mardi 14 juin 2011

DVD: Le moulin à images, Rubber, Chatroom, The Other Woman, Hall Pass, Passion Play, Red Riding Hood, Big Mommas 3


Les films de tous les horizons prennent l'assaut du cinéma maison en cette période estivale.

Pour les personnes qui n'ont pu assister - ou qui y étaient et qui désirent revivre l'expérience - au Moulin à images de Robert Lepage qui s'est déroulé lors du 400e anniversaire de la ville de Québec, l'ONF vient de sortir une très belle édition DVD qui contient l'évènement phare, ainsi que le documentaire Dans le ventre du moulin de Mariano Franco et Marie Belzil qui ressasse sa réalisation, des entrevues avec son créateur et le musicien René Lussier, etc. Une belle page d'histoire aussi spectaculaire que nécessaire.

À la fois une satire des films d'horreur et un hommage au septième art, Rubber de Quentin Dupieux raconte les aventures d'un pneu tueur en série. Le récit, répétitif mais souvent hilarant, se mérite d'être vu, seulement pour sa prémisse incroyable.

Le cinéaste Hideo Nakata à qui l'on doit Ringu revient à la charge avec Chatroom qui se déroule sur les réseaux sociaux. Moins brillant que The Social Network mais tout de même intéressant et divertissant, le suspense tient amplement en haleine.

Natalie Portman brille dans The Other Woman de Don Roos qui raconte les déboires d'une belle-mère qui s'entend mal avec le fils de son mari. Dommage que le long-métrage, moralisateur et mélodramatique, ne soit pas toujours à la hauteur.

Les frères Farrelly sont de retour avec Hall Pass, une autre comédie grossière qui porte cette fois sur le désir de liberté d'hommes mariés. À la fois drôle et navrant, l'effort sent rapidement la redite, n'exploitant jamais convenablement son séduisant sujet.

Passion Play de Mitch Glazer aurait pu être une grande oeuvre. Il y a Mickey Rourke et Bill Murray, de magnifiques paysages signés Christopher Doyle et de la très belle musique. Pourtant le scénario qui porte sur la rédemption d'êtres éprouvés par le destin tourne en rond et tombe à plat au bout d'une demi-heure.

La metteure en scène Catherine Hardwicke tente de refaire Twilight avec Red Riding Hood en actualisant la légende du petit Chaperon Rouge. Malheureusement pour elle (et surtout pour le spectateur), le résultat est tellement raté qu'il n'est pas rare de rire lors de moments dramatiques.

Après deux indigestes épisodes, le troisième Big Mommas de John Whitesell frappe encore. Le prétexte, toujours le même, amène des hommes à se déguiser en femmes pour éclaircir une enquête policière. Une insulte de A à Z avec l'irrécupérable Martin Lawrence.

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