mardi 6 août 2013

DVD : The Place Beyond the Pines, To the Wonder, Oblivion, Le quatrième pouvoir, The Sapphires, On the Road, Ce que le jour doit à la nuit

Il y a de bien belles choses qui sont disponibles à partir d'aujourd'hui en format DVD et blu-ray, dont deux fresques qui se retrouveront sûrement dans notre palmarès de fin d'année.

Encore plus puissant que Blue Valentine, The Place Beyond the Pines de Derek Cianfrance est une opus séparé en trois actes où l'on traite d'héritage familial et de rédemption. Le sujet d'une force dramatique peu commune est accompagnée d'une réalisation vibrante et d'excellents interprètes. ***

Peut-être mineur dans la filmographie de Terrence Malick, To the Wonder demeure un magnifique hymne à l'amour, aux beautés de la vie et aux malheurs de l'univers. Une oeuvre sans concession à prendre comme le plus beau des poèmes. ****

Avec son esthétisme à couper le souffle et la superbe partition musicale de M83, Oblivion de Joseph Kosinski aurait pu être une grande méditation de science-fiction sur un homme qui tente de survivre sur une planète détruite. Dommage que ça ne soit qu'un divertissement de qualité, mais un peu trop vide et opaque. ***

Réalisé de façon anonyme par Dennis Gansel, Le quatrième pouvoir ressemble à un téléfilm où l'on traite grossièrement de liberté de presse et des affres de la méchante Russie. Le suspense, routinier, n'offre rien de très transcendant. **1/2

C'est également le cas de The Sapphires de Wayne Blair, un biopic conventionnel et moralisateur sur des chanteuses pendant la guerre du Vietnam. Quelle chance qu'un peu d'humour s'en dégage, car la démonstration serait d'une banalité affligeante. **1/2

Walter Salles a prouvé avec son adaptation de On the Road qu'il était indigne de s'attaquer à ce roman légendaire. Malgré un grand soin apporté aux images, l'effort n'est qu'une succession de clichés et de scènes superficielles à saveur sexuelle. **1/2

Ce n'est pas tout le monde qui a le talent de David Lean pour la saga historique. Parlez-en à Alexandre Arcady qui signe avec Ce que le jour doit à la nuit un effort beaucoup trop long et pompeux sur l'Algérie. Amenez-en des violons! **

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