Deux petits films très différents attirent notre attention aujourd'hui au FNC.
Après deux opus très français qui renvoyaient à Rohmer, Damien Manivel débarque au Japon avec La nuit où j'ai nagé, gardant ce soin particulier accordé à l'errance, aux paysages et à la poésie. Coréalisé avec Kohei Igarashi, le récit lent, un peu inconsistant et pratiquement muet épouse le quotidien d'un enfant qui quitte la maison pour la ville engouffrée de neige. La simplicité du trait enchante, comme un voisin éloigné d'un certain Kore-eda. ***1/2
Après deux opus très français qui renvoyaient à Rohmer, Damien Manivel débarque au Japon avec La nuit où j'ai nagé, gardant ce soin particulier accordé à l'errance, aux paysages et à la poésie. Coréalisé avec Kohei Igarashi, le récit lent, un peu inconsistant et pratiquement muet épouse le quotidien d'un enfant qui quitte la maison pour la ville engouffrée de neige. La simplicité du trait enchante, comme un voisin éloigné d'un certain Kore-eda. ***1/2
Philippe Grandrieux termine sa trilogie sur l'inquiétude avec Unrest, un exposé énigmatique et exigeant en trois mouvements qui combine cinéma, danse, fantasmes et surtout expérience sensorielle. À prendre ou à laisser, mais si on ose jouer le jouer, on risque de se trouver dans un autre univers pendant 45 minutes. ***
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