vendredi 19 mai 2017

Sorties au cinéma: La mort de Louis XIV, The Wall, Robert Doisneau: Le révolté du mer-veilleux, Chuck, Alien: Convenant

À peu près tous les genres cinématographiques prennent d'assaut les écrans de cinéma cette semaine, qui est marqué par un film d'auteur qui sort de l'ordinaire...

Lauréat du prestigieux prix Jean-Vigo, La mort de Louis XIV d'Albert Serra est une oeuvre fascinante et hypnotisante sur les dernières heures du plus célèbre roi de France. Malgré son rythme lent et rébarbatif, il y a bien des choses de fascinant au sein de cette création où plane un sentiment de fin du monde... et du cinéma  en particulier en tant qu'expression artistique. Figure emblématique de la Nouvelle Vague, Jean-Pierre Léaud est parfait du haut de ses 72 ans, incarnant ce mythe qui est décédé justement à 72 ans! On en sort bluffé, parfois irrité mais surtout comblé. ***1/2

On s'amuse beaucoup devant The Wall de Doug Liman, un drame de guerre qui renvoie à la figure de l'Amérique sa suffisance en Irak. Ce huis clos sur un soldat qui est tenu en joue par un sniper fascine par son exécution. Une fois qu'on accepte les invraisemblances du scénario, on embarque allègrement dans ce qui aurait très bien pu être un suspense de genre. Et il y a cette finale, jouissive... ***
Ma critique

Documentaire classique mais plein d'esprit et d'émotions sur le grand photographe français, Robert Doisneau: Le révolté du mer-veilleux qui a été réalisé par sa petite-fille Clémentine Deroudille se permet d'aller jouer dans l'intime. Il n'y a rien pour remettre en question l'artiste, si ce n'est un désir de le connaître davantage. ***

Ce n'est pas avec Chuck que Philippe Falardeau va percer outre mesure aux États-Unis. Malgré une mise en scène sentie et une performance truculente de Liev Schreiber, ce biopic sur l'homme qui a inspiré le personnage de Rocky reprend un schéma éprouvé en se perdant dans les clichés et l'anecdote. **1/2
Ma critique

Il ne faut pas se fier à son titre. Alien Convenant s'apparente davantage à Prometheus 2, en plus prétentieux. À force de vouloir tout expliquer, Ridley Scott finit par saboter complètement cette série légendaire, enfilant les scènes consternantes et d'autres complètement ratées. Malgré la forte présence de Michael Fassbender, les autres personnages (dont l'héroïne) s'avèrent fades, dénués d'humour et il n'y a rien d'autre à ramener chez soi que des séquences lugubres qui ne possèdent aucune once d'originalité. **

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