samedi 21 juillet 2018

Sorties au cinéma: Three Identical Strangers, Arrhythmia, Don't Worry, He Won't Get Far on Foot, Salyut-7, Mary Shelley, Je vais mieux, The Equalizer 2

La réalité qui devient fiction est de mise cette semaine parmi les nouveautés au cinéma.

Three Identical Strangers: C'est un fascinant documentaire que propose ici Tim Wardle, s'attardant à la fois à la nature humaine et celle de la société, confrontant l'inné et l'acquis à travers un dispositif plein de surprises, qui change constamment de style cinématographique en cours de route. ***1/2

Arrhythmia: Présenté secrètement au Forum, cette oeuvre russe de Boris Khlebnikov sur un ambulancier qui voit sa vie privée et professionnelle prendre le bord s'améliore à chaque instant après une pénible entrée en matière. Le système de santé en prend pour son rhume et Aleksandr Yatsenko perce littéralement l'écran dans le difficile rôle principal. ***

Don't Worry, He Won't Get Far on Foot: Après la déconfiture de The Sea of Trees, Gus Van Sant est de retour avec ce biopic mineur, un peu gnagna à l'arrivée mais sincère et tonique, secondé d'une mise en scène élaborée et d'excellents comédiens. ***

Salyut-7: Apollo 13 rencontre Gravity dans ce film russe techniquement au point et bien interprété, mais qui manque de suspense et qui sent un peu trop la propagande. **1/2

Mary Shelley: Autant la précédent Wadjda de la cinéaste Haifaa al-Mansour était excellent, autant on s'ennuie ferme devant cette peinture à numéros, superficielle et peu engageante. Rien à dire toutefois sur la prestation d'Elle Fanning et le soin esthétique qui y est apporté. **1/2

Je vais mieux: Les bons sentiments sont nombreux au sein de la dernière création de Jean-Pierre Améris, qui fait sourire à ses heures malgré cette fâcheuse propension à faire la morale. Et puis, ce manque de cinéma est toujours un peu fâcheux. **

The Equalizer 2: Inférieur à l'original qui n'était déjà pas génial, cette première suite à vie d'un long métrage de Denzel Washington se fourvoie par son manque flagrant d'originalité et d'idées. Au moins il y a cette scène d'action finale, spectaculaire, qui permet au réalisateur Antoine Fuqua de s'amuser le moindrement. C'est trop peu. **

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