vendredi 30 septembre 2011

Entrevue Cellule 211


Solide suspense espagnol sur les déboires d'un nouveau gardien qui doit infiltrer des prisonniers afin de demeurer en vie, Cellule 211 a remporté un large succès public et critique, mettant la main sur plusieurs prix Goya.

J'ai pu discuter avec son réalisateur Daniel Monzón afin de parler des thèmes en place, de son désir d'être le plus réaliste possible et du remake américain qui est déjà en branle.

Mon entrevue complète se trouve ICI.

Film du jour: Ma mère


Probablement le film le plus singulier de Christophe Honoré, Ma mère (2004) qui est une adaptation d'un roman de George Bataille raconte l'initiation d'un fils par sa mère au sexe et à la vie moderne. Dérangeant, pas pour tout le monde, mais puissant et inoubliable, cette histoire pénétrante qui semble émaner de la Nouvelle Vague peut compter sur d'excellents comédiens qui se dévouent complètement à la cause, dont Isabelle Huppert et Louis Garrel. De quoi en sortir soufflé, ébranlé et parfois même irrité. ***1/2

jeudi 29 septembre 2011

Film du jour: La reine des pommes


On se prépare déjà pour la prochaine édition du Festival du nouveau cinéma! En attendant de voir le film d'ouverture de Valérie Donzelli, il faut s'initier à sa première réalisation, La reine des pommes, une comédie romantique extrêmement rafraîchissante sur une femme qui cherche à se refaire une santé après une rupture amoureuse. À mi-chemin entre Christophe Honoré et Emmanuel Mouret se trouve cette oeuvre charmante et vivante qui met de bonne humeur instantanément en parlant de relations de couples et de sexe. À essayer sans aucun préliminaire. ***1/2

mercredi 28 septembre 2011

Un avant-goût du 40e FNC


Le Festival du nouveau cinéma fête son 40e anniversaire. Sa programmation toujours très spéciale a été dévoilée hier et les bons films se succéderont au tournant entre le 12 et le 23 octobre prochain.

Mon article sur le sujet se trouve ICI.

Film du jour: L'histoire d'Adèle H.


C'était le mélange idéal. L'intoxication amoureuse d'Adèle H., la fille de Victor Hugo, dans une réalisation classiquement somptueuse de François Truffaut, qui cherche à être le plus réaliste possible dans sa vibrante reconstitution d'époque et l'utilisation de la belle musique de Maurice Jaubert. Un drame psychologique hantant, judicieusement lent et verbeux, qui doit beaucoup à l'interprétation impériale d'Isabelle Adjani dans ce qui est probablement son meilleur rôle en carrière. ****

mardi 27 septembre 2011

DVD: Le nom des gens, X-Men: First Class, Les filles, Frisson des collines, Transformers 3


Semaine tranquille au rayon des nouveautés en DVD et en Blu-ray. C'est le moment où jamais de rattraper ce qui a pu échapper à notre radar, par exemple ces titres de plus en plus nombreux qui sortent le vendredi au lieu du traditionnel mardi.

Comédie irrésistible qui fait rire aux larmes en parlant de politique et de choix de vie, Le nom des gens de Michel Leclerc est un récit d'une rare intelligence, porté par les performances spontanées de Sara Forestier et de Jacques Gamblin.

Une des superproductions hollywoodiennes les plus satisfaisantes de l'été 2011, X-Men: Fist Class de Matthew Vaughn revient aux origines des célèbres mutants par la grande porte. Le scénario est béton, les scènes d'action spectaculaires à souhait et la prestation du grand Michael Fassbender confirme tous les espoirs fondés en lui.

Bien que son récent - et très ordinaire - Hasta la vista! prenne l'affiche ce vendredi, le précédent long métrage de Geoffrey Enthoven, Les filles, vient tout juste de sortir en DVD. Ce mélange de drame et de comédie sur une femme qui cherche à accomplir ses rêves n'est pas sans intérêt, mais le déroulement est tellement prévisible et ennuyant que le spectateur décroche au bout d'une demi-heure.

Avec sa distribution cinq étoiles et son sujet nostalgique se déroulant pendant le festival de Woodstock, Frisson des collines de Richard Roy pouvait s'apparenter à un C.R.A.Z.Y. chez les hippies. Il n'en n'est rien. Il y a tellement de clichés et de dialogues qui manquent de naturel que l'effort peine à séduire et à convaincre.

Après un second épisode qui ne se prenait nullement au sérieux, Michael Bay rapplique avec ses gros canons dans Transformers 3 qui, lui, pense qu'il est le Citizen Kane du 21e siècle, alors qu'il serait plutôt digne d'un navet d'Ed Wood. L'interminable guerre des robots reprend avec toute la surenchère d'effets visuels et sonores à rendre fou quiconque s'intéressant de près ou de loin aux jouets cultes des années 1980. Pour ceux et celles qui aiment leur cinéma sans histoire ni émotion.

