vendredi 10 juin 2011

Super 8, Belle épine, Judy Moody and the Not Bummer Summer


Une très petite semaine de cinéma avec la sortie d'un titre très attendu, d'un beau film français et d'une déception américaine à oublier de toute urgence.

J.J. Abrams qui rend hommage à Steven Spielberg, cela donne Super 8, un superproduction intelligente et spectaculaire sur des enfants qui cherchent à sauver leur ville d'un envahisseur. Les amateurs du septième art et de récits parfaitement dosés entre drames et scènes d'action voudront laisser une chance au coureur en allant voir cet ouvrage qui n'a pas besoin d'effets en trois dimensions pour en mettre plein la vue. Un des grands faits saillants de la période estivale de 2011 jusqu'à maintenant.
Critique

Gagnant du Prix Louis-Delluc du meilleur premier film, Belle épine de Rebecca Zlotowski est une oeuvre exigeante, comme le sont celles de Denis Côté ou de Maurice Pialat. Car cette histoire plus visuelle que verbale sur une adolescente qui erre après la mort de sa mère endormira un public moins sensible à son esthétisme soigné et à son rythme lent. Reste que l'atmosphère tout à fait dans le ton pique la curiosité, alors que la performance bouillante de Léa Seydoux en fait un effort à voir au moins une fois dans son existence.

Il faudra penser à éviter Judy Moody and the Not Bummer Summer de John Schultz, un des efforts pour enfants les plus catastrophiques à voir le jour depuis belle lurette. Lorsqu'une petite fille a peur de passer le plus mauvais été de sa vie, le destin lui prouve le contraire. Mis en scène sans grand talent avec des interprètes souvent amateurs, de l'humour de bas étage et des situations d'une rare imbécillité, le public trouvera le temps long. À moins d'être un amateur de grenouille qui urine...
Critique

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