samedi 8 septembre 2018

Sorties au cinéma: We the Animals, Drôle de père, La tendresse, Qu'est-ce qu'on attend?, Tulipani: Love, Honour and a Bicycle, Peppermint

C'est bien connu. Lorsque le gros film se casse la gueule, la semaine cinéma est sauvée par des productions plus modestes et beaucoup plus intéressantes.

We the Animals: C'est un très convaincant premier long métrage que propose Jeremiah Zagar en dressant le portrait d'un clan incroyable. Le sujet d'apprentissage, plutôt conventionnel, est transcendé par ses excellents comédiens et une mise en scène de haut calibre. Sans doute qu'on reconnaît trop ses influences, mais quelle claque! ***1/2

Drôle de père: La famille est également au centre des préoccupations de cette création d'Amélie Van Elmbt. Quelle chance que l'interprétation est conséquence et la photographie lumineuse, car on peine à croire aux situations (quelle mère confierait sa fille de 5 ans à un homme qu'elle n'a pas vu depuis des années?). ***

La tendresse: On ressort le classique «père rigide qui, en vieillissant, commence peu à peu à s'intéresser aux gens qui l'entourent», on met ça dans une forme qui rappelle le téléfilm, et on obtient cet effort de Gianni Amelio. Rien pour écrire à sa mère, si ce sont des comédiens à l'aise et une surprise à mi-chemin, qui relance l'ensemble sur des bases plus solides. **1/2

Qu'est-ce qu'on attend?: Impossible de ne pas être happé par les messages positifs de ce documentaire 100% bio de la part de Marie Monique Robin. La démarche est noble et les intervenants convaincus. Dommage toutefois qu'il y ait autant de longueurs, de répétitions et une forme peu cinématographique. **1/2

Tulipani: Love Honour and a Bicycle: Il y a 21 ans, Mike van Diem remportait l'Oscar du meilleur film en langue étrangère pour son réjouissant Character. Seulement deux films plus tard, il ennuie avec cette fantaisie pleine de clichés et de digressions vieillottes qui ressemble à du Fellini de bas étage. Lorsque le charme se détruit au bout de quelques minutes, à coup de flatulences et d'ellipses maladroites. ** 

Peppermint: Ouf! À une époque où l'on valorise l'ouverture aux autres, difficile de trouver plus rétrograde que ce récit sexiste et raciste qui fait l'apologie de la violence, de l'auto-justice et des armes à feu. Même les amateurs habituels de Pierre Morel (Taken) trouveront les scènes d'action ternes. Seule Jennifer Garner s'acquitte de la tâche, bottant des culs avec conviction. *1/2

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