Film du jour: 1984


Magistrale adaptation du classique d'Orwell, 1984 de Michael Radford conserve son aliénation de tous les instants, cet évanouissement de l'espoir au même titre que la relation entre deux nos protagonistes révoltés qui se dérobe dans les mains du système. Une satire froide, lente et cérébrale qui est toujours d'actualité, et qui fascine autant par ses thèmes que par sa mise en scène à la fois ingénieuse et complexe. S'il faut parfois bien s'habituer aux accents britanniques, la performance de haut niveau de John Hurt transcende toutes les langues. ****

lundi 26 septembre 2011

Film du jour: Win Win


Thomas McCarthy fait des longs métrages extrêmement sympathiques. Après les ravissants The Station Agent et The Visitor, il est de retour avec Win Win, une comédie dramatique douce amère sur un adolescent turbulent qui obtient une seconde chance de bien faire lorsqu'il fait la rencontre d'un avocat qui désire le mieux pour sa famille. Les dialogues vrais et l'approche profondément humaniste évitent les pièges du mélo moralisateur, alors que l'interprétation d'ensemble, dominé par le jeu nuancé de Paul Giamatti, est tout simplement truculente. Un petit bonbon qui fond dans la bouche. ***1/2

Critique

dimanche 25 septembre 2011

Film du jour: The Killing Fields


Premier film de Roland Joffé et une des meilleures oeuvres sur le métier de photographe de guerre, The Killing Fields qui a été réalisé en 1984 raconte l'amitié d'un photographe américain (Sam Waterston) avec son traducteur cambodgien (Dr. Haing S. Ngor) en 1975, alors que les Khmer Rouge allaient prendre le pouvoir. Un poil long, ce récit déchirant aux magnifiques images est parsemé de scènes d'une rare puissance dramatique. La réalisation assurée, l'interprétation de grande qualité et la musique obsédante de Mike Oldfield confère au long métrage un aura particulier qui, s'il n'a peut-être pas marqué complètement le 7e art, a donné toutes les munitions nécessaires au metteur en scène d'être un grand cinéaste... ce qu'il n'a malheureusement jamais été malgré cet excellent titre et le presque aussi puissant The Mission.

samedi 24 septembre 2011

Moneyball, The Guard, Omar m'a tuer, Killer Elite, Café de Flore, Dolphin Tale, Abduction


Les films ambitieux basés sur des histoires vraies et les productions musclées envahissent les écrans cette semaine.

Aisément le meilleur opus de la semaine, Moneyball de Bennett Miller (Capote) relate le désir de gagner à tout prix d'un directeur général d'un club de baseball qui n'a pas les moyens financiers de rivaliser avec ses riches compétiteurs. L'essai, hilarant et très éclairant de ce pays passionné par le sport, fascine par ses excellents dialogues. Surtout que le duo formé de Brad Pitt et de Jonah Hill y est savoureux. À voir absolument, même si on n'est pas amateur de ce sport.
Critique

Sorte de Bon Cop Bad Cop pour intellectuel, The Guard de John Michael McDonagh est une comédie noire irrésistible qui sait à la fois faire rire aux larmes, divertir férocement et toucher grâce aux soins apportés aux personnages. Dans le rôle d'un flic étonnant, Brendan Gleeson y est tout simplement éblouissant.

Relatant l'histoire vraie d'un jardinier marocain analphabète accusé d'avoir tué sa patronne, Omar m'a tuer de Roschdy Zem alterne passé et présent dans sa façon d'explorer ce fait divers qui a marqué les esprits. Le traitement n'est peut-être pas très original (on dirait une copie de In Cold Blood) et le discours manque de subtilité, mais le sujet demeure essentiel, alors que l'interprétation d'ensemble s'avère remarquable.

Avec une distribution comportant Jason Statham, Clive Owen et Robert De Niro, Killer Elite de Gary McKendry aurait pu être LE film d'action de l'année. Ce ne sera pas le cas de cette histoire de règlement de compte. Même si l'ensemble est ancré sur des faits historiques, le traitement redondant et interminable privilégie les combats et les affrontements au détriment de l'émotion et de l'histoire. Eh oui, l'histoire se répète...
Critique

On aurait beaucoup voulu aimer Café de Flore de Jean-Marc Vallée. Le sujet d'âmes soeurs est fascinant, tout comme le soin apporté aux images et à la musique. Sauf que le tout est tellement prétentieux, esthétisant, kitch, faussement spirituel, vide et sans émotion que le résultat laisse complètement indifférent. Tout le contraire de C.R.A.Z.Y., pas exemple.
Critique

Film pour toute la famille aussi moralisateur qu'appuyé, Dolphin Tale Charles Martin Smith raconte l'amitié d'un enfant envers un dauphin. Malgré une interprétation appropriée, ce récit est tellement long et parsemé de guimauves qu'il donne mal à la tête. Surtout que les éléments comiques y sont primaires, voir indigestes.

