samedi 27 mars 2010

À l'origine, Journal d'un coopérant, Le chômeur de la mort, Chloe, How to Train Your Dragon, Hot Tub Time Machine


Un grand film français, quelques intéressants longs métrages québécois, une histoire d'adultère, de dragons et de voyage dans le temps sont à l'honneur cette semaine.

Envoûtant nouvel essai de Xavier Giannoli (Quand j'étais chanteur), À l'origine (critique) aborde un sujet vrai, s'intéressant à un escroc qui décide de construire un tronçon d'autoroute. Admirablement mis en scène et comprenant un François Cluzet au sommet de son art, ce grand film à la fois social et humain s'avère un des titres les plus intéressants de 2010.

Fidèle à son style, Robert Morin continue à rendre mal à l'aise avec son dernier effort Journal d'un coopérant (critique) où il suit un homme perdre son âme en Afrique. Troublantes et dérangeantes, ses métaphores, même si elles manquent parfois de subtilité, n'auront aucune difficulté à s'inscrire dans l'inconscient.

Documentaire sensible et authentique sur le poète Claude Péloquin, Le chômeur de la mort (critique) de Benjamin Hogue et Pierre Luc Gouin n'a pas la prétention de lever tous ses secrets. Au contraire, il s'intéresse autant à l'homme qu'à l'artiste, le montrant simplement, dévoilant quelques-unes de ses contradictions. La conclusion, très poétique, fait son effet.

Variation sur le décevant Nathalie d'Anne Fontaine, Chole (critique) d'Atom Egoyan n'est pas son meilleur travail en carrière. Cette exploration chaudes mais un peu superficielle des désarrois d'une mère de famille comporte de bons interprètes (Amanda Seyfried, Julianne Moore, Liam Neeson), mais également une conclusion particulièrement décevante. En revanche, la réalisation est exemplaire, comme toujours.

Parfait pour les jeunes garçons, How to Train Your Dragons (critique) du tandem Chris Sanders et Dean DeBlois est parsemé d'humour et de sensations fortes dans cette quête d'un jeune homme qui décide protéger un dragon. Le produit signé DreamWorks manque cependant un peu de profondeur, de magie et de charme pour devenir un classique comme The Iron Giant.

Le pire navet de la décennie jusqu'à maintenant, Hot Tub Time Machine (critique) de Steve Pink insulte l'intelligence avec sa prémisse stupide qui font voyager dans le temps quatre hommes grâce à un jacuzzi magique! Une farce indigeste, scatologique et dommageable, que John Cusack se dépêchera de rayer de son curriculum vitae.

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