samedi 31 octobre 2020

Sorties cinéma: Love Child, Oliver Sacks: His Own Life, Come Play, Beasts Clawing at Straws, Champions, La relève


28 jours plus tard et les cinémas québécois sont toujours fermés en zones rouges. Cela n'empêche pas les films de prendre l'affiche, en salles ou en vidéo sur demande. Voici les plus récentes nouveautés...

Love Child: Ce superbe documentaire suit une famille iranienne réfugiée en Turquie qui attend impatiemment de pouvoir s'envoler pour l'Amérique. En alternant les moments de suspense et ceux de la vie quotidienne où l'effet du temps se fait clairement ressentir, Eva Mulvad propose un essai complexe et bouleversant, qui ne cesse de remuer. ***1/2

Oliver Sacks: His Own Life: Filmé dans les derniers mois de son existence, ce chaleureux portrait du neurologue Oliver Sacks insuffle finesse et humanité à une figure hors pair. La mise en scène toute en retenue de Ric Burns insère l'homme dans son époque, laissant parler l'émotion qui ne tarde pas à couler à flot. ***1/2

Come Play: Que serait l'Halloween sans une nouvelle oeuvre horrifique? En adaptant son court métrage en long, Jacob Chase signe une création angoissante sur un garçon autiste qui se fait harceler par un monstre sortant tout droit d'écrans ! Classique mais efficace, cette méditation sur la solitude plaira à coup sûr aux amateurs du genre et de Babadook en particulier. *** Ma critique

Beasts Clawing at Straws: Plus sanglant est ce divertissement réalisé avec panache par Kim Yong-hoon qui, à l'instar des premiers opus de Guy Ritchie et Danny Boyle, rappelle que l'argent corrompt bien des gens. Bien que trop long et brouillon, l'ensemble ludique se veut particulièrement amusant. ***

Champions: En filmant deux athlètes souffrant de déficience intellectuelle (dont son propre frère), Helgi Piccinin propose un documentaire sensible et empathique, conventionnel dans sa structure mais non dénué d'inspiration. ***

La relève: Il y a un manque criant de vétérinaires loin des zones urbaines. Ce constat important patauge dans les morales, les lourdeurs et les bons sentiments au sein de cet effort de Julie Manoukian, où un récit platement filmé et écrit - évidemment que le clivage ville/village est martelé - sent les conventions à plein nez. **

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