Le pire titre de la semaine est facilement Abduction de John Singleton, ce film d'action sans queue ni tête où Taylor Lautner cherche de s'affranchir de Twilight. Dommage pour lui et surtout pour nous. Le comédien n'a aucun charisme et ce n'est pas dans cet effort ridicule et involontairement comique qu'il attirera l'attention pour les bonnes raisons.
Critique

Film du jour: Jeux interdits


Classique de 1952 de René Clément, Jeux interdits montre toute l'horreur de la guerre vécue selon les yeux des enfants. Une prémisse de base qui pourrait sembler classique, mais rarement le cinéma de guerre atteint un tel sommet d'émotions et d'intensité. À travers une mise en scène brillante et une superbe image en noir et blanc émanent des personnages inoubliables, qui chavirent le coeur du début à la fin. Le genre d'opus que le cinéphile traînera à jamais avec lui. ****1/2

vendredi 23 septembre 2011

Entrevues La Sacrée


Réaliser un film en français en Ontario est possible. La comédie La Sacrée a réussi l'exploit d'être la première production du genre.

Même si ce long métrage sur un village pas comme les autres ne prend pas l'affiche avant la semaine prochaine, je me suis entretenu avec le réalisateur Dominic Desjardins et les comédiens Marc Marans et Damien Robitaille afin de parler de ce projet qui sort des sentiers battus.

Mon entrevue se trouve ICI.

Film du jour: Hana


Un des longs métrages les moins connus du cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda, Hana (2006) est un film de samouraïs et de vengeance où les mots et le théâtre prennent plus d'espace que l'action et l'hémoglobine! Une belle oeuvre, lente et dépouillée, sur la nécessité d'oublier et de passer à autre chose afin d'arrêter un barbare cycle de violence. Une découverte à faire pour ceux et celles qui aiment mélanger les genres. ***1/2

jeudi 22 septembre 2011

Entrevues Café de Flore


Très attendu film québécois avec une distribution de rêve, Café de Flore prend l'affiche ce vendredi.

Je suis allé me promener sur le tapis rouge afin de parler à Vanessa Paradis, Kevin Parent, Hélène Florent, Évelyne Brochu et Jean-Marc Vallée.

Mes entrevues se trouvent ICI.

Film du jour: Eight Men Out


Un des films les plus «commerciaux» du toujours très bon cinéaste John Sayles, Eight Men Out (1988) ressasse un vieux scandale financier qui est survenu dans le monde du baseball en 1919. Le scénario intelligent aux dialogues étudiés s'harmonise parfaitement à la jolie mise en scène discrète. Quelques passages peuvent sembler plus moralisateurs, mais l'ensemble finit par captiver. L'interprète tout à fait dans le ton de bons comédiens (John Cusack, David Strathairn, Charlie Sheen) rajoute une valeur supplémentaire qui n'est pas négligeable. ***1/2

Critique

mercredi 21 septembre 2011

Entrevue avec Hirokazu Kore-eda


La semaine dernière, j'ai pu discuter pendant 30 minutes de cinéma avec le grand cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda à qui l'on doit les inoubliable Still Walking et Nobody Knows! Un vrai rêve de cinéphile qui ne se représentera sûrement pas de sitôt.

Mon entrevue complète se trouve ici.

Film du jour: Bull Durham


En introduction de notre petite semaine sur le baseball en attendant le nouveau film de Brad Pitt, il y a le très divertissant Bull Durham que Ron Shelton a réalisé en 1998. C'était la belle époque du charismatique Kevin Costner qui tentera par tous les moyens d'extirper la femme qu'il aime (Susan Sarandon) des mains du nouveau lanceur (Tim Robbins). Une très agréable comédie, très bien jouée et parfaitement rythmée, qui met constamment de bonne humeur grâce à ses répliques bien retroussées. Sympathique comme tout. ***1/2
Critique

mardi 20 septembre 2011

DVD: En terrains connus, 13 Assassins, (REC) 2, Bridesmaids, Gardiens de l'ombre, Good Neighbors


Belle petite semaine de sorties en DVD et en Blu-ray avec notamment le meilleur film québécois de 2011.

Son nom est En terrains de connus de Stéphane Lafleur et il raconte les péripéties d'une famille dysfonctionnelle dont le frère rencontre l'homme du futur! Absurde et mélancolique, à l'interprétation suave et la trame sonore mémorable, c'est le genre de long métrage à ne manquer sous aucun prétexte.

Takashi Miike revient finalement du côté sobre du spectre avec 13 Assassins, le remake d'un vieux film japonais sur des hommes qui cherchent à éliminer un être influent. Conventionnel mais violent à souhait, le récit sait divertir avec intelligence. Quelques scènes d'action confondront les sceptiques.

Suite aussi satisfaisante que l'original, (REC)2 de Jaume Balagueró et Paco Plaza débute quelques minutes seulement après son prédécesseur, alors qu'une nouvelle équipe tentera d'entrer dans un bâtiment où règne une étrange épidémie. Stressant sans se prendre au sérieux, l'effort étonne lorsqu'il se met à mélanger la religion à l'horreur.

Comédie vulgaire au féminin qui remet l'amitié à l'ordre du jour, Bridesmaids de Paul Feig est une farce tordante et irrésistible à la distribution étincelante qui est dominée par le jeu outrancier de Kristen Wiig. Pas subtil pour deux sous, mais déridant à souhait.

Présenté dans le cadre de Cinémania en novembre dernier, Gardiens de l'ombre de Nicolas Boukhrief est un récit banal et invraisemblable sur des flics corrompus. Bien que les acteurs soient à la hauteur, la réalisation monocorde digne d'un téléfilm finit par ennuyer. Gros bof.

Une des plus grandes déceptions de l'année demeure Good Neighbours. Après son très bon The Trotsky, le réalisateur Jacob Tierney revient avec un film noir maniéré, à l'humour qui tombe à plat et au suspense complètement prévisible. Un peu plus de mordant n'aurait certainement pas fait de tort à cette production qui s'oublie rapidement.

Film du jour: Capote


On a de la suite dans les idées. Après l'entrée d'hier sur l'inoubliable In Cold Blood, il fallait absolument parler de Capote que Bennett Miller (à qui l'on doit Moneyball) a réalisé en 2005 et qui raconte les tribulations de Truman Capote dans ses recherches de ce qui allait devenir sont livre culte... In Cold Blood! La mise en scène volontairement classique sert à mettre en avant la création dans la douleur, la quête de l'homme dans la bête, à travers un beau film lent mais captivant, qui doit beaucoup à la performance sidérante de Philip Seymour Hoffman. À enchaîner tout de suite après le supérieur opus de Richard Brooks. ****

lundi 19 septembre 2011

Film du jour: In Cold Blood


Basé sur le livre de Truman Capote qui s'était lui-même inspiré de célèbres faits vécus, In Cold Blood de Richard Brooks ressasse les meurtres crapuleux de deux marginaux. Le traitement, extrêmement réaliste, glace le sang alors que la mise en scène élaborée (les transitions sont tout simplement superbes) est en égal accord avec la forte interprétation des deux antihéros et l'histoire d'une densité peu commune qui évite de peser trop lourd avec ses nombreux thèmes sociaux. Une virée dans le sud des États-Unis comme il n'y en a presque pas jamais eue, avec une finale qui marquera à jamais les esprits. ****1/2

dimanche 18 septembre 2011

Film du jour: Attack the Block


Superbe comédie absurde à mi-chemin entre Aliens, The Warriors et The Goonies, Attack the Block de Joe Cornish est un délire sur toute la ligne. Lorsque des gangs de rue doivent affronter des méchants monstres poilus de l'espace qui ont des dents qui brillent dans le noir, le cinéphile sait qu'il en aura droit pour son argent, autant au niveau des affrontements spectaculaires et que des situations jouissives. En prime, il y a une réalisation plus que compétente, de très bons choix musicaux et une interprétation tout à fait dans le ton. Une autre de ces perles présentées à Fantasia et qui sont disponibles sur trop peu d'écrans réguliers. ***1/2

samedi 17 septembre 2011

Dernière fin de semaine au TIFF


La 36e édition du Festival internation du film de Toronto se termine dimanche. Il ne faudrait surtout pas manquer les derniers titres qui sont présentés, dont les récents efforts de Hirokazu Kore-eda, Michael Winterbottom, Ralph Fiennes, Nadine Labaki, Terrence Davies, Alex Gibney, Robert Guédiguian, Frederick Wiseman et Léa Pool

Mon dernier guide du TIFF se trouve ICI.

N.B.: L'image qui accompagne cette entrée est le poster du film I Wish d'Hirokazu Kore-eda.

Film du jour: Trigger


Présenté au TIFF en 2010, Trigger de Bruce McDonald est un petit long métrage authentique et mélancolique sur deux anciennes amies qui se retrouvent. Parsemé de répliques vivantes et d'une mise en scène ordonnée qui laisse la part belle aux détails et à la musique, ce film modeste vaut surtout le détour pour la performance de ses deux interprètes: Molly Parker et la regrettée Tracy Wright. Vivifiant. ***1/2

Critique

Entrevues L'amour au pays des orignaux


Très beau documentaire animalier québécois, L'amour au pays des orignaux d'Harold Arsenault suit une maman orignal dans ses amours et ses relations avec ses petits.

J'ai pu rencontrer le cinéaste afin de parler de ce sujet particulier, du désir de faire un documentaire qui sort des sentiers battus et des joies de la narration.

Mon entrevue complète se trouve ICI.

vendredi 16 septembre 2011

TIFF 2011 - Jour 9: Le clan des sous-estimés


Le TIFF va loin en cette neuvième journée d'activité qui propose les derniers opus de Sokourov, Arnold, Dumont, Kassovitz, Bezançon et Forster.

Un tour d'horizon se trouve ICI.

Film du jour: Straw Dogs


En attendant de voir le remake (on s'en reparle demain), les cinéphiles qui ont le coeur accroché au bon endroit ne voudront pas manquer l'excellent Straw Dogs que Sam Peckinpah a réalisé en 1971. Ce film malsain et parfois difficile à supporter (il y a des scènes marquantes) analyse le monde de la violence qui corrompt, en confrontant un homme pacifique et sa famille à des individus énigmatiques. Alors que le suspense infernal tient en haleine jusqu'à la fin, le climat qui y règne glace le sang. Aucun des personnages n'est innocent, ce qui renforce les dilemmes moraux. La réalisation, très maîtrisée, offre une séquence finale hallucinante, alors que le jeu de tous les interprètes (et principalement de Dustin Hoffman) s'agence parfaitement à l'ensemble. Terriblement dérangeant. ****

jeudi 15 septembre 2011

TIFF 2011 - Jour 8: Le tour du monde


Il y a peut-être un peu moins de stars et de monde, mais le cinéphile ne voudra pas manquer cette 8e journée au TIFF qui offre la chance de voir les derniers efforts de Nanni Moretti, Jonathan Demme, Sion Sono, Cédric Kahn et de Philippe Garrel.

Mon article sur le sujet se trouve ICI.

N.B.: L'image qui accompagne cette entrée représente Himizu, le nouveau délire de Sion Sono.

Film du jour: Guess Who's Coming Dinner


Ayant remporté un grand succès à sa sortie en 1967 et même quelques Oscars, Guess Who's Coming Dinner de Stanley Kramer raconte avec intelligence, tact et humour le racisme de la bourgeoisie alors qu'une jeune femme blanche annonce à ses parents qu'elle va se marier avec un homme noir. Malgré quelques détours plus moralisateurs, le solide scénario tient la route, l'interprétation (de Spencer Tracy, de Katharine Hepburn, de Sidney Poitier, etc.) demeure de haut calibre et les dialogues mordants en font une véritable référence dans le genre. ****

Entrevue Snow & Ashes


Le premier film de Charles-Olivier Michaud (Sur le rythme), Snow & Ashes, prend l'affiche demain. Je me suis entretenu avec le cinéaste et les comédiens David-Alexandre Coiteux et Lina Roessler.

Mon entrevue se trouve ICI.

mercredi 14 septembre 2011

TIFF 2011 - Jour 7: Pour tous les goûts


Le TIFF persiste et signe en cette 7e journée en présentant une multitude de films réalisés par des gens aussi différents que Joël Schumacher, Kim Ki-duk, Ken Scott, Giorgios Lanthimos et Joseph Cedar.

Pour tout savoir, cliquer ICI.

Film du jour: Still Walking


Dans le cadre de la rétrospective que la Cinémathèque québécoise réserve à l'illustre cinéaste Hirokazu Kore-eda, il faut absolument attraper son sublime Still Walking (2008). L'histoire simple mais si riche de sens est une réunion de famille douce-amère qui ne se déroule pas nécessairement comme l'espérait un des fils. Un récit d'une rare humanité qui fait voir la vie autrement. ****1/2
Ma critique sur le sujet

mardi 13 septembre 2011

TIFF 2011 - Jour 6: Spécial hockey


Cette 6e journée du TIFF se passera sous le mode hockey avec la présentation du très attendu long métrage canadien Goon. Les cinéphiles qui ne sont pas sportifs pourront se rabattre sur les nouveaux films des Frères Dardenne, d'Anne Fontaine et de Bertrand Bonello.

Pour tout savoir ce qui s'est passé hier et aujourd'hui, mon texte sur le sujet se trouve ICI.

Film du jour: Citizen Kane


Revoir le classique des classiques Citizen Kane d'Orson Welles, c'est découvrir à chaque fois quelque chose de niveau. Ici il y a un procédé technologique qui a marqué le septième art, là une avancée narrative qui est devenu la norme. Déjà que l'histoire sur ce magnat de la presse est fascinante à elle seule, on rajoute la finesse de l'interprétation, de la réalisation et des thèmes abordés et on se retrouve avec un opus qui ne prendra jamais aucune ride. Pour souligner son 70e anniversaire, le classique se voit gonflé d'une luxueuse nouvelle édition Blu-ray avec une tonne de suppléments. Voilà LE film pour les gouverner tous. *****

lundi 12 septembre 2011

DVD: Le Quattro Volte, Potiche, L'amour fou, The Trip, Thor, Sainte victoire, Sans arme..., Forks Over Knives, 5 doigs de la main, The Bend


Très grosse semaine de sorties de films en format DVD et Blu-ray avec quelques-uns des meilleurs titres de l'année.

