dimanche 18 octobre 2020

FNC: Cocoon, Mamá, mamá, mamá


La métamorphose d'une chenille en papillon sert de métaphore à la transformation d'une fille en adolescente. Il ne faut surtout pas se fier à cette figure de style élémentaire afin de juger Cocoon de Leonie Krippendorff. Parce que ce récit d'apprentissage classique mais attentionné a beaucoup plus à offrir, que ce soit une jeune héroïne dont il est facile de se projeter, des thèmes traités avec doigtés, un surplus de sensibilité, des images baignées de soleil et une trame sonore appropriée. À tel point que l'on en ressort comblé. ***1/2

Dans la même mouvance se dresse Mama, Mama, Mama de Sol Berruezo Pichon-Rivière, un nouveau récit d'initiation au féminin qui se veut cette fois plus impressionniste. La disparition d'une fillette - et en filigrane le rapt d'enfants en Argentine - affecte une famille qui devra apprendre à demeurer unie. Une histoire ensorcelante, belle et terrifiante à la fois, aux ellipses certaines, dont la mise en scène hypnotisante et végétale rappelle les premiers opus de Sofia Coppola. ***1/2

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