lundi 31 octobre 2011

Entrevue Trou Story


Nouveau pamphlet de Richard Desjardins et de Robert Monderie qui porte cette fois sur l'industrie minière, Trou Story est un documentaire très attendu, qui fera certainement couleur beaucoup d'encre.

Je me suis entretenu avec les deux réalisateurs afin de parler de cette missive qui n'épargne rien ni personne.

Mon entrevue se trouve ICI

À voir pour l'Halloween


En ce 31 octobre, voici dans le désordre 10 de mes films préférés pour frissonner et se donner une raison de tenir la main de la personne qui se trouve à côté de nous...



- Les yeux sans visage,
- The Haunting (la version originale)
- The Shining
- Rosemary’s Baby
- The Night of the Hunter
- A Tale of Two Sisters
- Le labyrinthe de Pan
- The Exorcist
- Suspiria
- Vampyr

Film du jour: The Rocky Horror Picture Show


Année après année, il y a un seul film à regarder la journée de l'Halloween. C'est le mythique The Rocky Horror Picture Show de Jim Sharman, cette séduisante série B chantée sur les mésaventures de deux jeunes gens dans un manoir gothique. Un grand classique culte et kitch, pas nécessairement sur le plan du scénario, mais de la progression qui comporte son lot de souvenirs et de plaisirs. Même si l'on connaît chaque scène par coeur, les répliques de Tim Curry et les facéties de Susan Sarandon, il est difficile de ne pas embarquer. Et de se déguiser pour revivre l'expérience en groupe. ****

dimanche 30 octobre 2011

Halloween: Spécial 10 scènes effrayantes


L'Halloween approche à grand pas et n'importe qui aime se plonger dans des films horrifiques qui font battre le coeur. Parmi tous les longs métrages et toutes les séquences possibles et inimaginables, j'ai retenu dix scènes qui, personnellement, m'ont toujours effrayées... à l'enfance ou à l'âge adulte.

Mon dossier sur le sujet se trouve ICI.

Film du jour: North by Northwest


Afin de souligner la mini rétrospective accordée par le Cinéma du Parc aux classiques d'Alfred Hitchcock, on se replonge avec bonheur dans North by Northwest, la quête de vérité d'un Cary Grant dépassé par les évènements. Cocktail indémodable de suspense, d'humour et de tension, ce chef-d'oeuvre d'un maître du septième art - doté d'une mise en scène d'une perfection absolu - met, pour une rare fois chez lui, l'aventure au centre de tout, ce qui en fait possiblement son film le plus divertissement. Un modèle souvent imité mais jamais égalé. *****

samedi 29 octobre 2011

Monsieur Lazhar, Laurentie, The Rum Diary, Puss in Boots, Anonymous, In Time, Planète yoga, Sophie


La variété est à l'honneur cette semaine dans les cinémas.

Sélection du Québec aux Oscars, Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau est un très bel effort sur le deuil, l'enseignement et l'immigration, alors qu'un nouveau professeur cherche à faire oublier le récent choc subit par ses élèves du primaire. Une oeuvre délicate, sensible et intelligente, portée par de très bons acteurs.
Critique

Film âpre et ambitieux du tandem Mathieu L. Denis et Simon Lavoie, Laurentie s'intéresse à la perte de repère d'une certaine jeunesse, au même titre d'une province en mal d'indépendance. L'effort ne manque pas de couille et de courage, et si certaines scènes s'étirent inutilement et que le mélange entre la beauté et la noirceur n'est pas toujours au point, il s'agit tout de même d'un titre essentiel, qui en dérangera plus d'un.

Adaptation d'un livre de Hunter S. Thompson par le metteur en scène Bruce Robinson, The Rum Diary manque parfois l'âme du mythique écrivain dans sa façon de montrer cette dégradation du rêve américain. Sauf que le résultat n'est tout de même pas mal. Les dialogues sont vifs, l'humour y est omniprésent et tous les comédiens jouent dans le ton.
Critique

Le chat de Shrek a son propre film avec Puss in Boots de Chris Mills, une animation flamboyante mais un peu vide qui s'adresse d'abord aux enfants, mais également à leurs parents. Il y a de l'humour, de l'action, de l'aventure, de la romance, mais finalement très peu de substance.
Critique

Et si Shakespeare n'était pas Shakespeare? C'est ce postulat qu'exploite Roland Emmerich (Independence Day) avec Anonymous, un drame historique brouillon et peu captivant. Pourtant la recréation d'époque était spectaculaire, tout comme la distribution...
Critique

L'espoir était grand pour In Time où le génial cinéaste Andrew Niccol (Gattaca) retourne à la science-fiction pour un sujet fascinant où des gens n'ont aucune autre choix d'échanger leur espérance de la vie pour se payer des biens et des services. Dommage que le résultat, parsemé de poursuites et de gags douteux, ne soit vraiment pas à la hauteur.
Critique

Le précédent documentaire Adagio pour un gars de bicyle de Carlos Ferrand était vraiment excellent, mais ce n'est pas le cas de Planète Yoga qui explore la passion des gens pour cette activité de plus en plus répandue. La forme volontairement kitch laisse grandement à désirer, tout comme la qualité des sources, peu nuancées.