C'est le cas de Le Quattro Volte de Michelangelo Frammartino, un chef-d'oeuvre contemplatif et organique sur le sens de la vie. À voir le plus rapidement possible.

Drôle à s'en décrocher la mâchoire, Potiche de François Ozon regroupe une impressionnante brochette de comédiens (Depardieu, Deneuve, Luchini, etc.) dans une comédie charmante, kitch et inoubliable.

Documentaire émouvant sur Yves Saint Laurent, L'amour fou de Pierre Thoretton est un objet exemplaire et riche de sens, à chérir seul ou à plusieurs.

Virée largement improvisée, The Trip de Michael Winterbottom est un bijoux de comédie qui doit beaucoup au duo imparable formé de Steve Coogan et Rob Brydon. Pour les cinéphiles.

Gros film de superhéros plus intelligent que la moyenne, Thor divertit grâce à la mise en scène exemplaire de Kenneth Branagh. Rien n'est à prendre au sérieux et c'est voulu ainsi.

Politique et dilemmes moraux sont les guides conducteurs de La sainte victoire de François Favrat, un drame convaincant et crédible sur deux hommes en quête de pouvoir. La finale moralisatrice laissera peut-être un mauvais souvenir en tête, mais les performances de Clovis Cornillac et de Christian Clavier sont éloquentes.

Drame prenant et bien maîtrisé de Deborah Chow malgré quelques passages plus douteux, The High Cost of Living propose la rencontre entre deux écorcés vifs qui ont plus d'une chose en commun. Une belle petite maîtrise, avec deux comédiens (Isabelle Blais, Zach Braff) au sommet de leur art.

Long métrage gentil, sympathique mais oubliable, Sans arme ni haine ni violence de et avec Jean-Paul Rouve sur les frasques d'un bandit se regarde avec plaisir et s'oublie en un clignement d'oeil. Une façon comme une autre de passer le temps.

Documentaire sur l'obésité, Forks Over Knives de Lee Fulkerson ne raconte rien que le public moyen ne sait pas déjà. Il le fait cependant avec humour et savoir-faire.

Une superbe distribution comprenant Patrick Bruel, Pascal Elbé et Vincent Elbaz n'empêche pas Comme les 5 doigts de la main d'être très moyen. Les invraisemblances sont nombreuses, l'histoire familiale mal développée et la réalisation d'Alexandre Arcady s'apparente davantage à un banal téléfilm.

Cherchant constamment à faire la morale, The Bend de Jennifer Kierans est un exercice assez rudimentaire sur un adolescent qui a peur d'être bipolaire comme son frère. Comme quoi une bonne idée de départ ne fait pas toujours un bon film et ce, même si l'interprétation et la réalisation demeurent convenables.

TIFF 2011 - Jour 5: Toujours à pleine vitesse


Une cinquième journée aux multiples projections avec les présentations des nouveaux films de Madonna, Luc Besson, Johnnie To, Jean-Marc Vallée et Todd Solondz. Plein de choix intéressants, seulement au TIFF.

Pour ne rien manquer, suivez le guide.

Film du jour: Nobody Knows


C'est possiblement Nobody Knows qui a été présenté à Cannes en 2004 qui a permis de découvrir mondialement le cinéaste Hirokazu Kore-Eda, un des réalisateurs les plus importants de la dernière décennie. Avec ce petit chef-d'oeuvre sensible et émouvant, c'est le quotidien d'enfants qui éclate au grand jour, dans toute sa beauté et sa laideur. Sans jamais juger ses personnages, le metteur en scène fait preuve de patience, utilisant les répétitions pour faire triompher les affres du désarroi. Impossible de demeurer insensible devant ce joyau lent qui marquera à jamais l'esprit des cinéphiles. ****1/2

dimanche 11 septembre 2011

TIFF 2011 - Jour 4: Dix ans plus tard


Dix ans après les attentats du 11 septembre, le TIFF souligne l'évènement à l'aide d'un court métrage de quatre minutes qui sera présenté avant chaque film.

Au menu aujourd'hui, les nouvelles offrandes de Pedro Almodovar, Francis Ford Coppola, Steve McQueen, Christophe Honoré, Philippe Falardeau et... Roland Emmerich!

La revue de cette quatrième journée se trouve ICI.

Film du jour: Sang et or


Avec Sang et jour (2003), le cinéaste Jafar Panahi continue de s'intéresser aux inégalités sociales en Iran mais en changeant un peu son fusil d'épaule. Ses personnages principaux sont des hommes et la construction du récit demeure plus classique qu'à ses habitudes. Reste que cette plongée dans l'humiliation quotidienne possède quelques séquences d'une rare émotion tout en jouant à des jeux de comparaisons qui font sourire, mais pas nécessairement pour les bonnes raisons. ***1/2

samedi 10 septembre 2011

Coteau rouge, Contagion, Warrior, La conquête, De vrais mensonges, Creature


Il y en a vraiment pour tous les goûts cette semaine au niveau des sorties de film.

