mardi 16 juin 2020

Film du jour: Friday the 13th

Pour célébrer son 40e anniversaire, Friday the 13th ressort dans un élégant boîtier métallique. L'occasion idéale pour revisiter ce classique du genre, en version non censurée. (Paramount)

C'est quoi? Une présence maléfique sème la terreur dans le camp Crystal Lake qui n'avait déjà pas la meilleure des répétitions.

C'est comment? Il y a une efficacité indéniable dans la progression du récit. Même si l'histoire ne casse rien et que l'interprétation laisse à désirer, la tension demeure permanente, agrémentée de sursauts horrifiants et d'effets spéciaux amusants.

Et pourtant? En deçà des Halloween (son principal modèle... en compagnie de Psycho) et autres Nightmare on Elm Street, c'est à se demander comment les producteur ont pu accumuler les suites décevantes depuis tant d'année.

Techniquement? Cette édition offre des images claires et précises, aux contrastes qui donnent froid dans le dos. Le soin sonore est également à l'avenant.

Suppléments? Le boîtier ne manque pas de classe. On y retrouve un blu-ray et une copie numérique. Les bonus réunissent des documentaires généralement intéressants (sous forme de secrets, chroniques, révélations et autres retrouvailles qui permettent de mieux saisir le climat de l'époque et l'essence de ce film culte), un court métrage plus quelconque, des bandes annonces et une piste de commentaires du réalisateur Sean S. Cunningham, de la distribution et de l'équipe de production.

Au final? Même si quatre décennies se sont écoulées depuis sa sortie, ce modeste long métrage a marqué les esprits, pour le meilleur comme pour le pire. Sans être très bon, le résultat s'avère complètement absurde, marquant au fer blanc la popularité du slasher movie.

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