samedi 28 avril 2012

La délicatesse, The Five-Year Engagement, The Pirates! Band of Misfits, Safe, The Raven, Dérapages, The Hat Goes Wild

C'est la dernière sortie de films «réguliers» avant le début des grosses productions hollywoodiennes estivales. Alors, qu'est-ce qu'on va voir?

Pourquoi pas La délicatesse de David et Stéphane Foenkinos, une comédie dramatique succulente où Audrey Tautou a le béguin pour François Damiens? Une histoire charmante comme tout qui fait apparaître son lot de papillons.

C'est également le cas de The Five-Year Engagement de Nicholas Stoller, une gentille comédie sentimentale où Jason Segel et Emily Blunt font l'impossible pour se marier. Un long métrage très sympathique, souvent prévisible et consensuel, mais peuplé de personnages exquis.

On sourit beaucoup devant The Pirates! Band of Misfits, une très agréable animation sur des pirates. Bien que les précédents efforts de Peter Lord (Chicken Run) soient généralement plus profonds et mordants, petits et grands risquent d'y trouver leur compte.

La bande-annonce de Safe de Boaz Yakin était horrible, mais le film n'est finalement pas si pire. Surtout lors de sa première partie qui évite l'éternel remake de Léon en développant bien ses personnages. Dommage que par la suite, l'intérêt prend un peu le bord. Reste qu'il s'agit du meilleur effort de Jason Statham depuis des lunes.

Payer un hommage à Edgar Allan Poe est une belle chose, sauf que le cinéphile s'attendait à autre chose que le banal The Raven de James McTeigue où John Cusack se retrouve dans une sorte de récit à la Saw. L'univers graphique est visuel splendide, mais le scénario tourne à vide.

Il fallait absolument faire un documentaire pour montrer l'hécatombe qu'est la vitesse qui blesse et tue de nombreux jeunes conducteurs québécois. C'est d'hommage que ce soit Paul Arcand qui s'en est occupé. Parce que Dérapages est un reportage télévisuel manichéen, populiste et sensationnalisme, qui ne fait rien de bon avec ses témoignages bouleversants.

Sorte de Blair Witch Project façon série Z, The Hat Goes Wild de Guy Sprung est un des pires essais à provenir du Québec depuis des lustres. Cette escapade en forêt est mal réalisée, les acteurs sont laissés à eux-mêmes, les situations ridicules se multiplient et la patiente du spectateur est constamment mise à l'épreuve. Horriblement mauvais, tout simplement.

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