vendredi 1 avril 2011

Vénus noire, Insidious, Le divan du monde, BumRush, Essential Killing, Hop!, Le colis


Stop! On arrête tout. Il y a un film d'Abdellatif Kechiche qui vient de prendre l'affiche et il ne faut surtout pas le manquer. S'inscrivant dans la continuité de L'esquive et La graine et le mulet, Vénus noire relate les dernières années d'une femme exhibée dans une foire. Cette histoire vraie, cruelle et dérangeante, porte la marque de son auteur (relations de pouvoir entre les gens, répétitions salvatrices, jeu sur la longueur, etc.), et elle est transcendée par le jeu déchirant de Yahima Torres.
Critique

L'équipe de Saw abandonne le suspense (quoique...) pour l'épouvante avec Insidious en reprenant les thèmes de la traditionnelle maison hantée. Malgré sa dernière partie un peu plus risible, l'effort donne périodiquement des frissons dans le dos. Ce qui est de plus en plus rare au cinéma.
Critique

Premier essai de Dominic Desjardins qui a décidé que ses personnages allaient traverser le Canada sur le pouce afin de mieux se connaître, Le divan du monde souffre de nombreuses imperfections liées au rythme et aux situations naïves. Le tandem amoureux formé par Mélanie LeBlanc et Antoine Gratton est cependant mignon comme tout, et la musique de ce dernier fait son effet. Sympa.
Critique

Après Hochelaga et Histoire de Pen, le réalisateur Michel Jetté remet ça avec BumRush qui explore à nouveau le monde interlope. L'intrigue à la Sept samouraïs ne fait pas toujours de sens et les dialogues ampoulés sont de trop, mais la description du milieu étonne et déconcerte, alors que l'interprétation parfois inégale se révèle généralement rafraîchissante.
Critique

À la fois gros film d'action à la Rambo et oeuvre d'art et d'essai, Essential Killing de Jerzy Skolimowski se plaît à ne rien expliquer, montrant seulement un héros qui court et qui tue tout sur son passage. La réalisation soignée permet de bien ressentir ce que le protagoniste (troublant Vincent Gallo) éprouve, sauf que le récit croule sous ses symboles et ses métaphores.
Critique

Après avoir massacré Alvin and the Chipmunks, Tim Hill remet ça avec Hop!, un mélange indigeste de prises de vues réelles et d'animation sur le lapin de Pâques. Tout le potentiel de ce monde imaginaire qui apparaît au début et à la fin de la production est fourvoyé au sein d'une intrigue moralisatrice sur la nécessité de trouver sa place dans l'univers. À déconseiller fortement.
Critique

La comédie se porte mal au Québec. Difficile de ne pas perdre la foi en voyant Le colis, le premier long métrage de Gaël D'Ynglemare qui ressemble à une mauvaise copie d'un film de Francis Veber sur un enlèvement qui tourne mal. Malgré sa distribution cinq étoiles (dont les rôles principaux sont défendus par Emmanuel Bilodeau et Gildor Roy), l'effort est tellement raté et appuyé qu'il en devient humiliant.
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