dimanche 4 avril 2010

Jaffa, Gainsbourg (Vie héroïque), Roger Pelerin, Clash of the Titans, The Last Song


Mieux vaut tard que jamais. Un voyage à l'improviste à New York m' a empêché de tenir ce blogue à jour depuis mercredi, mais puisqu'on est de retour, place aux nouvelles sorties en salles depuis ce vendredi.

Sans doute moins éclatant que son précédent Or (mon trésor), Jaffa (critique) de la cinéaste Keren Yedaya semble reprendre l'éternel schéma de Roméo et Juliette (un amour entre une Israélienne et un Arabe), mais c'est pour mieux déjouer ces pièges au passage. Habilement construit avec des métaphores puissantes et d'excellents comédiens, il s'agit aisément de la meilleure sortie de la semaine.

Il ne faudrait toutefois pas négliger Gainsbourg (vie héroïque) (critique) du bédéiste Joann Sfar. Cette biopic en forme de conte habitée par le fascinant Éric Elmosnino comporte une jubilatoire première partie composée de flash sidérants... et un second segment beaucoup moins fort qui reprend presque tous les clichés liés au genre. Reste cependant une trame sonore exquise et une habile mise en scène

Documentaire serein et contemplatif de Patrick Pellegrino, Roger Pellerin, là où l'on s'arrête en passant (critique) s'intéresse à l'artiste et ancien membre de L'infonie qui s'est isolé avec sa compagne en Abitibi, de ses gravures et de son ancien problème d'alcoolisme, en insistant presque autant sur la splendeur de ses paysages. Un élégant document, poétique et d'une grande beauté sauvage.

Déjà que l'original n'était vraiment pas terrible, la nouvelle version de The Clash of the Titans (critique) de Louis Leterrier où Persée confronte des dieux laissent terriblement à désirer. Il faut avouer qu'hormis les spectaculaires effets spéciaux, l'ensemble prend l'eau de tous les bords. Personnages fades, interprétation quelconque, dialogues et situations moribonds, 3D décevante: de quoi passer son tour.

Ce n'est toutefois pas pire que The Last Song (critique) de Julie Anne Robinson. Les fans romantiques de Miley Cyrus et de l'auteur Nicholas Spark ne voudront pas maquer ce récit kleenex sur les déboires amoureux d'une jeune adolescente. Les autres fuiront ce long métrage beaucoup trop sucré et sans rythme, moralisateur et si peu crédible, dont ne vient jamais sauver l'excellent Greg Kinnear.

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