dimanche 23 février 2014

Nouveautés au cinéma: Omar, Au bonheur des ogres, Le coq de St-Victor, 3 Days to Kill

Bien que j'ai boudé la grosse sortie de la semaine par choix (Pompeii a l'air tout simplement épouvantable), j'ai pu voir la majorité des autres films qui prennent l'affiche cette semaine au cinéma au Québec.

Le seul titre recommandable est Omar d'Hany Abu-Assad, ce long métrage palestinien nominé aux Oscars (dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère) qui suit les déboires d'un jeune homme qui est obligé de jouer la balance auprès de l'armée israélienne. Le récit tendu, l'interprétation naturelle de comédiens non-professionnels et le mélange réussi de suspense, d'action, de romance et de drame politique en font une oeuvre très intéressante. ***1/2

Ce n'est pas tellement le cas de l'adaptation cinématographique d'Au bonheur des ogres, où le réalisateur Nicolas Bary confond style et mise en scène en optant pour un montage rapide et des emprunts peu subtils au cinéma de Jeunet. Les comédiens sympathiques et les quelques touches de légèreté confèrent à l'ensemble une notion de divertissement (surtout pour les petits), sauf qu'en grattant le moindrement, il n'y a aucune épaisseur qui s'y trouve. **1/2

Visant toute la famille en étant trop enfantin pour les adultes et trop complexe pour les jeunes âmes, Le coq de St-Victor de Pierre Greco est une animation 100% québécoise sur les péripéties qui surviennent aux habitants d'un village. On aime beaucoup les textures et les couleurs de la 2D, mais beaucoup moins les personnages caricaturaux et l'humour extrêmement répétitif. **

Les productions de Luc Besson se suivent et se ressemblent. 3 Days to Kill qui est réalisé par McG est un autre effort idiot et musclé sur un agent du FBI malade qui a de la difficulté à remplir une mission à cause des largesses de sa fille adolescente. Oui, les explosions prennent le dessus sur l'histoire (et l'humour qui sonne faux) et Kevin Costner est correct dans le rôle principal. Pourtant, on continue à se dire que Besson a beaucoup plus de talent que ça. Si seulement son film frappe un mur au box-office américain, peut-être changera-t-il un peu sa recette pour quelque chose de plus potable? **

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