vendredi 29 mai 2015

Sorties au cinéma : Transatlantique, Iris, The Wanted 18, I’ll See You in My Dreams, Ce qu’il ne faut pas dire, Survivor, Debug, Aloha

En omettant volontairement de voir le film catastrophe San Andreas avec The Rock, je me suis concentré sur toutes les autres sorties de la semaine. Alors, qu'est-ce qui mérite l'attention?

Pourquoi pas Transatlantique de Félix Dufour-Laperrière? Il s'agit d'un essai expérimental muet et en noir ou blanc où le spectateur s'amuse à détecter ce qu'il veut, à créer sa propre histoire. C'est beau et hypnotisant tout à la fois. ***1/2

Plus conventionnel dans sa forme, Iris d'Albert Maysles demeure un documentaire extrêmement intéressant sur une vieille femme excentrique qui a un don inné pour la mode. La voir déambuler est un grand plaisir. ***1/2

Autre documentaire passionnant qui porte cette fois sur des vaches qui appartiennent à des Palestiniens mais qui se trouvent en territoire israélien, The Wanted 18 de Paul Cowan et Amer Shomali y intègre avantageusement des éléments d'animation. Cela aurait pu être encore plus mémorable, sauf que ça demeure très recommandable. ***

Film de "vieux" qui, ô miracle, ne se perd pas dans les clichés, I'll See You in My Dreams de Brett Haley tient la route grâce aux excellents comédiens et à cette façon - moralisatrice, mais pas trop - de vouloir aborder l'existence au quotidien. Et ça fonctionne! ***

Financé sans l'aide des institutions, Ce qu'il ne faut pas dire de Marquise Lepage n'a pas toujours les moyens de ses ambitions, mais il arrive malgré tout à dessiner une rigolote comédie romantique tout en faisant découvrir le grand talent d'Annick Fontaine. **1/2

Action et espionnage sentent la formule dans le Survivor de James McTeigue, le récit efficace d'une experte en sécurité qui se fait poursuivre par tout le monde. Ça ne lève pas haut, si ce n'est la présence de Pierce Brosnan en méchant renfrogné. **1/2

Sorte de 2001 cheap qui serait mélangé à un mauvais jeu vidéo, Debug de David Hewlett envoit des jeunes hackers dans l'espace pour débrancher un système qui, évidemment, n'a pas dit son dernier mot. C'est ennuyant à mourir et les décès brutaux n'ont rien de spectaculaire ou de sanguinolent. *1/2

Cameron Crowe détruit littéralement sa carrière dans Aloha, une production qui n'est ni une comédie et encore moins une romance. Il s'agit plutôt d'un ratage spectaculaire où une prestigieuse distribution paraît complètement mauvaise et dépassée par les événements. C'est triste à voir. *1/2

Aucun commentaire:

Publier un commentaire