dimanche 6 avril 2014

Nouveautés au cinéma: Jodorowsky’s Dune, Que ta joie demeure, Captain America : Winter’s Soldier, Il ventait devant ma porte, Meetings With a Young Poet, Afflicted, La garde

Il s'agit d'une semaine intéressante au niveau des sorties au cinéma. Bon, je n'ai pas tout vu (je me promets de rattraper 9 mois ferme et Bethlehem), mais voici ce qui mérite possiblement le détour. 

Documentaire sur le plus grand film jamais réalisé, Jodorowsky's Dune de Frank Pavich développe en détails ce projet de fou, donnant la parole à des témoins privilégiés. Le résultat, drôle et fascinant, est assez éloquent. ***1/2

Nouveau laboratoire de la part de Denis Côté, Que ta joie demeure débute comme un documentaire sur le monde du travail pour muter en fiction existentielle et absurde. Un procédé intéressant (surtout au niveau sonore), mais qui ne se compare pas aux fictions de son auteur. ***

Autre produit dérivé de Marvel, Captain America: Winter's Soldier d'Anthony et Joe Russo est une production de superhéros efficaces, prévisible et sans grande originalité, mais qui questionne la sécurité intérieure des États-Unis tout en offrant des scènes d'action décoiffantes. ***

Sensible documentaire sur la maladie comme moyen de création, Il ventait devant ma porte de Pierre Goupil et Rénald Bellemare arrive à émouvoir avec de belles scènes intimistes. La mise en scène trop sage aurait cependant méritée à être rehaussée un tantinet. ***

Récit un peu trop verbeux sur des rencontres fictives entre Beckett et un jeune poète, Meetings With a Young Poet de Rudy Barichello pique la curiosité dans sa section passée mais laisse sur sa faim dans tout ce qui se déroule dans le présent. Stephen McHattie livre néanmoins une vibrante prestation. **1/2

Encore un film d'horreur où le héros filme tout ce qui lui arrive? Oui. Même si ce type de récit commence à irriter par son omniprésence (ici, il est question de vampirisme), Afflicted de Derek Lee et Clif Prowse sort légèrement du lot par la qualité de sa réalisation. **1/2

Sujet important (la détresse paternelle), acteurs en or, mise en scène appropriée de Sylvain Archambault: qu'est-ce qui cloche dans La garde? Sa crédibilité. Il est impossible de prendre cette histoire d'enlèvement au sérieux tant les invraisemblances et les fils blancs sont nombreux. Quand on rit devant un drame... **

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