mercredi 8 septembre 2010

Critique: Délivrez-nous du mal


Lorsqu'un film danois débarque au Québec, il s'agit généralement d'une offrande de Lars von Trier, Susanne Bier ou, lorsqu'on a de la chance, Bille August. On a trop tendance à oublier Ole Bordenal, mieux connu ici pour le remake (décevant) de son propre Nightwatch.

Le voilà revenir au galop avec son meilleur titre en carrière. Comme son nom l'indique, dans Délivrez-nous du mal, il est question de combat entre le Bien et le Mal qui s'instaure comme dans un western d'Arthur Penn. Un étranger est accusé de meurtre et la petite localité veut le lyncher. Il trouve refuge chez un brave homme qui décide de le protéger.

Le récit, qui joue des contrastes sans oublier son sens de l'humour, développe dans une première partie un véritable paradis (la photographie est à couper le souffle) en misant sur ses personnages (cela ressemble parfois au stéréotype de l'oeuvre européenne: belle psychologie, mais histoire qui prend son temps avant de s'établir), avant de tout faire exploser par la suite, dans le cadre des productions américaines où le sang, la violence et la vengeance ont le dernier mot!

Un cauchemar qui se vit avec joie tant les thèmes en place se veulent à la fois intelligents et d'une efficacité redoutable.

La critique complète se retrouve sur les sites électroniques Lecinema.ca/Showbizz.net en cliquant ICI.

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