C'est un testament haut en couleur que propose le mythique cinéaste nippon Nobuhiko Obayashi (House) avec Hanagatami. Oeuvre maîtresse de près de trois heures sur la jeunesse, les souvenirs, l'amour et la guerre, le récit romanesque au possible s'amuse à jouer avec les codes cinématographiques, ce qui risque d'en déboussoler plus d'un. Mais si on passe la première demi-heure, on se retrouve avec un opus fulgurant et inoubliable, que l'on voudra revoir plus d'une fois afin d'en saisir toutes les subtilités. C'est kitsch et mélancolique à la fois, transcendé par une technique à couper le souffle et une horde de personnages attachants. Possiblement le meilleur film présenté à Fantasia cette année. ****
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire