Les sorties de films sont nombreuses cette semaine. Sauf qu'avec le Festival du nouveau cinéma et cette mode de limiter les projections de presse, j'en ai manqué plusieurs. Je pense toutefois avoir attrapé LE long métrage à ne pas manquer...
120 battements par minute: Grand Prix du dernier Festival de Cannes et sélection de la France aux Oscars, cet opus courageux de Robin Campillo sur des activistes passionne par ses élans solidaires, ses riches métaphores visuelles et ses interprètes dévoués. Plusieurs moments ne s'oublieront pas de sitôt. ****
78/52: Analyser la fameuse scène de la douche du chef-d'oeuvre Psycho d'Hitchcock sur les plans sociologiques, historiques et cinématographiques est une bonne idée. Cela n'empêche pas ce documentaire d'Alexandre Philippe de tourner un peu en rond et de se perdre à mi-chemin. ***
Le jeune Karl Marx: Revenir aux fondations des crises actuelles de la société capitaliste vaut son pesant d'or. Surtout que la distribution est impeccable et que les messages de Marx et d'Engels sont toujours aussi nécessaires. On aurait toutefois désiré un ton moins didactique et manichéen, ainsi qu'une réalisation qui sort davantage de l'ordinaire de la part de Raoul Peck. **1/2
Innocent: Marc-André Lavoie (Hot Dog) persiste et signe avec cette nouvelle comédie sur un homme naïf qui en verra des vertes et des pas mûres. Malheureusement le rire se fait rare, l'ensemble est parfois confus et la matière première plutôt superficielle. Au moins il y a le trop rare Emmanuel Bilodeau, particulièrement en verve. **
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