vendredi 21 mai 2010

Shrek 4, Leslie My Name is Evil, MacGruber


Avec seulement cinq films qui prennent l'affiche, il faut avouer que la semaine cinéma n'offre pas énormément de choix. Surtout que dans les titres en question (trois ont été vu, on se garde Harry Brown et Le père de mes enfants pour la section dvd dans quelques mois), quelques déceptions planent à l'horizon.

Meilleur que le 3e volet mais de loin inférieur aux deux premiers tomes, Shrek 4 (critique) de Mike Mitchell ne peut que sentir la redite. De la même façon que It's a Wonderful Life, les scénaristes reviennent en arrière, proposant une autre réalité à notre ogre vert préféré. Cela donne quelques moments cocasses, mais rien qui s'inscrit définitivement dans l'imaginaire. Surtout que l'utilisation de la trois dimensions ne casse rien. Reste le plaisir de retrouver des personnages «transformés», tels ce chat potté et, surtout, le désopilant âne qui est toujours aussi attachants.

Fasciné par l'esprit des années 1960, le réalisateur canadien Reginald Harkema revient à la charge avec Leslie, My Name is Evil où il décortique les rouages de l'Amérique, faisant des comparaisons entre les soldats envoyés au Vietnam et les crimes commis par la «Famille» de Charles Manson. Ces métaphores ne sont pas très subtiles et l'essai manque parfois de moyens, sauf que les bonnes idées se succèdent au tournant. Une vision iconoclaste de la dérive des jeunes âmes.

Comédie satirique façon Hot Shot et Naked Gun qui se moque largement des longs métrages d'action des années 1980, MacGruber de Jorma Taccone est estampillé du sceau Saturday Night Live. Ce qui fonctionnait totalement lors de courts sketchs fous se perd en longueur au sein de cette histoire rocambolesque, peu fournie en moments réellement drôles et à la réalisation quelconque. Reste un mélange de scènes outrancières et vulgaires qui font parfois sourire.

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