L'amitié entre une adolescente et un éléphant prend des proportions inespérées dans Sophie de Leif Bristow, une sorte de téléfilm qui se déroule dans l'univers d'un cirque. Malgré la fraîcheur des interprètes, le scénario routinier aux dialogues moralisateurs n'est pas réellement transcendant, bien au contraire.

Halloween: Spécial Scream Girls


Les filles qui crient dans des films d'horreur, c'est presque devenu un stéréotype. Mais lesquelles le font le mieux? Voici notre top 10 des demoiselles en danger.

Le dossier se trouve ICI.

Film du jour: Pee-Wee's Big Adventure


Premier long métrage de Tim Burton, Pee-Wee's Big Adventure est probablement son film le plus fou et libre à ce jour. Une fantaisie drôle et ironique qui suit l'escapade extraordinaire d'un homme simple mais attachant qui cherche son vélo. Dans cet univers imprévisible, tout est prétexte à un gag étonnant ou à un clin d'oeil hollywoodien. On reviendra peut-être pour la profondeur des thèmes ou des personnages, mais quelle virée inclassable! ***1/2

vendredi 28 octobre 2011

Halloween: Spécial vampires


Premier de trois dossiers pour célébrer l'Halloween, une présentation des plus séduisants vampires à avoir mordu le cinéma.

La galerie de photos se trouve ICI.

Film du jour: Last Exit to Brooklyn


Bien avant que Darren Aronofsky s'attaque à l'éblouissant Requiem for a Dream, Uli Edel avait offert une autre vision d'un roman de l'auteur culte Hubert Selby Jr. Last Exit to Brooklyn traite d'un mal de vivre dans une société aliénée écrasée par les classes sociales et un avenir nébuleux. Une véritable démonstration d'une fin du monde qui est offerte grâce à une mise en scène lourde et atmosphérique à souhait. Les personnages ne sont pas toujours très attachants, ce qui n'empêche les situations cauchemardesques d'étonner. ***1/2

jeudi 27 octobre 2011

Film du jour: Les Amours d'Astrée et de Céladon


Éric Rohmer revisite le conte d'Urfé avec Les Amours d'Astrée et de Céladon, son testament de 2007 où un homme se déguise en femme pour reconquérir l'être aimé. Cette fantaisie légère au charme volontairement kitch et suranné est parsemée de dialogues spirituels qui fondent dans la bouche. S'il faut prendre un certain temps avant de bien adhérer à l'atmosphère, le plaisir finit par se faire ressentir et il s'avère incommensurable. ***1/2

mercredi 26 octobre 2011

Film du jour: Mon Oncle


À la manière d'un Chaplin et d'un Keaton, Jacques Tati arrivait à créer son propre univers humoristique avec des gags physiques souvent simples et efficaces, mais surtout avec un supplément d'âme et de coeur. C'est ce qui fait toute la différence dans un film touchant, hilarant et bien de son temps comme Mon oncle (1958) qui s'avérait à la fois une satire et une critique sociale de ces sociétés dénaturées d'authenticité. Derrière les rires, c'est l'émotion qui happe le spectateur, l'obligeant à se rappeler éternellement de ces scènes douces-amères qui transportent et comblent au plus haut point. *****

mardi 25 octobre 2011

DVD: Mammuth, Attack the Block, Winnie the Pooh, L'arbre, Les visiteurs, Captain America, Nankin, Gerry,


Il y a encore de très bons films qui prennent l'assaut des DVD et Blu-ray aujourd'hui même au Québec.

Présenté au FNC en 2010, Mammuth de Gustave Kervern et Benoît Delépine est un délire de chaque instant, un road trip poétique avec le resplendissant Gérard Depardieu.

Film de banlieue croisé avec celui des monstres, Attack the Block de Joe Cornish comporte cet humour typiquement british et ces séquences désopilantes qui font hurler de rire.

Excellente animation simple et sans effets en trois dimensions pour les enfants, Winnie the Pooh de Stephen J. Anderson et Don Hall rappelle que la nostalgie a bien meilleur goût. Ce qu'on s'était ennuyé de Bourriquet!

Nouveau film de deuil abordé avec sensibilité, L'arbre de Julie Bertuccelli vaut beaucoup pour ses fabuleuses interprètes qui font oublier son trop plein de symboles et de métaphores.

De retour en DVD avec une image améliorée mais sans aucun supplément, Les visiteurs de Jean-Marie Poiré se regarde comme une curiosité d'autrefois: une comédie sympathique mais oubliable qui a fait un tabac à sa sortie.

Autre relecture de superhéros, Captain America de Joe Johnston divertit davantage avec ses spectaculaires scènes d'action que son scénario très ordinaire, qui rappelle celui de The Rocketeer.

Abordant un terrible massacre survenu sur le territoire chinois, Nankin, La cité de la vie et de la mort de Lu Chuan aurait pu être un grand film politique et humaniste. Dommage que le tout soit tellement manichéen et manipulateur.

Inégal drame biographique dont l'efficacité des interprètes ne peut sauver le scénario anecdotique, Gerry d'Alain DesRochers n'a pas su exploiter correctement son sujet. Reste la musique, précieuse et inoubliable.

Film du jour: Les yeux sans visage


Un des meilleurs films d'horreur du septième art, Les yeux sans visage que Georges Franju a réalisé en 1959 est une histoire sombre et prenante sur un père qui cherche de nouveaux yeux à sa fille. Un climat d'angoisse et de poésie découle de cette oeuvre visuellement splendide qui donne froid dans le dos. Les frissons, plus dans la tête que réels, passent par l'atmosphère déployée, le jeu parfait de tous les interprètes et la musique de clown qui rappelle l'enfance. La petite découverte du champ gauche qui est rarement citée lorsqu'on aborde les plus grands opus d'épouvante du cinéma. ****

lundi 24 octobre 2011

Film du jour: Un flic


Le FNC étant terminé, il est plus aisé de retourner à nos traditionnels «Film du jour»! Place aujourd'hui à Un flic, le dernier long métrage (1972) du grand Jean-Pierre Melville qui explore ses zones de prédilection. Sans être son meilleur opus, ce film un peu froid qui confronte un policier à son meilleur ami (un voleur) vaut surtout l'investissement pour la brillante mise en scène, l'ambiance qui en découle et l'affrontement entre Alain Delon et Richard Crenna qui rappelle celui de Heat de Michael Mann. Dommage que Catherine Deneuve n'a pas plus de chair à se mettre sous la dent. ***1/2

dimanche 23 octobre 2011

FNC: Entrevue Mike


Étonnant petit film suivant les tribulations quotidiennes d'un jeune homme qui est un expert pour se retrouver dans le pétrin, Mike de Lars Blumers met en vedette l'acteur québécois Marc-André Grondin.

Je me suis entretenu avec le cinéaste allemand lors de son passage à Montréal dans le cadre du Festival du nouveau cinéma.

Mon entrevue se trouve ICI.

FNC: Une séparation


Véritable phénomène populaire en Europe, le film iranien Une séparation d'Asghar Farhadi est projeté dans le cadre du FNC et il s'agit d'une oeuvre à ne pas manquer. Le récit, sensible, émouvant et qui se regarde comme un suspense, montre les conséquences collatérales d'une séparation chez un couple. Autant la forme impressionne, autant les comédiens jouent à l'unisson, suivant un scénario subtilement engagé qui se pose en tant que catalyseur à la fois d'une société en mutation que d'une union universelle. Le résultat, mémorable, fait réagir sans que ce soit trop lourd ou suffocant pour autant.

samedi 22 octobre 2011

Take Shelter, Décharge, Paranormal Activity 3, L'assaut, The Three Musketeers, Johnny English Reborn


Même si le FNC se poursuit encore pendant une fin de semaine, les sorties régulières sont nombreuses et il y a toujours quelques films intéressants.

Fascinante allégorie sur l'Amérique, la fin du monde et la santé mentale, Take Shelter de Jeff Nichols est un opus horrifique au suspense infernal, porté par les jeux exceptionnels de Michael Shannon et de Jessica Chastain. Un autre très bon long métrage qu'il a été possible de voir pendant le FNC ou à Cinémagique.

Essai le plus sombre de Benoit Pilon, Décharge est un conte urbain sur la rechute d'un ancien homme de la rue. Sans être touché par la grâce comme son précédent Ce qu'il faut pour vivre, cet effort réaliste à l'interprétation appropriée contient suffisamment de scènes fortes pour captiver.
Critique

On n'y croyait pas vraiment, mais Paranormal Actitivy 3 d'Henry Joost et d'Ariel Schulman arrive à donner un second souffle à cette série en prenant soin de ses personnages et en livrant un suspense qui devient de plus en plus infernal. L'idéal pour s'échapper des nombreuses conventions liées au genre.
Critique

Recréation d'une prise d'otages avortée, L'assaut de Julien Leclercq mise tout sur son contenant (couleurs grisâtres, caméra qui tremble, style à la United 93) et ses scènes d'action, au détriment de ses personnages et de son émotion. Ce n'est pas le premier à faire ça et sûrement pas le dernier.

Dans la catégorie «on aurait pu s'en passer», il y a The Three Musketeers de Paul W. S. Anderson qui sabote le classique original pour offrir un gros jeu vidéo en trois dimensions. Un divertissant musclé mais vide, qui ressemble trop au Sherlock Holmes de Guy Ritchie.
Critique

La sortie la plus insignifiante est Johnny English Reborn d'Oliver Parker, cette seconde parodie ratée de l'univers de James Bond. On aime bien Rowan Atkinson, mais ce qu'il n'est pas drôle ici, à l'image de tous les gags douteux et crasseux.
Critique

FNC: The Flying Machine


Présentation spéciale pour les jeunes enfants, The Flying Machine de Martin Clapp, Dorota Kobiela et Geoff Lindsey est une aventure en trois dimensions sur la musique de Chopin où des enfants voyagent en découvrant le pouvoir de l'imagination. Autant tout ce qui découle du domaine du dessin animé est fascinant et poétique, autant l'apport du réel vient plomber le rythme et le ton, s'avérant incroyablement moralisateur avec ses bons sentiments qui dégoulinent de partout.
Infos

Entrevues L'assaut


Film français recréant une prise d'otages ratées, l'histoire de L'assaut de Julien Leclercq s'est déroulée pendant la période de Noël de 1994. J'ai discuté avec le cinéaste afin de parler de son style, de sa fascination pour ce sujet et de sa future venue à Montréal.

Ma première entrevue se trouve ICI.

Ma seconde en format questions et réponses se trouve ici.

vendredi 21 octobre 2011

FNC: Entrevue Laurentie


Singulier film québécois sur le marasme qui hante la jeunesse québécoise, Laurentie de Mathieu Denis et de Simon Lavoie dérange avec son propos incendiaire et sa forme exigeante.

Le long métrage ne prend l'affiche que la semaine prochaine, mais il a été présenté dans le cadre du Festival du nouveau cinéma. C'est là que j'ai pu rencontrer les deux très intéressants cinéastes.

Mon entrevue se trouve ICI.

FNC: Another Silence


Film de vengeance au féminin, Another Silence de Santiago Amigorena plonge Marie-Josée Croze dans une histoire de rédemption alors qu'elle part à la recherche de l'homme qui a assassiné son amoureux et son enfant. Un long métrage invraisemblable, tiré par les cheveux et qui traîne en longueur malgré une interprétation sans faille de la comédienne et de magnifiques paysages austères.

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jeudi 20 octobre 2011

FNC: Entrevue Guilty of Romance


Délirant nouveau film de Sion Sono, Guilty of Romance raconte l'initiation au sexe d'une jeune femme douce et innocente.

J'ai eu la chance et le plaisir de rencontrer la somptueuse Megumi Kagurazaka qui avait le mandat d'incarner le difficile rôle principal.

Mon entrevue se trouve ICI.

FNC: Entrevue De bon matin


Étonnante histoire vraie où un père de famille sans histoire décide d'abattre ses supérieurs, De bon matin de Jean-Marc Moutout parle de crise économique et de règne presque occulte des entreprises. Un drame d'une belle lenteur, sobre et émouvant, sur les dérives du travail.
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Afin d'en savoir plus, je me suis entretenu avec l'excellent comédien Jean-Pierre Darroussin qui campe le rôle titre.

Mon entrevue se trouve ICI.

FNC: Rose à crédit


De tous les titres présentés pendant la rétrospective accordés au cinéaste israélien Amos Gitaï, le plus «inédit» du lot est Roses à crédit, une adaptation du roman d'Elsa Triolet qui se déroule tout juste après la Seconde guerre mondiale et qui suit la quête de superficialité et de surconsommation d'une jeune femme mariée. Un film en demi-teinte, intéressant mais un peu longuet, séparé en deux actes, avec une distribution exceptionnelle de comédiens talentueux (Léa Seydoux, Grégoire Leprince-Ringuet, Pierre Arditi). Loin d'être le meilleur ouvrage de son réalisateur, le long métrage sait se poser en prisme de la réalité, et en plus il possède une véritable obsession fétichiste pour les pieds! Alors pourquoi pas, car rien ne dit que le film trouvera un distributeur de ce côté de l'Atlantique.
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mercredi 19 octobre 2011

FNC: Notre jour viendra


Film déroutant à l'énergie punk sur deux roux en cavale, Notre jour viendra de Romain Gavras est un électrochoc à prendre ou à laisser.

Je me suis entretenu avec le réalisateur, à qui l'on doit également quelques vidéoclips dérangeants de M.I.A. et de Justice.

Mon entrevue ...

FNC: La ballade de l'impossible


Pour son nouveau long métrage, Tran Anh Hung (L'odeur de la papaye verte) propose un triangle amoureux maudit matinée de sexe et de mort. Bien que parfois éprouvant à regarder car beaucoup trop long, appuyé et répétitif, La ballade de l'impossible contient quelques magnifiques moments de cinéma et de poésie lyrique, notamment au niveau de la réalisation et de ses généreux plans séquences, de l'interprétation convaincue, du soin apporté aux décors et aux couleurs, et à la trame sonore de Jonny Greenwood de Radiohead. Un film baigné dans la mélancolie qui gruge le spectateur.
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mardi 18 octobre 2011

DVD: Page One, L'amour au pays des..., Octubre, Le sens de l'humour, Pirates of the Carribean 4, Monte Carlo, Bad Teacher, Red State, Green Lantern


Les gros films d'été débarquent en format DVD et Blu-ray. Parmi le lot de lourdes démonstrations se tiennent néanmoins quelques titres intéressants.

Fascinant documentaire sur le journalisme, Page One: A Year Inside the New York Times d'Andrew Rossi captive en levant le voile sur les risques qui attendent les défenseurs du quatrième pouvoir.

Autre très beau documentaire, L'amour au pays des orignaux d'Harold Arsenault séduit avec ses paysages enchanteurs et sa démonstration éclatante du cycle de la vie de différents animaux.

Comédie dramatique sur un homme qui doit s'occuper d'un bébé, Octubre de Daniel et Diego Vega pique la curiosité avec son humour pince-sans-rire et ses riches personnages.

Un des plus gros succès québécois de 2011, Le sens de l'humour d'Émile Gaudreault raconte les péripéties de deux humoristes qui se font kidnapper par leur souffre-douleur. De l'humour sympathique mais oubliable comme tout qui fait tout de même passer un bon moment.

Les épisodes se suivent et se ressemblent pour les Pirates of the Carribean. Ce 4e tome de Rob Marshall reprend presque les mêmes personnages pour les plonger dans une quête sur la fontaine de jouvence. Pas désagréable mais vraiment pas mémorable non plus.

Superficielle production sur les vacances de trois filles qui cherchent l'amour, Monte Carlo de Thomas Bezucha sent la vieille carte postale, datée et périssable.

Comédie noire complètement inoffensive sur un professeur qui terrorise ses élèves, Bad Teacher de Jake Kasdan provoque très peu de vrais rires malgré la forte présence de Cameron Diaz.

Kevin Smith se prend pour un Quentin Tarantino cheap dans Red State, un délire ennuyant et répétitif sur une prise d'otages qui tourne mal. Ce n'est pas parce que c'est verbeux et violent que c'est bon.

Une des pires adaptations d'une bande dessinée du présent millénaire, Green Lantern de Martin Campbell est un désastre sur toute la ligne, alors que des piètres effets spéciaux, des acteurs plus ou moins bien dirigés et un discours moralisateurs empêchent le simple divertissement d'exister.

Entrevue Assassin’s Creed Embers


C'est ce soir qu'est présenté au Cinéma Impérial la grande première mondiale de Assassin’s Creed Embers, un court métrage sur le célèbre jeu vidéo d'Ubisoft.

Afin d'en savoir davantage sur ce titre d'exception, je me suis entretenu avec son producteur Louis-Pierre Pharand.

Mon entrevue se trouve ICI.

FNC: Faust


Lauréat du Lion d'Or à Venise, Faust d'Alexandre Sokourov est un film unique en son genre. Métaphore sur le pouvoir qui s'inspire du mythique conte allemand, cette fable conclut la tétralogie du cinéaste russe d'une bien drôle de manière, en mariant la comédie complètement absurde et la tragédie, l'ironie et le scabreux. Le tout étant rehaussé d'une mise en scène précise, d'une photographie renversante et de comédiens qui s'acquittent brillamment de leur tâche. C'est n'est pas toujours sain d'esprit, mais les liens avec le réel de tous les jours sont d'une justesse inouïe. À savourer très lentement et ce, plus d'une fois.
Infos

FNC: Touch the Sky (entrevue)


Touch the Sky est un documentaire qui retrace les efforts de Guy Laliberté (le fondateur du Cirque du Soleil) pour se rendre jusque dans l'espace et il s'agit également d'une lettre d'amour au métier d'astronaute.

Présenté dans le cadre du FNC, je me suis entretenu avec son réalisateur Adrian Wills.

Mon entrevue se trouve ICI.

lundi 17 octobre 2011

FNC: Spécial Décharge (entrevues)


C'est aujourd'hui au Festival du nouveau cinéma qu'est présenté Décharge, le nouveau long métrage de Benoit Pilon qui raconte la perte de contrôle d'un homme rangé qui cherche à aider une jeune prostituée. Sans posséder le même pouvoir dramatique que l'excellent Ce qu'il faut pour vivre (l'émotion n'y est pas totalement satisfaisante), le film maintient presque constamment l'intérêt, notamment par sa description de milieux moins favorisés de Montréal, la mise en scène toujours professionnelle et le jeu extrêmement juste de tous les interprètes.
Horaire

Je me suis également entretenu avec le cinéaste et les comédiens David Boutin et Sophie Desmarais. Mon entrevue se trouve ICI.

