mardi 25 janvier 2011

DVD: Lebanon, Tête de turc, Enter the Void, RED, Nowhere Boy, L'italien, Secretariat, Le poil de la bête, StreetDance, Saw VII


10 sorties de films en dvd et en blu-ray! C'est beaucoup. Surtout qu'on a tout vu et qu'il n'y a que la moitié qui est recommandable. Alors pour éviter de se tromper, on prend des notes!

Sorte de Das Boot du 21e sièce, le brillant Lebanon de Samuel Maoz réduit la guerre à un tank qui avance. Un portrait magnifique sur l'absurdité et l'incompréhension qui se cachent derrière les conflits armés.

Tête de turc est le premier film du comédien Pascal Elbé et il ressemble beaucoup à un 21 Grams dans les cités. Malgré quelques maladresses (la finale), l'ensemble se veut une grande décharge au visage.

Gaspar Noé représente le meileur et le pire du cinéma. C'est encore le cas avec Enter the Void, une interminable odyssée à la première personne. Après un générique inoubliable et une fascinante première heure, le récit perd de son intérêt.

Plaisir coupable de voir Bruce Willis, John Malkovich, Morgan Freeman et Helen Mirren se frapper pour des riens, RED de Robert Schwentke reprend la formule du film d'action. Avec de l'humour, ce qui fait toujours du bien.

Biographie romancée sur la jeunesse de John Lennon, Nowhere Boy de Sam Taylor Wood mérite le détour surtout pour la portion familiale entre le musicien et sa mère. Le reste ne représente que des anecdotes.

Kad Merad est un bon comédien. Il devrait arrêter de perdre son temps dans des niaiseries comme L'italien d'Olivier Baroux où il passe son temps à mentir à tout le monde. Au lieu d'une comédie clichée, cela aurait dû être un drame.

Une leçon de courage édifiante avec un animal comme sujet principal? C'est du Walt Disney tout craché! La dernière version s'intitule Secretariat de Randall Wallace et elle ressasse avec une musique écrasante les exploits d'un célèbre cheval.

Qui n'aime pas les longs métrages de loups-garous? Les bons films, bien entendu, pas les ratages complets comme Le poil de la bête de Philippe Gagnon qui réussi l'exploit d'insulter l'intelligence malgré son impressionnante distribution.

Est-ce qu'il y a un seul modèle lorsqu'on désire toucher à la danse et à la musique dans une production pour adolescents? Il semble bien que oui. C'est justement ce sentiment de déjà-vu qui émane du superficiel StreetDance de Max Giwa et Dania Pasquini.

Les Saw se suivent et se ressemblent. Cela en devient d'autant plus éprouvant avec ce septième épisode qui semble avoir été assemblé dans une usine. Rien n'y est bon, il faudrait fermer boutique le plus rapidement possible.

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