samedi 10 février 2018

Sorties au cinéma: Certains de mes amis, La confession, Lola Pater, Prendre le large, Ouvrir la voix, Film Stars Don't Die in Liverpool, The 15: 10 to Paris, Fake Blood

Dans l'ombre de Fifty Shades Freed (que l'on va rattraper en blu-ray) se dressent plusieurs petits films qui méritent le détour.

Certains de mes amis: Catherine Martin revient au documentaire avec cet essai fécond et chaleureux sur l'art, qui se veut un véritable autoportrait de sa propre démarche créatrice. On ne voudra pas manquer ça sur grand écran. ***1/2

La confession: Cette adaptation du roman qui a donné l'excellent film Léon Morin, prêtre confronte à nouveau religion et érotisme. S'il n'y a rien pour écrire à sa mère, la construction de Nicolas Boukhrief est sobre et l'interprétation appropriée. ***

Lola Pater: Fanny Ardant crève l'écran dans ce nouveau long métrage de Nadir Moknèche (Délice Paloma), éclipsant même le script un peu brouillon qui aurait mérité d'être plus affûté. ***

Prendre le large: Ce drame social sur la mondialisation et les nouveaux départs permet à la lumineuse Sandre Bonnaire de briller. Dommage que la démarche de Gaël Morel manque un peu de finition (ce n'est pas les Dardenne) et que sa finale soit ratée. ***

Ouvrir la voix: Enfin un documentaire qui donne toute la place aux femmes noires afin de mieux connaître leur réalité! Malgré ses bonnes intentions, l'effort d'Amandine Gay s'avère verbeux, répétitif et beaucoup trop long. **1/2

Film Stars Don't Die: Un film sur l'actrice Gloria Grahame se devait d'être fait. Mais pas nécessairement celui de Paul McGuigan qui se perd dans l'anecdote. Au moins, il y a Annette Bening, plutôt convaincante dans le rôle principal. **1/2

The 15: 10 to Paris: En invitant le réel dans le cinéma, Clint Eastwood en oublie son sujet passionnant (un attentat avorté dans un train) pour se concentrer sur ses thèmes fétiches que sont l'héroïsme, le patriotisme et l'amitié. Il signe du coup sa pire création depuis belle lurette. **

Fake Blood: Cette démonstration de Rob Grant qui brouille la frontière entre documentaire et fiction suit un réalisateur de longs métrages horrifiques qui constate que la violence au cinéma affecte sérieusement des gens. Un constat appréciable au sein d'une production bien quelconque. **

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