samedi 14 juin 2014

Nouveautés au cinéma : Supermensch : The Legend of Shep Gordon, How to Train Your Dragon 2, The Double, La petite reine, Les profs

L'humour est le genre de prédilection dans les sorties cinéma de cette semaine, avec 22 Jump Street (que j'ai manqué mais que je promets de voir un jour) et compagnie.

Il est féroce et omniprésent dans Supermensch: The Legend of Shep Gordon, documentaire jouissif de Mike Myers sur un ancien agent et producteur qui a connu presque tout le monde à Hollywood. Parsemé d'anecdotes savoureuses, le récit traite de célébrité et de solitude sans trop verser dans l'introspection, se voulant peut-être plus flashant que profond mais toujours terriblement divertissant. De quoi passer un bon moment. ***

Après un tome surestimé qui a remporté un immense succès, le réalisateur Dean Deblois remet ça mais en solitaire avec How to Train Your Dragon 2, un dessin animé aussi sympathique et oubliable que son prédécesseur, où notre jeune héros et son ami dragon découvre une caverne de dragons! L'animation est riche, le scénario pas trop moralisateur et toute la famille risque d'y trouver leur compte. ***

Les cinéphiles qui ont découvert le cinéaste Richard Ayoade avec le superbe Submarine seront déconcertés par The Double, une adaptation très livre du chef-d'oeuvre de Dostoïevski, où un homme devient paranoïaque en croyant qu'un doppelgänger veut lui voler sa job! Un Jesse Eisenberg en grande forme et un style baroque d'une ironie certaine n'arrivent pas à cacher cet exercice de style brouillon qui tourne rapidement à vide et la fadeur de son scénario. Ne fait pas Brazil qui veut. **1/2

Le mensonge, le désir d'être le meilleur et de ne pas décevoir: les thèmes fascinants sont nombreux dans La petite reine, cette histoire inspirée du dopage d'une populaire cycliste québécoise. Dommage que le metteur en scène Alexis Durand-Brault n'offre qu'un banal téléfilm aux personnage souvent caricaturés, où une fois passée une solide introduction, les clichés s'accumulent autant que les fautes de goût qui font rire involontairement. Laurence Leboeuf livre néanmoins une performance convaincante. **1/2

C'est incroyable comment une production aussi mauvaise que Les profs de Pierre-François Martin-Laval a pu récolter plus de 4 millions d'entrées. La prémisse est horrible (des mauvais profs pour enseigner aux pires élèves de France), le déroulement est encore pire et entre une réalisation tape-à-l'oeil, des comédiens qui carburent aux grimaces, des gags qui tombent à plat et des morales à la tonne, il y a tout pour vouloir passer son chemin. *1/2

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