dimanche 16 octobre 2016

Les films préférés de... Gaspard Ulliel

Rencontré lors de la promotion de Juste la fin du monde de Xavier Dolan où il incarne le rôle principal, Gaspard Ulliel (découvert dans Les égarés, il a trouvé de grands rôles dans Saint Laurent et Un long dimanche de fiançailles, tout en incarnant un Hannibal Lecteur jeune!) nous parle de ses films préférés...

« C’est un peu dur d’en citer un. Je vais parler de films qui m’ont vraiment marqués et ça intervient à un âge plus jeune. J’ai fait des études de cinéma. Oh, je n’ai fait que deux ans. J’ai souvent dit que ces études ne m’ont pas apportées grand-chose, si ce n’est le fait de découvrir plein de cinéastes passionnants que j’aurais mis plus de temps à découvrir tout seul.

« Il y a un film qui m’a toujours beaucoup impressionné qui s’appelle L’aurore de Murnau. Pour moi  c'est l’aboutissement du cinéma muet. Je pense que ça intervient juste avant l’arrivée du parlant. J’adore ce film! Après, qu’est-ce qui a comme film majeur….

« J’ai découvert il n’y a pas longtemps un film que j’ai trouvé très impressionnant. C’est Wake in Fright de Ted Kotcheff, le cinéaste qui a fait Rambo après. Je pense que c’est un film qui a été longtemps invisible parce que les bobines étaient égarées. Je crois qu’on les a retrouvées il y a quelques années et il est sorti en DVD. À l’époque, il est allé à Cannes et c’est un film totalement fou. Ça ressemble à rien d’autre. C’est sur un jeune Australien qui est professeur d’école. Ce sont les vacances scolaires et il doit rejoindre sa fiancée qui fait du surf je ne sais plus où. Il prend un train, il y a une escale pour une nuit dans un petit village et là il sort, il va dans une grande fête. C’est complètement fou comme film! Il se fait embarquer dans des grandes ivresses. Il y a une scène où ils vont tuer le kangourou au couteau. Franchement, c’est une expérience.

« Après j’aime des cinémas très différents. J’aime beaucoup en ce moment le cinéma coréen. Il y a une liberté. Il n’y a qu’eux qui peuvent se permettent d’avoir ce second degré, ce décalage permanent. De raconter des choses très profondes, de traiter de sujets sociaux et politiques à travers des films qui ont beaucoup d’humour. »

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