vendredi 9 septembre 2016

Sorties au cinéma : Saint Amour, Sully, Les Ardennes, Au pays de la muraille enneigée, L’île en folie, 9 - Le film

Il y a vraiment des films pour tous les goûts et de tous les genres qui prennent l'affiche cette semaine au Québec.

Désopilante comédie du tandem Delépine/Kerven (Louise-Michel, Mammuth), Saint Amour est un road-movie au masculin qui sait même émouvoir au tournant. Gérard Depardieu y est immense et d'une fragilité à fleur de peau. ***1/2

Meilleure réalisation de Clint Eastwood depuis des lustres, Sully est un biopic assez efficace sur un pilote d'avion qui est parvenu à secourir son entourage. Tom Hanks apparaît en grande forme et il n'y a que la finale plus appuyée qui laisse à désirer. ***

Les Ardennes est un drame familial assez éclatant de la part de Robin Pront. La première partie et la plus satisfaisante tourne autour d'une famille dysfonctionnelle dont les frères s'amourachent de la même fille. Le tout finit par se régler dans le sang, la farce et un cinéma de genre jouissif quoique beaucoup moins soutenu. Plus que l'histoire prévisible d'inspiration biblique, on retient le brio de la mise en scène, quelques combats incroyables et une trame sonore plus qu'appropriée. ***

Sensible documentaire sur une femme qui décide de retourner chez elle, Au pays de la muraille enneigée de Marilu Mallet est porté par des images somptueuses et une démarche qui l'honore. De quoi faire oublier cette narration qui semble parfois ampoulée. ***

Variation sur Robinson Crusoé en mettant à l'avant-plan les animaux qui se dressent devant lui, L'île en folie de Vincent Kesteloot et Ben Stassen est une animation puérile pour très jeunes enfants avec une 3D qui finit par donner mal à la tête. **

Les films à sketchs sont souvent inégaux. Pas 9 - Le film qui regroupe neuf cinéastes très connus. Car mis à part les segments de Marc Labrèche et d'Érik Canuel, ils sont tous mauvais. Parler de communication avec humour est une chose, mais en oubliant l'émotion c'est transformer les personnages en êtres unidimensionnels. Surtout que les réalisations sont souvent très accessoires. *1/2

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