Deux gros coups de poing très différents font mal aujourd'hui au FNC.
Après son majeur Leviathan, Andreï Zviaguintsev est de retour avec Loveless (prix du Jury à Cannes), une autre chronique éblouissante de la Russie qui a oublié son avenir au profit de besoins égoïstes. Cela s'exprime dans le cas de la disparition d'un enfant et le désarroi de ses parents séparés. Magnifiquement mis en scène, le récit qui alterne moments d'effrois et séquences plus absurdes tient en haleine et intéresse au plus haut point malgré un abus de métaphores pas toujours subtiles. On risque d'en entendre parler aux Oscars. ****
Après son majeur Leviathan, Andreï Zviaguintsev est de retour avec Loveless (prix du Jury à Cannes), une autre chronique éblouissante de la Russie qui a oublié son avenir au profit de besoins égoïstes. Cela s'exprime dans le cas de la disparition d'un enfant et le désarroi de ses parents séparés. Magnifiquement mis en scène, le récit qui alterne moments d'effrois et séquences plus absurdes tient en haleine et intéresse au plus haut point malgré un abus de métaphores pas toujours subtiles. On risque d'en entendre parler aux Oscars. ****
Rare film de cannibales vietnamiens, KFC est un premier long métrage assez déroutant/étonnant de Le Binh Giang. Si sur le plan narratif on n'est jamais très loin du brouillon avec toutes ces ellipses et transgressions, l'univers campé donne à la fois froid dans le dos tout en proposant de la poésie insoupçonnée. Un jeu de massacres d'une ironie totale où l'on revisite plusieurs maux de société à la sauce tartare! ***
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