Une deuxième entrevue complètement différente de la première se trouve ICI.

dimanche 16 octobre 2011

FNC: The Turin Horse


Attention: chef-d'oeuvre. C'est le premier mot sort de la bouche pendant le générique de The Turin Horse, cette grande fresque exigeante mais si puissante de Béla Tarr. Le grand cinéaste hongrois n'a rien perdu de son style (longs plans séquences, musique obsédante, soin constant apporté aux détails, superbe utilisation du noir et blanc, etc.), l'appliquant à décrire ces six journées répétitives de fin du monde où un homme, sa fille et leur cheval tentent de survivre aux pressions extérieures. Un opus si riche qu'il serait possible d'analyser jusqu'à l'infini, autant au niveau de la forme (la disposition des plans qui varie selon la journée, la place de chaque être, le rapport entre la lumière et la noirceur, l'intérieur et l'extérieur) que sur le plan psychologique (le rapport aux autres et à soi-même, ces métaphores face à la vie et à la mort, la condition sociale des moins nantis, et alouette), rapprochant le travail de Tarr de celui de Zola. Inoubliable et nécessaire.

Entrevues Roméo Onze


Fort réussi premier long métrage urbain où les couleurs qui baignent Montréal d'ombres sont un personnage à part entière, Roméo Onze d'Ivan Grbovic suit un jeune homme atteint d'atrophie musculaire qui passe ses journées à mentir.

Je me suis entretenu avec le cinéaste afin de parler de son travail et de sa direction du fantastique acteur Alia Ammar.

Mon entrevue se trouve ICI.

Le film est présenté dans le cadre du FNC. Infos

samedi 15 octobre 2011

La guerre est déclarée, Marécages, Footloose, The Big Year, The Thing


Deux très grands films, deux remakes et une comédie ratée se partagent l'écran cette semaine.

On rit, on pleure et on est au septième ciel avec La guerre est déclarée de Valérie Donzelli qui retrace le combat d'un couple pour soutenir leur jeune fils malade. De la mise en scène vivante à l'interprétation exceptionnelle en passant par ce discours qui évite le mélodrame d'usage, voici un opus essentiel à ne manquer sous aucun prétexte.
Critique

Un des meilleurs films québécois de 2011, Marécages de Guy Édoin est un drame implacable sur les relations parfois troubles entre les membres d'une même famille. Réalisé avec soin, bénéficiant d'un scénario qui rend parfois mal à l'aise, cette oeuvre pas toujours aimable reste en tête longtemps après la fin du générique. Les comédiens y sont tout simplement magnifiques.
Critique

On s'attendait au pire. Sans être un long métrage génial, le remake de Footloose de Craig Brewer qui porte encore sur le désir de liberté d'adolescents tient la route. Les personnages y sont sympathiques, le charme omniprésent, et si la musique et le chorégraphies ne sont pas toujours à la hauteur, ce sentiment de revenir en 1984 se veut plutôt prononcé.
Critique

Malgré la présence au générique de Jack Black, de Steve Martin et d'Owen Wilson, The Big Year de David Frankel qui porte sur une compétition entre amateurs d'oiseaux est une comédie qui fait rarement rire. Les images sont jolies, mais que de messages moralisateurs!
Critique

Sorte de prequel à l'excellent The Thing de John Carpenter, la version de Matthijs van Heijningen Jr. raconte les déboires d'homme et de femmes qui ont maille à partir avec une créature de l'espace. Quelques bonnes scènes ne peuvent sauver un récit réalisé sans personnalité, dont l'action prend constamment le dessus sur l'histoire.
Critique

FNC: Entrevue avec Amos Gitaï


Dans le cadre de la rétrospective que lui accorde le Festival du nouveau cinéma et la Cinémathèque québécoise, j'ai rencontré le grand cinéaste israélien Amos Gitaï afin de parler de sa filmographie, de ses étude en architecture, de la pression des réalisateurs de réussir leur premier film et de l'impact de son récent effort Roses à crédit en France.

Mon entrevue se trouve ICI.

