vendredi 10 avril 2015

Nouveautés au cinéma : Clouds of Sils Maria, Le profil Amina, It Follows, While We’re Young, Les souvenirs, Danny Collins, Noir, The Young and Prodigious Spivet

Ça c'est rare. Une semaine où pratiquement toutes les sorties au cinéma - on a fait exprès de ne pas aller voir The Longest Ride - valent le détour. Dans le meilleur des mondes, il faudrait aller voir les quatre premiers choix...

Fascinant long métrage sur les actrices avec des actrices au sommet de leur art et de leur beauté, Clouds of Sils Maria d'Olivier Assayas séduit et enchante avec ses jeux de miroirs et ses liens entre l'art et le réel. ***1/2

Documentaire où le vrai et le faux n'auront jamais été aussi ténus, Le profil Amina de Sophie Deraspe qui raconte une histoire d'amour à l'ère de l'Internet pose d'excellentes questions sur le monde qui nous entoure. ***1/2

Oui, il se fait encore de très bons films d'horreur. It Follows de David Robert Mitchell en est un excellent exemple et il comporte tout le potentiel pour devenir le prochain Halloween. Rien de moins! ***1/2

On rit toujours dans le cinéma de Noah Baumbach. Et même si While We're Young ne vaut pas Frances Ha, ce désir d'un couple de quadragénaire à demeurer jeune est parsemé de répliques et de situations brillantes. ***1/2

Des beaux personnages et de l'émotion à fleur de peau. C'est ce que propose Les souvenirs de Jean-Paul Rouve, une oeuvre légère et plutôt agréable sur la famille, la vie et la mort. ***

Danny Collins de Dan Fogelman qui retrace le retour en forme d'un chanteur populaire n'est pas une grande production. Sauf qu'il y a Al Pacino qui trouve son meilleur rôle au cinéma depuis des lustres. ***

Après le suicide dans Tout est parfait, Yves Christian Fournier parle de gangs de rues dans Noir. Malgré un scénario parsemé de trous et de clichés, les intentions sont sincères, alors que la mise en scène et l'interprétation s'avèrent plus que compétentes. ***
Ma critique complète

Seul titre oubliable, The Young and Prodigious Spivet est la possibilité à Jean-Pierre Jeunet de revenir à un récit enfantin et répétitif à la Amélie Poulain, mais sans le charme qui y est associé. Techniquement c'est la grande classe (la 3D est superbe). Mais pour le reste, gros, gros bof. **1/2

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