samedi 14 mai 2011

Le Quattro Volte, Potiche, L'Est pour toujours, Tu n'aimeras point, Bridesmaids, Priest


Superbe semaine de cinéma avec plusieurs titres qui méritent le détour.

Expérience cinématographique hors de l'ordinaire, le pratiquement muet Quattro Volte de Michelangelo Frammartino est un film simple, lent et fascinant sur le pouvoir de la vie. Une grande fresque qui possède un des meilleurs plans séquences de l'histoire du cinéma contemporain.
Critique

On s'amuse follement avec Potiche, possiblement la meilleure oeuvre en carrière de François Ozon. Romance kitch et politique forment une symbiose presque parfaite alors qu'une distribution cinq étoiles (dont Catherine Deneuve et Gérard Depardieu) mord à belles dents dans des rôles délicieux. Cyniques s'abstenir.
Critique

Sept années après son documentaire Vues sur l'Est, Carole Laganière retrouve ses jeunes héros qui ont presque tous l'âge de voter. Beau document anthropologique sur la difficulté de grandir dans un quartier défavorisé comme Hochelaga-Maisonneuve, L'Est pour toujours enchante par ses témoignages probants, ses touches d'humour et d'espoir.
Critique

Sorte de Brokeback Mountain à la sauce israélienne, Tu n'aimeras point d'Haim Tabakman aborde un amour interdit entre deux hommes. Traité avec subtilité par l'entremise de très bons comédiens, ce long métrage prend son temps avant de dévoiler de quel bois il se chauffe, avant de réchauffer le coeur par ses sentiments qui ne versent jamais dans l'abus de violons ou de miel.

Comédie sur l'amitié féminine produite par Judd Apatow, Bridesmaids de Paul Feig est un long métrage à la fois hilarant et superficiel, bien fait mais un peu trop long sur les déboires d'une demoiselle d'honneur en manque de chance. Dans le rôle principal, Kristen Wiig est tout simplement craquante.
Critique

L'équipe du pénible Legion est de retour pour l'encore plus mauvais Priest. Peut-être que le réalisateur Scott Charles Stewart aime travailler avec le comédien Paul Bettany, mais cette production qui aimerait tellement être le Blade du 21e siècle déçoit sur tous les plans: le récit n'a aucun sens, les affrontements entre les humains et les vampires laissent à désirer, l'interprétation est risible et il n'y pratiquement aucun humour. Au suivant!
Critique

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