mardi 29 octobre 2013

En DVD: Tabou, El Huaso, Byzantium, Monsters University, R.I.P.D, Mud, La chasse, Now You See Me, Maniac

Pour bien finir le mois, voici les nouveautés à voir ou à éviter en DVD et en Blu-ray, ainsi qu'un retour sur quelques sorties que j'ai manquées au fil des semaines.

Opus fascinant en noir et blanc sur le passé, Tabou de Miguel Gomes est un exercice fascinant, qui récompensera le plus patient des cinéphiles. ****

Documentaire très touchant sur la famille et l'Alzheimer, El Huaso montre qu'à l'avenir, il sera possible de compter sur le cinéaste Carlo Guillermo Proto. ***

Neil Jordan revisite les vampires dans Byzantium, exercice mélancolique et attirant à l'oeil, mais un peu trop brouillon et quelconque. ***

Antépisode à une animation culte de Pixar, Monsters University de Dan Scanion n'a pas le même charme que l'original, même s'il comporte de nombreuses trouvailles savoureuses. Pour excuser ces quelques désagréments, l'édition offre une tonne de suppléments extrêmement divertissants, dont le sublime court métrage Blue Umbrella que l'on retrouvera vraisemblablement aux Oscars. ***

Variation inégale sur Men in Black, R.I.P.D. de Robert Schwentke qui suit deux chasseurs de morts vaut seulement pour le jeu truculent de Jeff Bridges. Pour le reste... **1/2

Après son brillant Take Shelter, le cinéaste Jeff Nichols continue à surprendre avec Mud, une sorte de Huckleberry Finn moderne où Matthew McConaughey trouve un autre grand rôle. ***1/2

Suite à quelques productions décevantes, Thomas Vinterberg retrouve la forme avec La chasse, un drame intelligent et sensible sur un homme accusé à tort d'abus sexuels. Mads Mikkelson y est, comme toujours, éclatant. ***1/2

Divertissant à souhait, Now You See Me de Louis Leterrier (eh oui!) est un effort sur la magie mené par une distribution d'enfer. Dommage que la conclusion soit si ordinaire et décevante. ***

Remake d'une vieille série B des années 80, Maniac de Franck Khalfoun qui suit un tueur qui scalpe ses victimes déçoit par la maigreur de son propos. Au moins, il y a une superbe partition musicale et la réalisation ponctuée de plans subjectives est loin d'être mauvaise. **1/2

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