vendredi 1 juillet 2016

Sorties au cinéma : The BFG, Swiss Army Man, The Purge : Election Year, Our Kind of Traitor, Les 3 p’tits cochons 2, India Space Opera, Angry Indian Goddesses

Il y a des longs métrages de tous les registres qui prennent l'affiche aujourd'hui dans les cinémas québécois, mais rien de vraiment mémorable.

Steven Spielberg retourne au film pour enfants avec The BFG, une histoire naïve et mignonne sur l'amitié entre un géant et une orpheline. Un gentil feel-good movie en demi-ton où l'on cherche malgré tout le coeur du projet. ***

Très original, Swiss Army Man de Daniel Scheinert et Daniel Kwan relate également une amitié, cette fois entre un homme perdu et un cadavre qui revient à la vie. Une oeuvre éclatée et rafraîchissante qui s'épuise cependant à mi-chemin et qui aurait fait un excellent court métrage. **1/2

The Purge: Election Year de James DeMonarco est aisément le tome le moins réussi de la populaire trilogie. Un épisode trop gentil, linéaire et pas assez politisé qui sent la routine et qui ne se permet jamais de s'éclater comme il se doit. **

Adaptation extrêmement ennuyante d'un roman de John le Carré, Our Kind of Traitor de Susanna White se perd au sein d'une intrigue simpliste pleine de clichés, d'une mise en scène accessoire et de très bons comédiens (Ewan McGregor, Damian Lewis) qui aimeraient être ailleurs. **

Suite encore plus consternante que son prédécesseur, Les 3 p'tits cochons 2 de Jean-François Pouliot est une autre comédie québécoise estivale indigeste où le rire est gras, l'humour homophobe et l'interprétation complètement caricaturale. Même visuellement, la photographie en papier glacée est laide à regarder. *

La cinémathèque québécoise propose un voyage en Orient avec deux créations complémentaires. La plus intéressante est India Space Opera (***), un documentaire plutôt intéressant de Korbett Matthews qui fait le point sur ce pays en pleine mutation en faisant appel à une vision cinématographique de tous les instants. Beaucoup plus quelconque est Angry Indian Goddesses (**) de Pan Nalin qui débute comme une lourde satire féministe et qui se transporte vers quelque chose de plus sérieux. Sauf qu'avant d'être arrivé là, l'intérêt s'est complètement volatilisé.

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