FNC: Tomboy


Après son magnifique La naissance des pieuvres, la cinéaste Céline Sciamma récidive avec Tomboy, une autre très belle exploration du monde de l'enfance, cette fois par l'entremise d'une fille qui se fait passer pour un garçon auprès d'un nouveau groupe d'amis. Un récit sensible et émouvant, superbement interprété et mis en scène avec intelligence et doigté, qui sait être pleinement intéressant sans jouer la carte de la fausse nostalgie.
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vendredi 14 octobre 2011

FNC: Spécial Pina de Wenders


C'est la journée Pina avec la présentation au FNC de l'excellent documentaire de Wim Wenders. Privilégiant les chorégraphies et la musique aux mots et aux entrevues, cet objet d'une rare délicatesse arrive à retransmettre l'essence de la regrettée artiste, notamment grâce à l'aide de subtils effets en 3D et, surtout, un surplus de coeur et d'âme.
Infos:

J'ai également assisté à la conférence de presse que donnait le grand Wim Wenders lors de son passage à Montréal. Mon article sur le sujet se trouve ICI.

jeudi 13 octobre 2011

FNC: Entrevue: La guerre est déclarée


Un des meilleurs films de 2011, La guerre est déclarée a fait un tabac en France, récoltant d'excellents mots de la presse et du public. C'est justement le long métrage qui ouvrait la 40e édition du FNC. Pour l'occasion, j'ai rencontré sa réalisatrice Valérie Donzelli.

Mon entrevue se trouve ICI.

FNC: Guilty of Romance


Dernier délire de Sion Sono, Guilty of Romance est une vertigineuse spirale vers le bas dans les modes de vie d'une épouse modèle qui s'ennuie à la maison. Toujours mis en scène avec virtuosité, ce mélodrame absurde et ironique qui remplace bien souvent la violence des précédents opus par du sexe est un plaisir jouissif. Dans le rôle principal, Megumi Kagurazaka est tout simplement exceptionnelle. À voir impérativement.
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mercredi 12 octobre 2011

10 films à voir au FNC


La 40e édition du Festival du nouveau cinéma débute aujourd'hui et ce, jusqu'au 23 octobre prochain.

Voici 10 films à voir dans le cadre de cet évènement incontournable.

Les propositions se trouvent ICI.

Film du jour: Footloose


Eh oui, le remake de Footloose prend l'affiche ce vendredi. Pour la cause, il fallait revoir la version originale d'Herbert Ross qui a tout de même été réalisé en 1984. Bien que cette histoire où des adolescents qui ressemblent à des adultes tentent d'organiser leur propre party de danse a pris des rides, ce n'est pas nécessairement le cas des chorégraphies et de la musique qui donnent un surplus de charme à cette modeste coquetterie. Est-ce que la nouvelle variation sera aussi culte et qu'elle marquera autant son époque? La réponse arrivera dans quelques jours. D'ici là, personne ne pourra être à la hauteur de Kevin Bacon, ça c'est certain! ***

mardi 11 octobre 2011

Film du jour: The Thing


En prévision de la sortie de la nouvelle version de The Thing, il fallait absolument revoir la vision de John Carpenter qui date de 1982 et qui n'a pas pris une seule ride. Ce Alien dans le grand nord, effrayant et drôle tout à la fois, est devenu culte grâce à ses effets spéciaux impressionnants pour l'époque, son suspense de la mort, sa mise en scène soignée, la musique d'Ennio Morricone et l'interprétation détachée de tous les comédiens, dont le mythique Kurt Russell en sorte de Jeff Bridges avant le temps qui passe tout le film à boire! Avec une telle réussite, qui a besoin d'un autre remake? ****

lundi 10 octobre 2011

DVD: The Tree of Life, Année bissextile, Horrible Bosses, Les Fros, Les émotifs anonymes, Terri, Opération Casablanca, Judy Moody, Zookeeper


On aime les semaines comme celle-ci alors que les bons films sont nombreux à débarquer en format DVD et Blu-ray.

Facilement le plus grand opus de 2011, The Tree of Life de Terrence Malick est un poème enchanteur sur la vie, l'être humain et sa place sur la Terre. Un chef-d'oeuvre incontestable, d'une rare beauté, à voir et à chérir encore et encore.

Effort implacable, austère et superbement mis en scène par Michael Rowe, Année bissextile s'intéresse au destin d'une jeune femme qui s'engage dans des relations sans lendemain. Tout simplement troublant.

Le rire est omniprésent dans Horrible Bosses de Seth Gordon où des employés cherchent à faire la peau à leurs patrons. Un grand délire avec une distribution en or.

Documentaire sensible et révélateur sur un métier qui tend à disparaître, Les Fros de Stéphanie Lanthier séduit par sa valeur anthropologique. Surtout que les paysages y sont magnifiques.

La romance est mignonne comme tout dans Les émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris qui expose la difficulté de vivre en société. Ce que Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde vont bien ensemble!

Une amitié entre un directeur d'école et un élève à problèmes donne Terri d'Azazel Jacobs, un long métrage inégal mais pas dénué de charme défendu par de très bons comédiens.

Film d'espionnage absurde qui ne fait malheureusement que très peu rire, Opération Casablanca de Laurent Nègre n'exploite pas à fond une prémisse qui avait du chien et beaucoup de potentiel.

Une enfant insupportable passera l'été à faire des mauvais coups dans Judy Moody and the Not Bummer Summer de John Schultz, une production insignifiante et moralisatrice qui ne s'adresse finalement à personne.

