Le Festival du nouveau cinéma s'est terminé hier. Voici un retour éclair sur les derniers films vus...
Félicité: Quelle oeuvre immense d'Alain Gomis! En suivant une Congolaise qui se bat pour améliorer la condition de son entourage, le spectateur est happé par un opus généreux, musical et courageux, qui ensorcelle allègrement. On espère tellement une sortie dans les salles régulières! ****
Les fantômes d'Ismaël: Voilà une création somme d'Arnaud Desplechin, qui recueille à la même enseigne toutes ses obsessions habituelles. Le récit d'une folie incroyable mélange les temporalités avec virtuosité, alternant moments hilarants et bouleversants. Ses interprètes s'en donnent à coeur joie et il n'y a vraiment personne de mieux que lui pour filmer le désir amoureux et la perte. ****
Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc: Bruno Dumont qui fait une comédie musicale avec des enfants, ça ne peut pas être banal. Et quel effort radical alors qu'il privilégie l'épurement des lieux, des personnages et des actions, gardant principalement une tonne de mots, des louanges à Dieu et des mélodies imparables. La claque est foudroyante, cocasse quoiqu'un peu longuette. ***1/2
Before We Vanish: Kiyoshi Kurosawa remplace ses fantômes par des extraterrestres dans cette oeuvre qui mélange les genres mais qui manque singulièrement de rythme. Sorte de Body Snatchers à la sauce existentialiste, l'oeuvre est parsemée d'un potentiel certain sauf qu'elle semble constamment se chercher. **1/2
Inflame: Ce prometteur premier long métrage de Ceylan Ozgun Ozçelik traite de sujets importants (fausses nouvelles, censure journalistique...) en lorgnant vers un fantastique à la Polanski. Malgré un travail impressionnant sur le son, la leçon peine à convaincre tant la cinéaste turque s'embourbe dans sa façon de livrer son message. **1/2
Les fantômes d'Ismaël: Voilà une création somme d'Arnaud Desplechin, qui recueille à la même enseigne toutes ses obsessions habituelles. Le récit d'une folie incroyable mélange les temporalités avec virtuosité, alternant moments hilarants et bouleversants. Ses interprètes s'en donnent à coeur joie et il n'y a vraiment personne de mieux que lui pour filmer le désir amoureux et la perte. ****
Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc: Bruno Dumont qui fait une comédie musicale avec des enfants, ça ne peut pas être banal. Et quel effort radical alors qu'il privilégie l'épurement des lieux, des personnages et des actions, gardant principalement une tonne de mots, des louanges à Dieu et des mélodies imparables. La claque est foudroyante, cocasse quoiqu'un peu longuette. ***1/2
Before We Vanish: Kiyoshi Kurosawa remplace ses fantômes par des extraterrestres dans cette oeuvre qui mélange les genres mais qui manque singulièrement de rythme. Sorte de Body Snatchers à la sauce existentialiste, l'oeuvre est parsemée d'un potentiel certain sauf qu'elle semble constamment se chercher. **1/2
Inflame: Ce prometteur premier long métrage de Ceylan Ozgun Ozçelik traite de sujets importants (fausses nouvelles, censure journalistique...) en lorgnant vers un fantastique à la Polanski. Malgré un travail impressionnant sur le son, la leçon peine à convaincre tant la cinéaste turque s'embourbe dans sa façon de livrer son message. **1/2
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