samedi 18 mai 2019

Sorties au cinéma: Leto, Wardi, John Wick 3, The White Crow, Zagros, Kokoschka - Oeuvre vie, HAK_MTL, Jusqu'ici tout va bien

Ce n'est pas parce que c'est Cannes qu'il n'y a pas de bons films qui prennent l'affiche dans les cinémas québécois.

Leto: Cette incroyable oeuvre sur la jeunesse de la part de Kirill Serebrennikov séduit par sa majestueuse photographie en noir et blanc et ses choix musicaux impeccables. Un gros coup de coeur pour ce qui est d'un des meilleurs opus de l'année. ****

Wardi: Même s'il n'y a eu aucune promotion, il ne faudrait pas passer à côté de cette animation de Mats Grorud sur des réfugiés palestiniens vivant dans un camp libanais. On en ressort bouleversé, avec une autre vision du monde. ***1/2

John Wick 3: Keanu Reeves et le cinéaste Chad Stahelski sont de retour avec un nouveau long métrage d'action éclatant qui allie humour, violence et confrontations du tonnerre. C'est vide, clinquant et terriblement divertissant. Lorsque la forme ne fait qu'une bouchée du fond. ***

The White Crow: Pour sa nouvelle réalisation, Ralph Fiennes s'intéresse au destin d'un danseur soviétique. En faisant éclater les codes du biopic, l'acteur - qui apparaît également à l'écran - offre une tranche d'existence un peu éparpillée, mais qui séduit ultimement. ***

Zagros: C'est un agréable documentaire sur un peuple fier et un métier en voie de disparition que proposent Ariane Lorrain et Shahab Mihandoust. Le propos ténus est excusé par la magnificence de la couleur et des paysages. ***

Kokoschka - Oeuvre vie: La carrière du grand peintre autrichien revit dans ce documentaire intéressant quoique extrêmement classique et didactique de Michel Rodde. Parfait pour les néophytes. ***

HAK_MTL: Il n'y a rien de très nouveau qui ressort de ce documentaire d'Alexandre Sheldon. La vie privée n'existe plus à notre époque et seuls les hackers pourront nous sauver... Mais c'est toujours pertinent de le rappeler. **1/2

Jusqu'ici tout va bien: Cette comédie de Mohamed Hamidi sur les banlieues françaises finit par crouler sous les clichés et les bonnes intentions. Au moins on y rit, un peu. **1/2

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