samedi 13 mars 2010

Green Zone, Remember Me, She's Out of My League


Cette fin de semaine ne passera pas à l'histoire tant tout ce qui prend l'affiche dans les salles de cinéma ne peut que décevoir.

Green Zone (critique) du talentueux cinéaste Paul Greengrass en est un excellent exemplaire. Il s'agit d'un des films les plus attendus de ce début 2010. Le metteur en scène, expert dans sa façon de personnifier le chaos grâce à une réalisation spectaculaire, en met plein la vue et les oreilles lors des séquences plus explosives. Sauf qu'il oublie presque complètement de prendre soin de son scénario prometteur (un soldat en Irak qui n'arrive pas à trouver d'armes de destruction massive) et de ses interprètes (Matt Damon, Greg Kinnear, Brendan Gleeson). Ce qui donne au final un gros pétard mouillé, divertissant à regarder, mais qui aurait pu aller beaucoup plus loin dans sa charge politisée.

C'est toutefois mieux que le trop sucré Remember Me (critique) d'Allen Coulter. Cette histoire cucul sur le deuil, la difficulté de se laisser aller et de vivre avec son père n'est qu'un prétexte pour montrer la jolie et talentueuse Emilie De Ravin dans les bras de Robert Pattinson. Les fans de la vedette d'Edward le vampire vont sans doute apprécier, sauf qu'il manque de passion et de moments forts dans toute cette entreprise. Et quelle finale misérable et manipulatrice, une des pires depuis un certain Ma fille, mon ange.

Rejoignant Vilaine et Tooth Fairy dans la catégorie des pires longs métrages de l'année, She's Out of My League (critique) est un ratage spectaculaire de Jim Field Smith. Son premier essai, douloureux à regarder (la mise en scène est hideuse) et à entendre (un humour qui vole encore plus bas que tous les American Pie de la planète) s'enlise dans les gags crasseux et les situations infantiles. Même le duo composé de Jim Baruchel et d'Alice Eve manque singulièrement de chimie pour faire croire à leur amour naissant entre un pétard (du genre 10/10) et un type ordinaire (5/10). L'exemple parfait du récit qui fait presque regretter d'exercer son métier de critique de cinéma...

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