vendredi 24 novembre 2017

Sorties au cinéma: Lady Bird, Three Billboards Outside Ebbing Missouri, The Square, Last Flag Flying, Thelma, L'amant double, The Man Who Invented Christmas, Junior majeur

Ça sent les Oscars avec trois oeuvres au potentiel incroyable.

Lady Bird: Saoirse Ronan devrait être nommée pour sa performance inoubliable dans le premier long métrage de Greta Gerwig. Un grand petit film, hilarant et bouleversant, qui arrive à faire du neuf avec du vieux. ****

Three Billboards Outside Ebbing, Missouri: Frances McDormand est également excellente dans le nouvel effort de Martin McDonagh (In Bruges), où elle campe une mère qui désire se venger. Le script est criant d'actualité et la distribution s'avère renversante. ***1/2 

The Square: Palme d'Or en mai dernier, cette comédie étrange de Ruben Östlund (Force majeure) décape avec intelligence. Il y a des moments vraiment extraordinaires, et d'autres un peu plus redondants qui ne trouvent guère leur place dans la trop longue durée de l'essai. ***1/2

Last Flag Flying: Richard Linklater propose ici une suite spirituelle au mémorable The Last Detail, remplaçant l'ironie par un drame terre-à-terre et patriotique. Steve Carell y est juste, quoique perdu dans une création un peu molle qui aurait pu être raccourcie. ***

Thelma: En mordant dans le drame fantastique, le doué Joachim Trier en retient l'atmosphère et la mise en scène soignée. Le scénario - qui reprend un peu n'importe comment l'essence de Carrie - déçoit toutefois par sa prévisibilité et ses métaphores appuyées. **1/2 

L'amant double: S'il semble bien s'amuser, le dernier François Ozon tourne rapidement à la vacuité. Faire une série B façon Cronenberg est une chose, la réussir en est une autre. Le talent des interprètes ne change rien à ça. **

The Man Who Invented Christmas: Il y a de belles idées dans ce conte et une performance magnétique de Christopher Plummer. La réalisation fade déçoit pourtant et le scénario n'est jamais suffisamment allumé pour croire en sa bonne étoile. **

Junior majeur: Plus dramatique que son prédécesseur, cette suite toujours signée avec efficacité par Éric Tessier croule sous les stéréotypes et les morales édifiantes. De quoi noyer la bête avant la fin. Qui sait, peut-être que le troisième tome (en cas de succès) sera le bon... **

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