samedi 18 août 2018

Sorties au cinéma: Gaspard va au mariage, The Wall, Puzzle, Le rire de ma mère, Alpha, Mile 22, The Gospel According to André, 7 jours pas plus

Le cinéma de qualité est au rendez-vous cette semaine, autant au sein des superproductions que des propositions indépendantes.

Gaspard va au mariage: C'est une belle surprise qu'offre Antony Corider avec cette irrésistible et mélancolique comédie familiale qui surprend constamment avec son originalité, ses personnages vrais et ses mélodies qui donnent le goût de danser. ***1/2

The Wall: Ce passionnant essai documentaire de Cam Christiansen sur le décrié mur israélien séduit autant par son discours (malheureusement didactique) que son animation. L'abus de têtes parlantes et la répétitions de thèmes et d'idées l'empêchent toutefois d'être le nouveau Valse avec Bachir. ***

Puzzle: C'est une jolie et patiente oeuvre existentielle que pond ici Marc Turtletaub. Sans éviter les clichés et les morales, le cinéaste a surtout eu la brillante idée d'enfin confier un rôle principal à l'excellente Kelly Macdonald. ***

Le rire de ma mère: Les acteurs (Suzanne Clément en tête) sont fabuleux dans ce drame teinté de lumière de Pascal Ralite et Colombe Savignac. Dommage que la mise en scène ne l'est pas davantage. ***

Alpha: Il ne faut pas se fier à son horrible bande-annonce. Cette production réalisée par Albert Hughes tient bien la route, gracieuseté d'un soin apporté aux détails, d'effets spéciaux spectaculaires et même d'éléments 3D bien intégrés. ***

Mile 22: Le tandem Mark Wahlberg et Peter Berg est de retour avec un nouveau film d'action chaotique, suffisamment spectaculaire dans ses séquences musclées pour qu'on passe par-dessus la vacuité de son scénario. ***

The Gospel According to André: Leon Talley a eu une existence passionnante. Cela ne ressort toutefois pas de ce documentaire conventionnel et beaucoup trop sage de Kate Novack, qui s'éparpille à la vitesse de l'éclair. **1/2

7 jours pas plus: Autant le titre original chilien était gentil comme tout, autant son remake signé Hector Cabello Reyes irrite par sa grande naïveté et la composition énervante de Benoît Poelvoorde. On est loin de Kaurismäki. **

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