La meilleure sortie de la semaine est certainement Coteau rouge d'André Forcier, un nouveau délire poétique sur des gens qui se tiennent debout et qui défendent leur petit coin de pays. Un opus hilarant et superbement joué, qui se déguste avec un perpétuel sourire aux lèvres.
Critique

Steven Soderbergh propose une facette plus grand public de son travail avec Contagion qui raconte les combats d'hommes et de femmes face à une épidémie d'envergure mondiale. Sa réalisation experte, le grand talent des comédiens et l'agréable trame sonore n'arrivent pas toujours à pallier le manque chronique d'émotions.
Critique

Avec Warrior, le metteur en scène Gavin O'Connor a probablement concocté son meilleur effort en carrière. Un (trop) long film sur une famille divisée qui se réconciliera - ou pas - dans un ring! Des acteurs dévoués à la tâche et une belle étude de personnages (du moins, dans la première partie) qui se termine un peu en queue de poisson, dans une surabondance d'action et de musique envahissante.
Critique

Oeuvre biographique ressassant la victoire de Nicolas Sarkozy aux élections françaises, La conquête de Xavier Durringer est une comédie plutôt drôle et bien jouée, trop longue et sans surprise, mais qui sait divertir grâce à ses répliques mordantes. On est toutefois à des années lumières de Il Divo, Le caïman, W. et Nixon.

Cela devait être bon. Une comédie romantique mettant en vedette Audrey Tautou, Nathalie Baye et Sami Bouajila. Mais non. Malgré quelques passages plus rigolos, De vrais mensonges de Pierre Salvadori endord. La mise en scène est banale, l'interprétation inégale, et la romance ne fonctionne jamais réellement.
Critique

Il n'y a eu aucune projection de presse du film d'horreur Creature de Fred Andrews. Ce n'est pas surprenant tant la production s'adresse à une clientèle spécialisée (alias le public de Fantasia). Les 45 premières minutes recyclent paresseusement tous les clichés du genre, racontant les escapades sanglantes de jeunes adultes stupides qui vont camper dans un bois et qui se font attaquer par une créature mi-humaine mi-reptilienne. Lorsque le monstre apparaît enfin, le plaisir peut débuter. Il se veut ici violent, immoral et complètement malsain. Cela n'en fait pas un très bon film pour autant (acteurs, réalisation et effets spéciaux sont désastreusement drôles), mais ce n'est pas le navet anticipé non plus.

TIFF 2011: Jour 3 - Les gros canons


C'est la journée des grosses productions au TIFF avec les derniers efforts de Cronenberg, von Trier, Payne, Winding Refn, Polley, Crowe et Hallström.

Un compte-rendu de cette 3e journée se trouve ICI.

Film du jour: Le cercle


Certainement le plus beau film de Jafar Panahi, Le cercle (2000) suit une journée dans l'existence de quelques femmes qui cherchent à s'échapper de leurs conditions. À partir d'un sujet qu'il connaît comme sa main, le cinéaste offre une oeuvre extrêmement maîtrisée, tout en spirales et en subtilité, qui passe d'une héroïne à une autre héroïne sans que la mise en scène soit artificielle. Au contraire, l'émotion ne tarde pas à survenir et le spectateur ne peut que s'identifier aux protagonistes, toutes bouleversantes. Un très grand opus. ****1/2

vendredi 9 septembre 2011

Jour 2 TIFF 2011: Clooney vs Pitt


En cette deuxième journée du TIFF, les derniers films de George Clooney et de Brad Pitt s'affrontent. Il y a également plein de longs métrages à voir absolument.

Un tour d'horizon de ce qui se passe dans la Ville Reine se trouve ICI.

Film du jour: Outbreak


Puisque le très attendu Contagion de Steven Soderbergh prend l'affiche aujourd'hui, cela peut être intéressant de faire un doublé et de revoir Outbreak de Wolfgang Peterson. Dans ce film de 1995, un virus met un petit village américain sur le pied de guerre, le gouvernement étant disposé à le bombarder pour enrayer la menace! Ce récit invraisemblable et sentimental n'est pas dénué d'humour, et il peut compter sur une réalisation mordante et une distribution étincelante (qui comprend Dustin Hoffman, Rene Russo, Morgran Freeman, Donald Sutherland, Cuba Gooding Jr., Kevin Spacey et Patrick Dempsey) pour divertir allègrement. ***

jeudi 8 septembre 2011

Jour 1 TIFF 2011: U2


Pendant toute la durée de l'évènement, nous allons vous proposez des films à voir dans le cadre du TIFF, ainsi qu'une rétrospective de ce qui s'est passé la veille! Pour ne rien manquer du Festival de Toronto et ce, même si vous n'y êtes pas nécessairement!

