samedi 18 novembre 2017

Sorties au cinéma: Paradis, Les dépossédés, Le fidèle, Crise R.H., Justice League, Y'est où le paradis?

C'est un retour à la normale au sein des sorties au cinéma après l'extase de la semaine dernière.

Paradis: Deuxième film d'Andreï Kontchalovski à prendre l'affiche cette année au Québec, ce drame qui montre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale captive - quels comédiens! - lors de ses séquences pseudo documentaires mais ne convainc pas totalement lors des séances narratives de pure fiction. Le problème de Rivette devant Kapo et les films sur l'Holocauste se pose toujours. Qu'est-ce qu'on montre? Qu'est-ce qu'on laisse en hors champs? La photographie en noir est blanc est si majestueuse que le metteur en scène finit par magnifier la réalité, ce qui est un grave problème dans ce cas-ci. ***

Les dépossédés: Le cinéaste Mathieu Roy s'intéresse au fléau de l'agriculture industrielle à travers ce documentaire intéressant quoiqu'un peu redondant séparé entre une horde d'éclairantes têtes parlantes et des gens en action dans leur métier. Il existe une version d'exploitation de 78 minutes et celle du réalisateur qui dépasse trois heures! ***

Le fidèle: Dans la lignée du cinéma de Michael Mann et de James Gray, le nouveau Michaël R. Roskam (Bullhead) propose une nouvelle tragédie très maîtrisée et campée habilement, mais qui croule sous les clichés, le sentimentalisme, les redondances et les invraisemblances. **1/2

Crise R.H.: Malgré de bons interprètes et une mise en scène de qualité de Nicolas Silhol, il est plutôt difficile d'embarquer dans ce projet social où une prise de conscience tardive et simpliste arrive à une femme dont le métier est de mettre des gens au chômage. Pauvre petite bourgeoise qui découvre enfin le monde qui l'entoure... **1/2

Justice League: Meilleur que Batman V. Superman et Suicide Squad mais inférieur à Wonder Woman, cette nouvelle superproduction de Zach Snyder ressemble à une copie des Avengers. Au moins il y a suffisamment d'humour et d'action spectaculaire afin de ne pas trop décrocher. **1/2

Y'est où le paradis?: Il y a de belles intentions dans ce conte de Denis Langlois, des images inspirantes et des acteurs touchants. Le récit s'enlise toutefois à mi-chemin et l'intérêt fond comme neige au soleil. **

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