D? Comme il n'y a pas eu de projection de presse (on se demande bien pourquoi), il faudra aller le voir ce vendredi.

Les critiques complètes seront publiées sur le site électronique Lecinema.ca à partir de demain.

8 commentaires:

  1. Lebanon est décidément excellent, aussi bon qu'on le dit. Ça a fait deux très bons films de huis-clos dans la même semaine!

    C'est dommage que personne parle de Everywhere. Effectivement, c'est pas super, mais son cas fait pitié.

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  2. Ce n'est pas dommage que personne ne parle de Everywhere. Le distributeur ne se soucie pas du public (où est la pub?) ni des journalistes (il n'a pas eu de projections de presse, ni d'entrevues possibles), alors c'est difficile de les prendre en pitié. Ce qui est dommage, c'est pour monsieur et madame tout le monde qui a payé pour quelque chose qui, sauf exception, ne savent même pas que ça existe, car le produit semble dissimulé à leurs yeux.

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  3. Mouais, je sais pas, quand j'ai été le voir, y avait 5 personnes dans la salle (m'incluant) et le groupe de 3 qui était également resté jusqu'à la fin du générique m'ont demandé s j'avais apprécié, quand j'ai répondu moyennement, ils m'ont appris que le scénariste était avec eux. Misère.

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  4. Quelle triste histoire. De quoi porter plainte contre le distributeur, car personne n'est gagnant dans toute cette histoire. Les gens sont disposés à aller voir n'importe quoi, mais s'ils ne savent pas que cela existe (par la pubs, les critiques, les entrevues, etc.), ils iront voir autre chose.

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  5. Vraiment, j'en ai surtout entendu parler à cause de l'article que Marc-André Lussier avait brièvement fait et le poster sur la page facebook de Remstar.. Même le film a pas de site officiel (!). On est en 2010. Il y a de quoi se poser des questions. À se demander si le film figure sur la filmographie de Julie LeBreton.

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  6. Je vais lui demander la prochaine fois que je vais la rencontrer!

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  7. Haha, elle a peut-être déjà oublié qu'elle y tenait le deuxième rôle principal, ça et celui dans Cadavres, sauf pour sa "mémorable" réplique: Y A DES COCHONS.

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  8. Ah, Cadavres, un des films québécois que j'ai le plus détesté dans la dernière décennie...

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