mardi 18 février 2014

Nouveautés en DVD: Watchtower, The Inevitable Defeat of Mister & Pete, The Human Scale, How I Live Now, Spinning Plates, On the Job, Le guetteur, The Art of the Steal

C'est la revanche des longs métrages indépendants cette semaine avec la sortie en DVD et en Blu-ray de quelques titres qui n'ont pas toujours eu la visibilité nécessaire pour rejoindre leur public.

C'est le cas de Watchtower de Pelin Esmer, une oeuvre turque lente et rigoureuse sur deux êtres qui sortiront peu à peu de leur solitude. C'est beau et puissant tout à la fois. ***1/2

Tout comme The Inevitable Defeat of Mister & Pete de George Tillman Jr., une chronique réaliste sur deux enfants qui tentent de survivre tout l'été sans parent à Brooklyn. Lorsque les clichés sont transcendés par des interprètes dévoués. ***1/2

Inspirant documentaire sur l'architecture des grandes villes qui tentent de prendre un virage vert, The Human Scale d'Andreas M. Dalsgaard pique également la curiosité même si sa forme est moins édifiante que son propos. ***

Entre récit de science-fiction, romance et quête identitaire, How I Live Now de Kevin Macdonald (Marley, State of Play) refuse de choisir, offrant un film malin mais peut-être pas aussi fort qu'espéré, où la toujours juste Saoirse Roan cherche à se sortir du pétrin. ***

Spinning Plates de Joseph Levy n'est pas seulement un autre documentaire alimentaire. Sa façon de s'intéresser aux humains forcent l'admiration, amenant de la fraîcheur à un sujet éprouvé. ***

On the Job d'Erik Matti a l'intérêt de venir des Philippines. Autrement, cette histoire de corruption au fil de destins qui se croisent ne fait pas dans l'originalité ou la subtilité. Encore une fois, le cinéma de Martin Scorsese aura marqué bien des gens... **1/2

Comment une production qui peut miser sur Daniel Auteuil, Olivier Gourmet et Mathieu Kassovitz peut être aussi terne? C'est malheureusement le cas de Le guetteur de Michele Placido, un essai policier au scénario alambiqué. **

La palme du mauvais film revient cette semaine à The Art of Steal de Jonathan Sobol, un croisement indigeste entre Ocean's Eleven et The Usual Suspects. Sauf que ce n'est ni drôle, ni cool et encore moins captivant. *1/2

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