La sortie du blu-ray de Popeye est l'excuse parfaite pour revisiter cette oeuvre mésestimée de Robert Altman qui fête cette année son 40e anniversaire. (Paramount)
C'est quoi? Popeye et Olive doivent s'occuper d'un bébé abandonné.
C'est comment? Casting parfait (Robin Williams assure dans son premier rôle important au cinéma), gags à double-sens, esthétisme propre à la bande dessinée: il y avait tout pour enchanter toute la famille et particulièrement les fans de la première heure.
Et pourtant? L'ensemble est cependant très étrange et chargé, que ce soit de personnages, de mélodies et de situations qui ne lèvent jamais complètement. L'absence de rythme et l'histoire inégale nuisent parfois au plaisir rencontré.
Techniquement? La photographie plus luxueuse que jamais bénéficie d'images soignées et détaillées. La musique égayante titille les enceintes tout en mettant les dialogues à l'avant-plan.
Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray et une copie numérique. En guise de suppléments, il y a un documentaire qui revient sur cette folle aventure, un segment axé sur les acteurs, des photos de la première, la possibilité d'accéder à la pièce musicale de son choix et une bande-annone.
Au final? Vilipendé par la critique à sa sortie, Popeye mérite d'être redécouvert, simplement pour son charme désarmant et sa folie communicative, qui rappelle que l'histoire n'est parfois qu'une composante bien secondaire d'un film.
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