Éprouvante «comédie» qui est une insulte à l'intelligence de tous les cinéphiles qui se respectent, Zookeeper de Frank Coraci suit les déboires d'un gardien de zoo qui est capable de converser avec des animaux. Pour les amateurs de farces pipi-caca-pet-vomi et alouette.

Des critiques plus exhaustives se retrouvent sur le site Lecinema.ca.

Film du jour: Boy A


Drame psychologique d'une sensibilité à fleur de peau, Boy A (2008) de John Crowley suit le difficile retour à la société d'un jeune homme qui a déjà payé pour ses crimes. Alternant entre le passé et le présent, cette oeuvre délicate se dévoile comme des poupées russes qui révèlent sans cesse quelque chose de nouveau, jusqu'à sa conclusion ouverte et très bouleversante. Le jeune Andrew Garfield y est criant de vérité, tout comme le vénérable Peter Mullan. Bien que le tout soit parfois beaucoup trop lent et que l'accent british ne plaira pas à tous, les questions morales que pose le récit s'avèrent nécessaires. ***1/2

dimanche 9 octobre 2011

Film du jour: L'Avventura


Chef-d'oeuvre de Michelangelo Antonioni qui allait l'imposer sur la scène internationale, L'Avventura (1960) est une oeuvre fascinante et déstabilisante sur les passions qui naissent et qui disparaissent, et surtout sur la quête de sens dans une société ennuyante et sans but. La prémisse - la mystérieuse disparition d'une femme - n'est qu'une excuse pour plonger dans la psyché troublante et déroutante d'êtres complexes et inaccessibles. Un tour de force inoubliable, qui est alimenté d'une mise en scène d'une beauté incommensurable. *****

samedi 8 octobre 2011

The Ides of March, Real Steel, Le bonheur des autres, Machine Gun Preacher, French Immersion


Les grosses pointures d'ici et d'ailleurs prennent l'assaut des cinémas.

L'acteur et réalisateur George Clooney offre avec The Ides of March le titre le plus intéressant de la semaine. Un récit passionnant, rigoureux et très bien réalisé sur la politique américaine. Quelques baisses de régime dans la seconde partie ne sont pas suffisantes pour ne pas vouloir s'intéresser à cette missive, qui peut compter sur de fabuleux comédiens.
Critique

Les enfants préféreront certainement Real Steel de Shawn Levy, un effort abrutissant mais efficace où un père et son fils entraînent un robot à gagner des combats de boxe. Beaucoup d'action et d'émotions fortes qui riveront les petits à leur siège. Mais rien ne dit que les parents ne passeront pas leur temps à rire involontairement des situations!
Critique

Comédie dramatique sur la maternité, la joie d'être en famille et les crises entre les générations, Le bonheur des autres de Jean-Philippe Pearson est un récit inégal mais pas dénué d'intérêt, dont la tenue de l'interprétation et des dialogues finissent par remporter la mise sur les histoires mal développées et la fadeur de la réalisation.
Critique

Le talent de Marc Forster et de Gerard Butler n'est pas suffisant pour faire de Machine Gun Preacher - une histoire vraie sur la rédemption d'un motard - une oeuvre très passionnante. Entre discours moralisateurs et grosse violence, il n'y a pratiquement rien à se mettre sous la dent.
Critique

Une des pires productions québécoises des dernières années, French Immersion de Kevin Tierney sabote une distribution de rêve dans un propos xénophobe entre les éternelles deux solitudes canadiennes. La stupidité des gags et des répliques est une véritable honte. Un navet, tout simplement.
Critique

Film du jour: The Ledge


Foi, romance et suspense sont à l'honneur de The Ledge de Matthew Chapman, un long métrage inégal mais tout de même intéressant qui débute en force, alors qu'un homme doit se suicider afin de sauver l'être aimé. Les dialogues forts ne sont pas toujours subtils, mais l'interprétation d'ensemble (de (Charlie Hunnam, Live Tyler, Patrick Wilson et Terrence Howard) maintient constamment l'intérêt. ***

vendredi 7 octobre 2011

Entrevues Marécages


Excellent premier long métrage de Guy Édoin, Marécages ne prend l'affiche que la semaine prochaine, mais j'ai pu rencontrer son réalisateur, ainsi que les comédiens Pascale Bussières et Gabriel Maillé qui forment un duo mère et fils particulièrement malsain.

Mon entrevue complète se trouve ICI.

Film du jour: Leatherheads


Après l'excellent Good Night, and Good luck., l'avant-dernière réalisation de George Clooney porte sur les aléas d'un club de football qui est dissout pendant les années 1920. Si Leatherheads (2008) est un film rigolo, mignon et plutôt divertissant, le scénario défaillant s'embourbe dans les fleurs du tapis de la romance. Cela donne au final un essai très bien réalisé et interprété, mais plutôt superficiel, qui risque de s'oublier assez rapidement. ***