Voici mon compte-rendu de la 1ère journée.

Film du jour: Drugstore Cowboy


Voir Drugstore Cowboy (1989) de Gus Van Sant en bas âge marque les esprits. Rarement une histoire sur la dépendance aux narcotiques aura parue aussi crûe et réaliste. Matt Dillon va jusqu'au bout de la nuit, touchant le fond et tentant de s'extirper de son trou. Même à l'âge adulte, le film n'a pas perdu de sa pertinence. L'interprétation y est remarquable, tout comme la mise en scène et la description de ce milieu sordide qui ne manque pourtant pas de poésie. À voir et à revoir. ****

mercredi 7 septembre 2011

Billet: Warrior


Après The Wrestler et The Figther, place à un nouveau film de combats au sein d'une famille divisée. Cela s'appelle Warrior de Gavin O’Connor et ça met en vedette Tom Hardy, Joel Edgerton et Nick Nolte.

J'ai écris un billet sur le sujet qui se trouve ICI.

Film du jour: Ceci n'est pas un film


Réalisé à l'aide d'un ami cinéaste alors qu'il était en résidence, Ceci n'est pas un film de Jafar Panahi montre le triste destin du célèbre réalisateur iranien, contraint à demeurer chez lui sans exercer son métier. Le documentaire, modeste dans sa production mais certainement pas sur le plan des idées, est une lettre d'amour au septième art et à la création. Le metteur en scène évoque ses scénarios qui n'ont pas été autorisé par les autorités tout en cherchant à se désennuyer, attendant impatiemment que quelqu'un éclaire sa lanterne. Une journée dans sa vie qui donne le goût de réagir et de se révolter même si, ironiquement, le comportement du principal intéressé est plutôt serein. ***1/2

mardi 6 septembre 2011

Entrevues Coteau rouge


Le nouveau film d'André Forcier Coteau rouge prend l'affiche ce vendredi.

Afin de vous mettre l'eau à la bouche, je me suis entretenu avec le cinéaste ainsi qu'avec les comédiens Roy Dupuis, Céline Bonnier et Gaston Lepage.

Mes entrevues se trouvent ICI.

Film du jour: Rounders


Sur son très divertissant mais un peu trop complaisant Rounders (1998), le réalisateur John Dahl paye de nombreux hommages au cinéma de Scorsese, surtout dans sa façon de rappeler que l'homme s'échappe difficilement de son milieu. Si l'on s'amuse dans cette histoire clinquante d'un homme qui n'a qu'une semaine pour payer les dettes de poker de son meilleur ami, c'est principalement grâce aux comédiens. Matt Damon qui est très charismatique, Edward Norton qui brûle l'écran, John Turturo en mentor raisonné et John Malkovich en méchant russe qui adore les Oreo. Une petite vue sympathique, sans plus. ***

lundi 5 septembre 2011

DVD: Copie conforme, Tournée, Small Town Murder Songs, Hanna, Martial Arts of Shaolin, Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, L'âge de raison,


Les excellents petits films sont nombreux cette semaine en format DVD et Blu-ray.

C'est l'occasion de mettre la main sur le délicieux Copie conforme d'Abbas Kiarostami qui mélange le vrai et le faux au sein de deux personnes qui forment peut-être un couple. Un opus intelligent et fascinant sur la perception et l'interprétation. Juliette Binoche y est tout simplement dantesque.

Hommage aux femmes mis en scène par le comédien Mathieu Amalric, Tournée ressemble à un vieux film de Cassavetes père où le réalisme et l'improvisation font bon ménage. L'essayer c'est l'adopter.

Avec son rythme lent et singulier, Small Town Murder Songs d'Ed Gass-Donnelly ne plaira pas à tous. Reste que cette histoire de rédemption est diablement originale, à l'image de la musique qui l'accompagne.

Joe Wright qui s'attaque au film d'action? Cela s'appelle Hanna et c'est à moitié convaincant. Autant la mise en scène et la musique des Chemical Brothers sont splendides, autant le scénario et le jeu des comédiens s'avèrent rudimentaires.

Disponible sur dvd pour la première fois, Martial Arts of Shaolin que Liu Chia-Liang a réalisé en 1985 présente un jeune Jet Li qui cherche à venger la mort de ses parents. La beauté des chorégraphies et la bonne humeur des interprètes n'arrivent pas toujours à sauver cette comédie souvent kitch.

Luc Besson n'amuse guère sur Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, une sorte d'Indiana Jones au féminin peuplé de gags répétitifs et enfantins.

C'est tout de même plus divertissant que l'ennuyant L'âge de raison de Yann Samuell qui rappelle avec ses morales et son ton appuyé qu'il ne faut jamais perdre de vue ses rêves d'enfant. Pénible, pénible.